La première mention que fait Champlain du commerce des fourrures, c'est au cours du récit de son voyage à Tadoussac, en 1603, lorsqu'il nous apprend que les sauvages, échelonnés le long des tributaires du lac Saint-Jean, troquaient avec d'autres indigènes vivant plus profondément dans les terres, les peaux de castor et de martre pour des objets de provenance française.
Pendant que le Père d'Olbeau s'occupe de son ministère auprès des Français, sans négliger l'enseignement des principales vérités de la religion aux sauvages que la curiosité attire à lui, suivons Champlain et les missionnaires qu'un zèle commun avait déjà portés jusqu'à la rivière des Prairies pour pénétrer ensuite au coeur même de la grande famille huronne.