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Thérèse Chatelain-Südkamp (Traducteur)
EAN : 9783822809600
96 pages
Taschen (12/03/2001)
4/5   2 notes
Résumé :
Georges Seurat s'est éteint en 1891, alors qu'il n'avait que 32 ans, mais au cours de sa brève carrière, dix ans à peine, il a révolutionné la technique en peinture, été le fer de lance d'un nouveau mouvement, le néo-impressionnisme, et conféré une rigueur scientifique à ses recherches sur la couleur dont l'influence considérable se fait encore sentir aujourd'hui.

Pendant ses études aux Beaux-Arts, Seurat a lu le livre de Chevreul de 1839 sur la théo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Voilà une magnifique présentation du peintre Georges Seurat et de son oeuvre. C'est avec beaucoup de minutie que l'auteur scrute les sources d'inspiration du peintre, tant de ses contemporains que des maîtres anciens, mais surtout il nous fait cheminer pas à pas dans ses recherches, scrutant et commentant oeuvre après oeuvre sa démarche et l'évolution de sa techniques. C'est passionnant.
De plus, je ne m'étais jamais vraiment intéressée à ce mouvement des pointillistes dont pour moi le représentant était d'abord Signac, si bien que j'ai découvert grâce à cette lecture (qui incite au surf) des oeuvres de toute beauté, de Henri Edmond-Cross par exemple ou Theo van Rysselberghe, et nombre de Signac que je ne connaissais pas…
Il n'est pas difficile de deviner que l'auteur de cet intéressant ouvrage est peintre lui-même, et généreux de surcroît, il nous donne au passage de bonnes petites leçons d'analyse en peinture.
Juste un petit reproche, ce n'est pas commode de consulter souvent les oeuvres plusieurs pages plus loin du commentaire, mais bon, on ne sera pas trop exigeant vu le rapport qualité-prix de Taschen.
Une lecture qui donne envie de se précipiter sur une expo d'urgence.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Henri de Régnier a fait un portrait de Seurat, le plus ressemblant de tous selon Fénéon :

« Seurat, une âme ardente et haute était en vous…
Je me souviens. Vous étiez grave, calme et doux,
Taciturne, sachant tout ce que la parole
Gaspille de nous-mêmes en sa rumeur frivole.
Vous écoutiez sans répondre, silencieux
D’un silence voulu que démentaient vos yeux
Mais si votre art était sujet de la querelle
Un éclair animait votre regard rebelle,
Car vous aviez en vous, conçu avec lenteur,
Seurat, votre obstination de novateur
Auprès de quoi rien ne prévaut et rien n’existe
Cette obstination qui fait le grand artiste. »
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Blanc expliquait le principe du mélange optique en prenant comme exemple le plafond de la bibliothèque au Palais du Luxembourg, peinte par Delacroix de 1845 à 1847. Selon lui, les merveilleux mélanges de couleurs résultaient du fait que Delacroix avait appliqué de petites touches complémentaires sans les mélanger. Stimulé par cette réflexion, Seurat analysa lui-même neuf tableaux et esquisses de Delacroix et recopia les passages importants de la monographie sur le Delacroix d’Achille Piron, parue en 1965. Il ne fait aucun doute que Seurat a étudié la technique des hachures sur les décorations murales de Delacroix dans l’église parisienne de Saint-Sulpice pour la développer dans sa peinture. Ainsi Seurat trouva-t-il dans la « Grammaire » de Charles Blanc une première confirmation que l’art était fondé sur des lois objectives.
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Il y a toujours dans un tableau un point lumineux, mais il doit être unique. Vous pouvez le placer où vous voudrez : dans un nuage, dans la réflexion de l’eau ou dans un bonnet ; mais il ne doit y avoir qu’un seul ton de cette valeur.
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Après de longues années durant lesquelles il ne fut pas estimé à sa juste valeur ou fut tout simplement oublié, nous avons réappris à ne pas considérer l’œuvre de Seurat comme l’héritage d’un esthète cérébral qui n’a pas obtenu tout ce qu’il désirait, mais comme une contribution capitale au traitement de la peinture en tant que « science picturale » que le XXe siècle a su faire fructifier de différentes manières (dans la peinture analytique, radicale ou essentielle par exemple).
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Lorsque Millet exposa son célèbre tableau Les Glaneuses au Salon de 1857, il déclencha un véritable tollé de la part des critiques et du public. On y voyait un affront, un doigt accusateur sur la misère du prolétariat des campagnes, une interprétation exagérée de sa condition.
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