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4,08

sur 578 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Murena n'est pas une série récente mais c'est une série toujours en cours avec un jean Dufaux au scénario et Philippe Delaby pour une graphisme d'une précision diabolique, rappelant les meilleurs péplums de mon enfance.

L'intrigue se déroule à Rome sous le règne de l'empereur Claude. Mais la véritable héroïne est sa femme, la belle, cruelle et machiavélique Agrippine, mère de Lucius Domitius Néro, futur empereur Néron.

Tout commence dans une arène où les gladiateurs et les esclaves doivent divertir le peuple mais aussi la noblesse romaine qui est parfois blasée, distante, accordant peu d'importance à la vie de ces sous-hommes.

Très vite, les différents protagonistes sont présentés : Agrippine, bien sûr, le futur Néron, l'empereur Claude, son fils Britannicus, Sénèque , précepteur de Néron mais aussi Lucius Murena ....

C'est une époque où les complots sont multiples afin de s'emparer du pouvoir. Complots, intriques nous sont servis les uns après les autres. Les deux auteurs s'appuient sur des faits historiques et brodent autour. le contexte historique est bien posé et les deux auteurs peuvent développer la psychologie de leurs personnages.

Le graphisme de Philippe Delaby est très précis, très méticuleux tant pour les personnages que pour les paysages. le travail sur les visages permet au dessinateur de montre toutes une palette d'expression. La cruauté d'Agrippine est parfaitement mise en évidence. J'ai aussi apprécié les jeux liés à l'éclairage avec une alternance d'ombres et de lumières qui renforcent les traits des personnages. Delaby nous propose une variété de plans en jonglant entre les plans rapprochés, les vues de groupes, les gros plans.

Les vues des monuments romains sont particulièrement soignées tant pour les extérieurs que pour les cènes en intérieur. Les paysages de la campagne romaine sont très réalistes. Les couleurs sont parfois lumineuses ou très sombres pour les scènes nocturnes.

L'intrigue est posée, le lecteur que je suis est en attente et je vais lire les autres tomes dans la foulée.

Très belle ouverture de série.
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Très très belle découverte !

On est plongé en 54 dans l'empire romain. On découvre alors les histoires de trahisons, méfiance et autre jalousie qu'amène le goût du pouvoir.

J'ai adoré cette bd qui me donne vite envie de lire la suite !

Un peu moins fan des dessins même si ils retranscrivent très bien l'histoire et les propos.
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Néron est l'un des empereurs romains les plus connus. A la lecture du premier tome, on peut se dire que Murena raconte sa vie. Pour un lecteur qui ne connaît que quelques anecdotes sur Néron, la lecture de cette bande dessinée peut être très instructive sachant que d'après les notes de bas de page, les faits principaux sont bien historiques.
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Rome antique, 1er siècle de notre ère.
Néron et Lucius Murena sont amis.
Claude l'empereur est marié en seconde noces avec Agrippine, championne des complots, qui a fait adopter par Claude son fils Néron. L'empereur entretient une relation avec Lollia Pauline, mère de Murena.
Britannicus est le fils légitime et, donc, descendant direct de l'empereur Claude.
Qui a lu Racine est au fait de l'histoire.

L'album commence par un combat de gladiateurs dont un nubien sort vainqueur et gracié par Claude. le nubien obtient sa grâce suite à l'intervention de Britannicus et devient, donc, le protecteur du jeune homme.
Ce nubien aura, au fil de la série, un rôle prépondérant à jouer.

Cet album, et la série qui en découle, est certainement ce qui se fait de mieux sur cette période.
L'album est fastueux, élégant, beau à regarder et à toucher. L'agencement et la pagination sont remarquables pour la lecture.
Le scénario est aussi proche que possible de la vérité historique et le texte se lit facilement. Un glossaire en fin d'album aide le lecteur pour certains termes de l'époque. Un bémol l'écriture manuelle des bulles est parfois difficile à appréhender.
Quant au dessin, c'est une réussite absolue. le crayon est figuratif, mais un figuratif attractif, attirant à l'oeil, ce qui fait qu'il appelle la relecture pour le plaisir des dessins.
Si je devais m'imaginer cette période, c'est ainsi que je la penserais, y compris pour les vêtements, les édifices, les moeurs, les sculptures, l'ambiance, les fêtes, etc.
C'est une réussite.
Je conseille aux amoureux de l'histoire et à ceux des BD's également cela va de soi.
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J'avais plusieurs fois entendu parler de cette BD et lu quelques billets la concernant et je voulais prendre mon temps pour la découvrir. C'est chose faite avec le premier tome. La pourpre et l'or nous emmène directement sous le règne de l'empereur Claude, de ses deux fils britannicus et Néron ainsi que de la trop ambitieuse Agrippine. Au milieu de tous ces personnages politiques un brin déséquilibrés et paranoiaques, nous découvrons Lucius Murena, jeune patricien et ami de Néron, embarqué comme les autres dans les intrigues de la politique et du pouvoir.
A travers certaines planches, j'avais la sensation de retrouver l'ambiance de la série Rome, produite par HBO entre 2005 et 2007 et que je ne peux que conseiller.
Je pense lire tranquillement la suite de cette BD!
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Nul besoin de présenter cette série culte qui associe une merveille de dessin de feu Philippe Delaby avec la rigueur et le sens de conteur du prolifique Jean Dufaux.
Les arcanes des jeux politiques à la tête de empire romain n'auront plus de secret pour vous et vous serez pleinement immergé dans l'ambiance opulente mais pesante autour de l'empereur Claude, bon administrateur mais sans doute moins puissant et impitoyable que ces prédécesseurs...
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Début d'une série passionnante au niveau de l'Histoire car on pénètre dans les arcanes de la prise de pouvoir de Néron. le graphisme de Delaby est exceptionnel.
Le seul petit point négatif, à la rererelecture de cette BD, est la colorisation qui est un peu moins bonne sur les premiers tomes, sans doute due aux méthodes de l'époque.
Durant toute cette saga, on suit Murena, jeune patricien, fils de Lolia, dernière maitresse en date de l'empereur Claude. Il était si amoureux qu'il souhaitait répudier Agrippine et reprendre comme héritier légitime Brittanicus. ce qui provoqua sa mort et celle de Lolia.
On y croise pléthore de personnages historiques de prés : Néron, Agrippine, Pétrone, Sénèque, Pallas...
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Quelle entrée en la matière, c'est le cas de le dire. Cela faisait un petit moment que cette saga me faisait de l'oeil et la conclusion que je tire de l'achèvement de cette lecture se résume en une question (rhétorique certes, mais question quand même) : "mais pourquoi diable ai-je attendu si longtemps avant de me plonger corps et âme dedans ?".

Notre duo de choc belge enfonce les portes de l'Histoire avec l'art et la manière et amorce ici une épopée des plus prometteuses. Jean Dufaux se montre à la fois précis dans sa connaissance de la Rome antique (focalisée ici sur la dynastie judio-claudienne) mais également des plus habiles pour signer un scénario retors ne bafouant pas les grands récits et mythes de cette fascinante civilisation disparue. Bienvenue dans l'antre sanglante des machinations les plus viles où la perfidie règne en maître.

Philippe Delaby complète à merveille son acolyte aux dessins en couchant sur le papier des planches vivantes, grâce à un coup de crayon agile et précis, dont le style old school ravira les nostalgiques du célèbre Alix (je sais cela ne nous rajeunit pas, hélas). Côté hémoglobine, pas de panique même si on s'intéresse à une ère bestiale, on est loin des gerbes sanguinolentes que l'on peut facilement rencontrer de nos jours dans la BD contemporaine, même si la candeur d'un Papyrus n'est pas non plus de mise.

Amoureux de l'Histoire et plus encore de la Rome antique, adeptes des péplums sauce Gladiator ou Spartacus , amateurs de BD façon Alix ou encore Les aigles de Rome, ou plus simplement curieux et aventuriers de tous horizons, laissez-vous tenter par cet éminent théâtre des desseins les plus sombres. Tiens, j'aimerais bien me replonger dans Game of Thrones.
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Avis portant sur la série:

Murena est produit par un scénariste très talentueux à savoir Dufaux et un dessinateur hors-paire: Delaby. Murena est un somptueux péplum riche en rebondissement tragiques. L'une de ses grandes forces est de coller scrupuleusement à la réalité historique et de la rendre palpable et émouvante.

Le premier cycle "celui de la mère" raconte l'histoire de la jeunesse de l'empereur Néron dans la Rome antique. L'empereur Claude est tombé amoureux d'une jeune femme, délaissant ainsi la terrible Agrippine et son fils adoptif, le futur empereur Néron. Agrippine n'aura de cesse que de faire reconnaître son fils comme unique héritier de l'empire et s'opposer à Brittannicus. Elle sera prête à tout même à tuer ceux qui barrent la route au chemin du trône.

Néron est un jeune homme écrasé par le poids de sa mère, il se soumet à tout ce qu'elle prévoit pour lui, jusqu'à être complice du plus terrible des actes. Devenu empereur, ce dernier prend conscience des véritables motivations de sa mère au point d'ordonner son assassinat. Mais avant de disparaître, Agrippine élabore une dernière machination: placer Néron entre les griffes de l'inquiétante Poppée.

Le second cycle "celui de l'épouse" explore les années où Néron est enfin parvenu à se soustraire de l'emprise de sa mère et où il règne sans partage sur l'Empire mais où il a succombé aux charmes vénéneux d'une femme encore pire que sa défunte mère. Son meilleur ami Murena apprendra à ses dépens qu'il n'est pas bon de rester près du pouvoir. Néron va sombrer petit à petit dans la folie que lui connaissons attisée par son épouse Popée.

Pour autant, l'auteur ne le considère pas comme un personnage tout noir. Il y a comme une espèce de réhabilitation à un moindre degré que l'on ressent par exemple dans le tome 7 où l'on découvre qu'il a véritablement de la peine après la mort de sa fille unique. On voit également qu'il n'a pas allumer le feu dans Rome ce que je croyais véritablement d'après ce qui en avait été dit jusqu'à présent. Oui, le récit de sa vie réserve quelques surprises de taille !

Le troisième cycle est "celui de la mort" et commence véritablement avec le tome 9 à savoir les épines qui sera le dernier dessiné par le regretté Philippe Delaby. On le regrettera beaucoup car il a porté cette série sur des sommets historiques.

Autant dire que le tome 10 était particulièrement attendu 4 ans après le dernier. Il fallait prendre la relève de l'excellent dessinateur Philippe Delaby. Pas facile vu le niveau graphique de ce dernier qui frisait avec la perfection. Je n'ai pas été déçu par Théo qui a repris le flambeau avec honneur. C'est la série qui en dépendait véritablement. Il apporte une autre touche tout aussi intéressante. Son dessin est certes un peu plus anguleux et sans doute un peu moins perfectionniste. Cependant, il y a une parfaite maîtrise des corps et des décors tout en assurant un cadrage digne de ce nom à cette production. Une bonne idée que cette tête de cochon pour un banquet assez prometteur. le récit est relancé par la perte de mémoire de Murena qui va se retrouver mêler à un complot visant à tuer l'empereur.

Je considère cette série comme un réel chef d'oeuvre tant par le dessin qui frise la perfection que par la psychologie de ses personnages. Les luttes intestines sont montrées dans toute leur dureté. Tous les coups sont permis pour des personnages dévorés par la passion du pouvoir, ce dernier les poussant à accumuler trahisons et crimes!

Une BD « culte » même si le personnage du héros portant le nom de la série pourrait être plus étoffé. Il est vrai que c'est le seul personnage principal de la série à être fictif. Murena est tout à tour témoin et acteur de l'existence mouvementée de Néron.

C'est du grand art! de loin, une des meilleurs BD historique avec un souci du réalisme qui imprègne chaque case des albums jusque dans ses moindres détails. Bref, Murena restitue dans toute sa splendeur, sa violence et son horreur le règne de Néron. Une captivante et prodigieuse leçon d'histoire!

Note Dessin : 5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.75/5
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Les scènes de la Rome antique sont bien dessinées, les têtes des personnages sont eux, passablement représentées et parfois affreuses. Par contre l'histoire d'Agrippine et l'intrigue pour les assassinats présentent un bon intérêt.
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