AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 58 notes
5
1 avis
4
4 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le recueil d'Emmanuel Dongala, auteur congolais qui rappelle, par sa critique, les oeuvres d'Ahmadou Kourouma ou de Tierno Monénembo, comprend 8 nouvelles qui se partagent entre l'Afrique et New York. L'approche de Dongala est très critique, pessimiste aussi quant à l'avenir de ce continent aux multiples et riches promesses puisque, si les pays africains ont réussi à se libérer du colonialisme, ils n'ont pas réussi à se départir des plus profonds vices humains : recherche du profit, exploitation d'autrui, mensonges idéologiques.
L'écriture de Dongala révèle un Congo qui, en pleine Guerre froide, a choisi le camp du communisme. Toutefois, loin de renier ses traditions, Dongala insère dans ses récits une dose de magie - qui semble toute naturelle, et rappelle par là-même les auteurs sud-américains -, comme dans L'étonnante et dialectique déchéance du camarade Kali Tchikati ou dans le procès du père Libiki. Dongala fait le portrait de ce Congo supposé égalitaire, mais qui rejette toujours l'étranger et plus facilement encore quand c'est une femme (Une journée dans la vie d'Augustine Amaya) et qui s'est militarisé dangereusement (L'Homme). Sa vision de l'art, et de la place de celui-ci dans la vie des hommes, Dongala l'exprime quand il évoque le jazzman John Coltrane, figure désormais mythique de la musique noire américaine mais figure honnie quand il vivait.
Résolument humaniste, le recueil interroge les possibilités humaines, non sans quelque scepticisme.
Commenter  J’apprécie          180
C'est un recueil de nouvelles grinçantes, l'humour est caustique et beaucoup de tendresse pour son pays le Congo.
Dans les six première nouvelles il parle de l'Afrique marquée par le parti communiste. Emmanuel Dongala dresse un portrait de l'Afrique cynique et désenchanté, qu'il a connu avec ses croyances et ses histoires d'ethnie. Dans les deux dernière nous sommes à New York, la musique de Coltrane et la moiteur de la ville est au rendez-vous. J'ai personnellement trouvé ces deux dernières nouvelles magnifiques. Extrait de la dernière nouvelle A love suprême en référence à un morceau de Coltrane justement l'ami d'Emmanuel Dongala, un très bel hommage, Sublime . Un auteur à découvrir ... J'adore son style d'écriture je m'en lasse pas surtout ce dernier plaisir de relire ses nouvelles.
Commenter  J’apprécie          130
J'ai trouvé ce recueil de nouvelles très intéressant pour dépeindre le discours et l'idéologie marxiste-léniniste sans entrer dans un style trop scolaire. L'auteur fait preuve d'un humour sans concession face aux idéologies socialistes : les premières nouvelles du livre sont assez touchantes. En ce qui concerne les autres pages du livres j'ai eu plus de mal : des extraterrestres et du jazz, je crains de ne pas avoir assez de références pour comprendre.
Commenter  J’apprécie          70


Lecteurs (178) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Afrique dans la littérature

Dans quel pays d'Afrique se passe une aventure de Tintin ?

Le Congo
Le Mozambique
Le Kenya
La Mauritanie

10 questions
292 lecteurs ont répondu
Thèmes : afriqueCréer un quiz sur ce livre

{* *}