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3,38

sur 397 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un roman qui me laisse bien perplexe: fini par désoeuvrement (un train en retard, et pas d'autre livre avec moi), et l'ennui qui s'étire de mois en mois, d'un février au janvier suivant. Et non, jamais je n'ai réussi à m'intéresser à la vie des Stern, au narrateur qui joue au scénariste à Los Angeles et rencontre un sosie toxicomane de sa femme , laquelle est en cure de sommeil à Toulouse, au père du narrateur qui épouse la veuve (et la fortune) de son frère. Mais qu'ils fassent ce que bon leur semble! le premier chapitre commence bien pourtant, avec une crémation plutôt, une fois n'est pas coutume, drôle, et c'est tout, les onze mois suivants sont languissants. Une lecture qui sera vite oubliée.
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Le premier mot qui me vient à l'esprit après avoir refermé le livre est "ennui". Ce n'était peut-être pas le bon moment pour cette lecture mais je pense plutôt que je n'ai pas réussi à m'intéresser aux personnages et à leurs histoires. J'ai trouvé le tout très nombriliste, sans le second degré, le cynisme et l'humour que je m'attendais à retrouver dans un roman de Jean-Paul Dubois.
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Ce livre se situe dans la même veine que Une vie franéaise mais avec un peu moins de réussite. le récit relate une tranche de vie d'une famille pendant un an. le personnage central est le père de famille, plutôt égocentrique, qui se sent coincé entre sa femme dépressive, son père qui se remarie et enfin ses enfants. Il prend alors la fuite en acceptant un travail à des milliers de kilomètres de chez lui.L'histoire se laisse lire mais je n'ai eu aucune empathie pour le personnage principal qui s'apitoie beaucoup sur lui-même. L'auteur ne donne pas grande importance aux autres membres de la famille et finalement on tourne un peu en rond quelque fois.
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Côté écriture, rien à redire. Les phrases s'enchainent les unes après les autres, les tournures et les mots employés sont parfois un poil recherchés et peuvent conduire à devoir user d'un dictionnaire pour capter les subtilités stylistiques, mais jamais cela ne parait condescendant ou difficile à aborder. de même, on ne peut qu'apprécier la bonne connaissance des États-Unis de Jean-Paul Dubois qui lui permet de nous proposer une histoire qui s'y passe en partie, permettant à la fois de poser le regard d'un Français sur la société américaine telle qu'elle peut être perçue par les Américains eux-mêmes et par les Français qui résident là-bas, mais aussi le regard que les Américains posent sur notre culture et sur notre monde politique, particulièrement sur Nicolas Sarkozy, puisque l'histoire que Dubois nous propose se déroule finalement entre février 2007 et janvier 2008 si l'on en croit les références politiques citées. Et l'on touche là à l'une des caractéristiques narratives que j'apprécie chez Dubois, à savoir sa capacité à ancrer son roman dans le contexte politique et économique du moment : il n'hésitera pas à éviter la crise économique des subprimes, à parler des élections présidentielles ou à placer son héros en plein coeur de la grève des scénaristes dont nous avons tous perçu les conséquences avec des saisons de séries diminuées de quelques épisodes en 2008.

A côté de ça, j'ai trouvé qu'il manquait un je ne sais quoi à cette histoire qui m'aurait fait m'y plonger avec plaisir et sans pousser un léger, très léger, soupir avant de reprendre le cours de ma lecture. Peut-être suis-je trop jeune pour comprendre les interrogations, la remise en question qui s'opèrent chez Paul Stern au fil des pages. Peut-être que mon expérience personnelle me fait dire que la fuite ne résout pas tous les problème comme semble l'imaginer le héros avant de se rendre compte qu'il n'en est rien. Peut-être les romans français contemporains sont-ils tout simplement un peu trop contemplatifs, un peu trop centrés sur l'évolution de la vision du monde et de la vie du personnage principal pour que j'y adhère totalement...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Au bout de cent pages à peine, j'ai renoncé à poursuivre ma lecture, la faute à un manque d'actions.
Le roman traîne trop en longueur avec un personnage principal coincé entre un père qui perd le nord et une femme dépressive. Rien de très transcendant, même lorsque Paul le toulousain part vivre quelques temps à Hollywood pour un projet cinématographique. Il ne se passe pas grand chose, en tout cas dans les cent premières pages. Dommage car j'aime bien l'auteur. On est loin du truculent "Vous plaisantez monsieur Tanner".
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Je n'ai pas bien compris ce que l'auteur voulait exprimer dans ce récit.

Le narrateur, sans être antipathique, n'est pas un personnage très intéressant ; que veut-il ? que souhaite-t-il ?

En revanche son père est un personnage plutôt antipathique : pendant la grande majorité de sa vie il a été un personnage un peu falot et surtout "menteur" :

"Que tu saches que ton père était un athée. Un putain d'athée depuis toujours."

"A propos de ta mère, il faut que je te dise autre chose. Voilà je ne l'ai jamais aimée. Je veux dire vraiment aimé."

Puis enfin à 75 ans, après avoir hérité de son frère aîné et haï, il se transforme en vieux nouveau riche plutôt déplaisant.

les personnages américains ont un côté un peu sympathique Selma, WalterWHITMAN et surtout Edward WALDO-FINCH, mais leur vie "hollywoodienne" n'a rien pour faire rêver.

En conclusion pour moi un livre qui laissera peu de trace.....
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je me suis un peu ennuyée, contente d'avoir terminé pour passer à autre chose. C'est pas mal mais sans plus.
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Même si le narrateur emporte assez rapidement notre adhésion car, à aucun moment, il n'est dupe du « cinéma » qui l'entoure, le récit s'enlise à mi-parcours, à mesure que le scénario de Paul Stern patine. L'auteur surligne à gros traits, les lancinantes ruminations du héros sur le « réel », L.A. ne serait donc que pure fiction où chacun jouerait un rôle ? Jean-Paul Dubois, en véritable connaisseur des Etats-Unis, use et abuse des clichés sur L.A. avec plus ou moins de bonheur. Les happy few y soignent leurs maux à coup de parties, d'orgies sexuelles, de « substances » et autres remèdes new age, poncifs qu'un Bret Easton Ellis ne renierait pas. le récit brille néanmoins grâce à quelques trouvailles dont un habile système de vases communicants : à mesure que Selma sombre, Anna elle, semble mystérieusement refaire surface...
Lien : http://lameraboire.over-blog..
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Un livre somme toute étrange même si le personnage principal est attachant et porte un regard plutôt cynique et tendre sur sa vie, sa famille.
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Jean-Paul Dubois est un de mes auteurs préférés. Aussi ai-je donc commencé ce roman avec enthousiasme. Ça débute bien, le premier chapitre est accrocheur, on retrouve l'humour de l'auteur. Mais ensuite, que dire, sinon que je me suis profondément ennuyé. Bien des longueurs. Pas de personnages attachants. Une histoire sans grand intérêt, qui tourne en rond. Bref j'ai abandonné au beau milieu du livre.
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