Parfois je ris tout seul

Décalé désopilant.

Ce court ouvrage se compose d'anecdotes issues du quotidien. Parents, femme, enfants, maîtresses, sport : Jean-Paul Dubois évoque de brefs instants de vie avec pour apparente ligne directrice cette "politesse du désespoir" évoquée par Boris Vian.
On le range souvent à côté de Pierre Desproges ou de Jean-Louis Fournier, aussi m'attendais-je à rire de bon coeur.
Ce ne fut pas vraiment le cas. Non pas que l'ennui m'ait fait reposer le livre, j'ai bien souri à la lecture de quelques histoires mais globalement, j'ai trouvé le contenu plutôt lourd (ou trop léger, tout dépend de quel point de vue on se place).
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« Parfois je ris tout seul » Jean-Paul Dubois (Point, 150 minuscules pages)
Moi aussi, parfois, je ris tout seul. Mais rien à rire avec JP Dubois !!!
140 pages (la première est la moins mauvaise), ou demi-pages, ou quarts de page, pour autant d'insipides ou fadasses anecdotes, souvent les plus mauvaises blagues du café du commerce… Et quand l'auteur essaie de faire vibrer une vraie corde sensible ou émouvante, ça fait splatch. Desproges et Beckett doivent se retourner dans leur tombe de voir leur nom associé à tout ce papier gâché. Il y a bien longtemps que je n'avais pas laissé tomber un bouquin au premier tiers…

Un grand régal de chroniques dont le ton me fait penser à Desproges et John Fanté. Humour noir, anticonformisme, caustique.

Parfois je voulais abandonner ce livre, quand un texte était trop dérangeant, mais je le reprenais pour voir où Jean-Paul Dubois voulait en venir. Je ne l'ai pas regretté, certains textes sont déjantés ou drôles et d'autres très profonds.
Qu'il aborde des sujets comme l'amour ("Triste"), les tondeuses à gazon, la solitude ("téléphone", "Heures") le deuil ("Ligne"), les parents ("Fils"), Jean-Paul Dubois sait nous toucher.

Voici aujourd'hui un petit livre très court à lire comme on déguste un bon vin ou une tasse de thé, selon. Une petite parenthèse dans le quotidien. On picore un texte, on en grignote un autre, on feuillette, fait glisser les pages entre les doigts et surtout on s'amuse. Parfois je ris tout seul…
Parfois aussi j'ai été touchée par ces quelques mots qui en disaient si longs…
Jean-Paul Dubois explore les minuscules dans leur banalité pour les mettre en lumière.
Un petit recueil de textes insolites à dévorer sans modération.

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Ce livre d'un auteur que j'aime beaucoup me fait un peu penser à "Paroles" de Prévert. Des petits textes, quelquefois quelques lignes , sur des choses du quotidien, de l'humour, (noir parfois,) du drame, de la réflexion, tout cela dans un livre qui se lit en 2 heures mais duquel nous gardons un heureux souvenir.

J'aime beaucoup cet auteur… j'avais bien particulièrement apprécié Vous plaisantez, monsieur Tanner
Lien : http://www.urbanbike.com/ind..

150 billets d'humeurs, une demi page à chaque fois, des instantanés parfois absurdes, cocasses, tristes, furieusement drôles aussi !
Inclassable et étrange, ça a totalement fonctionné sur moi !
C'est court et percutant, comme des photographies de la mémoire ou de l'instant présent. Bizarrement, on arrive à visualiser, à s'imaginer "à la place de" A comprendre le ressenti rendu... en quelques lignes à peine.
J'ai éclate de rire à plusieurs reprises. Ça se lit vite mais on garde une empreinte.
Bref, j'ai aimé !

Ceci n'est pas un roman, le titre n'annonce rien.
C'est une succession de réflexions, de petits mots, de pensées saugrenues, de situations drôles, tristes ou déconcertantes.
Humour, cynisme et poésie s'y retrouve parfois!
Une lecture facile, rapide.