Étrangement, ce second tome m'a moins passionné que le premier. Ici, il ne s'agit plus simplement de la montée en puissance d'un paradigme (ou d'une idée), mais de l'explosion du champ. Il y a trop de choses qui partent dans tous les sens. On doit suivre conjointement Deleuze, Foucault et Barthes (pour parler pour les leaders du mouvement) mais aussi un certain nombre de personnages secondaires et de courants minoritaires issus ou opposés au Structuralisme.
Depuis mon XXIe siècle et ma discipline en banlieue des sciences de l'homme, j'ai pourtant l'impression que le structure est toujours là, que de temps à autres les théories qui émergent répondent aux défis lancés par Saussure,
Levi-Strauss ou même
Althusser.
Si ce tomme m'a moins passionné, c'est aussi parce qu'il raconte la fin de quelque chose. Pas une fin qui se ferait dans une explosion, par le renversement d'un paradigme au profit d'un autre, mais par l'évanouissement du Structuralisme au profit de rien.
Au delà, on comprend bien que ce qui s'achève, ce n'est pas le Structuralisme, mais sa position de phénomène de mode. Quelque part, lorsqu'ils ne sont plus à l'affiche, les chercheurs ont continué à travailler et à construire la science.