Nouvel opus de la collection découvertes Gallimard dont l'objet d'intérêt est Signac. Ce livre nous dévoile un homme à la conscience politique, amoureux de la mer et surtout des bateaux. Il hésitera longtemps entre écriture et peinture. Il ne cessera d'ailleurs jamais vraiment d'écrire même si la peinture fut sa grande passion. Il choisit de suivre Seurat dans le pointilliste et au fur et à mesure créera son propre style avec des touches plus grandes et vibrantes.
Ce livre m'a fait découvrir des oeuvres de lui que je ne connaissait pas comme les marines qu'il peint à Concarneau après la mort de son ami Seurat. Comme tous ceux de la collection, il est extrêmement bien documentés et comporte des documents d'époque en annexe. Néanmoins, je reste un peu sur ma faim. Les tableaux ne sont jamais vraiment analysé commentés, j'ai l'impression que le livre reste à la surface des choses.
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l'effigie de Feneon déploie selon les termes qu'il a lui même appliqués à la peinture de Signac "un art à grand développement décoratif, qui sacrifie l'anecdote à l'arabesque, la nomenclature à la synthèse, le fugace au permanent, et dans les fêtes de prestiges, confère à la nature que lassait à la fin sa réalité précaire, une authentique réalité.
Anne Distel et Barthélémy Jobert en interview sur France Culture