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4,18

sur 238 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Baptiste : le titre de ce livre est "Gisèle Halimi, les auteurs sont Danièle Lasse et Sylvain Dorange, c'est une bande dessinée féministe.
En 1927, en Tunisie une petite file rebelle appelé Gisèle est née. Elle avait un frère ainé qui s'appelait Marcelo qui l'embêtait, un père qui était gentil et une mère qui était sévère. Dès son enfance, elle ne voulait pas faire de tâches ménagères, elle ne voulait pas être comme toutes les autres femmes. Au contraire, elle voulait étudier et ne pas se marier.
J'ai bien aimé dans ce livre la façon dont Gisèle se bat pour les droits des femmes et ce qu'elle va faire par la suite. Je conseillerai ce livre à ceux qui soutiennent le combat des femmes.

Aimée : C'est une BD basée sur une histoire vraie de Danièle Masse et Sylvain Dorange. C'est l'histoire d'une fille qui n'a pas été voulu, dans sa famille, ils préfèrent les garçons. Après la naissance de son troisième frère, elle dit qu'elle veut devenir avocate. Elle n'est pas prise aux sérieux et fait une grève de la faim, pour pouvoir être à sa place. Mais avant la mort de son deuxième frère et de son grand frère, comment va t-elle le supporter ?
j'ai beaucoup aimé le fait qu'elle s'implique beaucoup pour pouvoir faire le métier de ses rêves. J'ai moins aimé la façon dont la vieille femme a parlé à Gisèle pour ses draps.
Je conseille ce livre aux amoureux de l'Histoire.
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J'ai trouvé le livre intéressant mais je ne comprenais pas certain mots. le livre est intéressant car il parle du droit de la femme, mais j'ai aussi trouvé que le droit de la femme était injuste à l'époque car elles n'ont pas le droit de travailler, les parents désirent seulement des garçons et et les jeunes fille font tout le ménage avec leur mère alors que leurs frères, eux, ne font rien et ils peuvent eux travailler. Heureusement Gisèle, elle, ne va pas se laisser faire et va exaucer son rêve : devenir avocate! J'aime aussi beaucoup les BD.
Naé
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Dans ce livre, j'ai bien aimé les images car elles étaient bien faites et il y avait de belles couleurs. J'ai aussi bien aimé l'histoire de Gisèle dans ce livre, elle devait se battre contre l'inégalité homme-femme. Elle fait preuve d'un grand courage pour lutter contre ces choses. L'histoire est claire et facile à lire, c'est bien. Mais ce que je n'ai pas aimé dans la bande dessinée est qu'il y a la guerre entre plusieurs nations et que la guerre n'est pas bien et qu'elle entraine plein de morts et de blessés. Je n'ai pas aimé la façon dont la mère traite Gisèle (elle l'humiliait, elle lui donnait des corvées…).
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Gisèle Halimi une jeunesse tunisienne est une bande dessinée documentaire. On y retrouve l'histoire et la jeunesse de Gisèle, une tunisienne née en 1927. Elle a vu le jour dans une famille juive et connaitra les quelques tourments qu'a subi la Tunisie lors de la 2nd Guerre Mondiale. Déterminée, elle veut prouver à sa famille qu'une femme peut avoir sa propre indépendance sans l'autorité d'un père ou d'un mari. Elle viendra en France faire des études de droit pour finir grande avocate et militer pour les droits des femmes.
J'ai bien aimé ce livre car j'aime beaucoup le personnage de Gisèle que la BD nous décrit. Je trouve les illustrations bien faites et les personnages touchants. Malgré tout, il est compliqué de ne pas se perdre dans l'histoire pendant la lecture.
Jérémy DC
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Elle a commencé sa vie dans la misère et la pauvreté, la méchanceté de sa mère. Elle s'est beaucoup révoltée face à la tradition refusant de servir les garçons. Dans sa famille, elle devait servir ses deux frères.
Gisele a été très tôt victime du racisme et toute sa vie elle a dû se battre pour réaliser ses rêves.
C'est à la fois une histoire familiale et politique, c'est le symbole de l'engagement de cette femme.
Leïanne
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Gisèle nait dans une famille très pauvre en Tunisie. Dès sa naissance elle est mal aimée de sa mère car c'est une fille. Très vite elle a un petit frère (sa mère est ravie) qui meurt tragiquement par sa faute ( d'après sa mère) Gisèle est féministe dès son plus jeune âge , elle se bat aussi pour partir faire ses études et y parvient grâce à son père. Par la suite elle devient une avocate et défendra les droits de la femme et de l'avortement.

J'ai adoré ce livre car il montre que l'on peut partir de zéro et faire de grande choses pour autant.
Colline

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Il y a dans ma région une bibliothèque qui porte le nom de Gisèle Halimi. Je vous avoue que je ne connaissais pas du tout cette personnalité. Après renseignement pris, il s'agit d'une avocate tunisienne qui a été une militante féministe pour le droit des femmes.

Elle est célèbre pour avoir été l'une des premières à signer pour le manifeste d'un droit à l'avortement en France en 1971. Elle a obtenu des acquittements dans des affaires d'avortement illégaux. Elle a mené un combat pour un avortement libre et contre le racisme.

Une de ses caractéristiques est qu'elle pensait que cette lutte émancipatrice pour le droit des femmes ne peut se passer des hommes ce qui est sans doute mieux dans l'approche. Elle est décédée en 2020 à l'âge de 93 ans.

Les femmes jouent un rôle essentiel pour surmonter les plus grands défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui. Elles doivent être entendues, valorisées et appréciées dans l'ensemble de la société afin que s'y reflètent leurs perspectives et leurs choix pour leur avenir et celui de leur avancement. Gisèle Halimi y a contribué par un combat de toute une vie pour aller vers une société plus égalitaire.

Sa jeunesse est retracée dans cette BD afin de mieux comprendre et appréhender cette figure de la vie sociétale. C'est un parcours qui manifestement force à l'admiration car elle a dû se battre dans un monde fait pour les hommes. Il s'agissait d'abord d'aller au-delà des carcans familiaux, culturels et religieux pour pouvoir par la suite s'émanciper et s'accomplir.

En effet, on ne peut qu'être sensible à ces inégalités de traitement qui se jouent dès le plus jeune âge où le petit frère, qui d'ailleurs n'en fout pas une, est servi le premier à table par une maman en admiration et surtout qu'il soit dispensé des tâches ménagères que doivent subir les petites soeurs.

J'ai bien aimé le dessin qui met en valeur le décor des rues de Tunis, une ville que j'ai eu d'ailleurs l'occasion de visiter dans le passé. C'est un trait précis et qui rend la lecture agréable grâce à une colorisation chaude bien dosée. Il en ressort beaucoup de douceur.

Cette BD bien réalisée m'a permis de combler une sérieuse lacune que je reconnais. Ce média permet une diffusion de la culture, de l'histoire politique et sociétale. C'est une bonne chose pour ne pas oublier le destin de ceux qui ont fait incontestablement bouger les choses dans une société profondément inégalitaire.
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Après "Une farouche liberté" d'Annick Cojean, Gisèle HalimiMyriam Lavialle, Sandrine Revel et Sophie Couturier, il est intéressant de poursuivre avec "Gisèle Halimi. Une jeunesse tunisienne". Danièle Masse retranscrit avec fidélité et enthousiasme la jeunesse de Gisèle Halimi. En effet, cette période est retranscrite dans le premier tome que nous avons évoqué. le duo de créatif s'attardent plus volontiers sur l'aspect de la personnalité de l'héroïne, les tensions politiques et les codes sociaux. La jeune fille veut devenir quelqu'un et pas juste une servante comme sa mère. Cette différence marquera à jamais la tension entre elles. Qu'importe ces succès, sa mère lui montera toujours de la distance et du mépris. Il est difficile de remettre en cause tous les carcans dans lesquels on a grandit. de plus, cela remet en question la tradition et les connaissances transmises par la famille sur plusieurs générations. Accepter la distinction sociale comme un facteur d'intégration est assez bien vu. Par conséquent, les femmes sont les premières à rabrouer leurs filles pour faire perdurer ce schéma. Après tout, elles ont subi, il n'y a pas de raison que les autres ne subissent pas aussi. Une bonne mentalité de merde qui se transmet de génération en génération.

La Tunisie n'est pas un pays qui connait la tranquillité. Entre la présence française et les rivalités entre les juifs, les arabes, les français et les autres. le protectorat varie selon les rebêlions, les révolutions et la guerre. Il est difficile de se projeter sur le long terme. le mari sait juste qu'il doit trouver de l'argent coûte que coûte. Il a une femme et des enfants à entretenir. L'espoir d'avoir des garçons est tenace puisque c'est eux qui ont le droit d'avoir un travail, de décider, d'agir, de penser... Les femmes restent des cuisinières, des femmes de ménage, des nourrices... Gisèle très tôt a su qu'il fallait qu'elle soit indépendante financièrement et qu'elle puisse être libre. Ne jamais devenir comme sa mère. le grand-père et le père soutiennent l'enfant que cela soit à travers des fables ou l'autoriser à ne pas être la servante de son frère.

Sylvain Dorange fait ressortir l'ambiance de la Tunisie avec ses grosses chaleurs, la variété des marchants, les couleurs rassurantes... On est vraiment dans les villes avec chacune son charme typique, le bruit, les gens, les odeurs... le dessin est très vraisemblable et réaliste. On s'attache à tout le monde avec beaucoup de plaisir surtout à Gisèle. Son courage, sa bravoure, sa ténacité, sa volonté de faire face, sa colère envers l'injustice l'a rend plus vrai et on l'aime pour ça. En fin d'ouvrage, on a le droit à une synthèse des grands évènements dont Gisèle Halimi a été l'actrice et qui ont marqué l'Histoire du droit, de la France et des femmes. Impossible de ne pas être admirative. On trouve cela dommage qu'elle ne rentre pas au Panthéon car le président à peur de remarques car elle ne fait pas consensus.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Gisèle Halimi une jeunesse tunisienne est une BD. C'est la biographie de Zeiza Gisèle Élise TaïeB écrite par Danièle Masse et dessinée par Sylvain Dorange.
Cette BD parle de Gisèle Halimi, qui a été confrontée au racisme et aux inégalités dès son jeune âge. Elle comprend que seules les études la sauveront pour avoir un meilleur avenir. le récit, de cette jeunesse tunisienne, illustre la résistance d'une fille puis d'une adolescente face à des contraintes familiales et politiques. Cette résistance fait naître une femme d'exception.
Ce livre montre la bataille de nombreuses femmes pour les droits de la femme.
Nous vous conseillons de le lire. Il représente bien les difficultés que l'on peut connaître avec sa famille. Gisèle se confronte avec Frinta, sa mère. Cette femme soumise était le modèle à ne pas suivre. Elle avait un quotidien réservé seulement aux tâches domestiques et ménagères. Elle était fatiguée et aigrie d'élever tant d'enfants, et par-dessus tout de parfois donner naissance à des filles. Elle les maudit autant qu'elle les plaint d'être vouées au même sort qu'elle : « Tu verras, toi aussi tu subiras la loi de Dieu ! Pour nous, les femmes, c'est notre destin de subir. ».
Aussi, malgré les revenus modestes de la famille, et grâce au soutien de son papa qui était à son écoute, Gisèle a pu faire des études, celles envisagées pour le frère aîné que le père destinait à un avenir radieux.
Anas et Owen
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Cette bande dessinée est la biographie de Gisèle, une petite fille tunisienne qui est confrontée au racisme et aux inégalités entre les hommes et les femmes dès son plus jeune âge. A l'âge de 8 ans, elle refuse les tâches ménagères imposées par sa mère et elle fait le choix de résister aux poids des traditions. Grâce à son père, elle fait des études de droit et elle devient avocate pour défendre les droits des femmes et des hommes.
Cette bande dessinée nous rappelle que l'enfance de Gisèle Halimi a été difficile, qu'on ne cessait de lui répéter que « les devoirs des femmes et des hommes ne sont pas les mêmes ». En tant qu'avocate, elle a joué un rôle très important dans la révolution des droits des femmes. C'était une défenseuse passionnée de la cause des femmes. Nous ne devons pas oublier le message qu'elle a tenu à faire passer tout au long de sa vie : « Ne vous résigner jamais ! ».
Ece

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J'ai beaucoup aimé ce livre car il nous raconte l'histoire et son parcours en tant que avocate. Elle a eu beaucoup de mal à être avocate car à cette époque, les femmes n'avaient pas le droit de faire le métier qu'elles voulaient. Je vous le recommande à 100% !!
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Un livre pas assez long, comme plus de la moitié des BD, malheureusement. Je ne connaissais pas cette personne, pour les personnes qui ont bien aimé, ça peut être un bon moyen de pouvoir se renseigner. Pour ma part, je n'ai pas "accroché".
L. S. 4e

Un bon livre nous racontant la vie d'une femme qui a lutté toute sa vie comme avocate pour le féminisme.
J. R. 5e
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