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EAN : 9782908650242
223 pages
Aubéron (01/06/1995)
4.18/5   11 notes
Résumé :
Voici un témoignage exceptionnel, un livre très simple, beau comme une évidence. Composé d'une suite de "petits faits vrais" comme les appréciaient aussi bien Giono que Stendhal, il retrace quelques étapes de la vie d'un jeune médecin qui, en 1937, sous-lieutenant démobilisé, choisit pour y accomplir sa vocation une région de montagne reculée, la vallée de Saint-Etienne-de-Baïgorry, au Pays Basque. Les visites aux malades, les accouchements, l'assistance à ceux qui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un témoignage unique,celui du docteur Dufilho qui fut médecin au pays basque de 1937 à 1953.
C'est une rencontre avec un basque, lors de son service militaire , qui décida de la destinée du médecin de campagne.Il ignorait tout de ce pays mais son désir d'autonomie, son sens des responsabilités, son goût à vaincre les difficultés le décidèrent à tenter l'aventure.

"...aucun jeune médecin n'a osé s'y installer...ce pays est trop dur, trop pénible.La plupart des maisons sont très éloignées dans la montagne.Le médecin ne peut les atteindre qu'à cheval ou à mulet..."

Un livre merveilleux, pétri d'humanité que je garde en bonne place, car c'est un privilège de pouvoir se rapprocher un instant par la lecture de gens si rares qu'ils en sont précieux .
L'auteur partage son aventure en la narrant dans un style empreint de vivacité autant que de profondeur et de sensibilité.
C'est aussi un livre d'histoire :celle de l'époque en toile de fond bien sûr mais aussi, l'histoire des "petites gens",oubliée ou méconnue :

"Dans beaucoup de maisons, un grand-père, un père...s'étaient expatriés tout jeunes en Amérique du Nord...ils avaient vécu dans les prairies du Far West, dans la solitude de leur exil volontaire, à la recherche de pâturages, avec leurs chevaux et leur chiens...."

Une maison ,une histoire.

Et, bien sûr, en bon médecin, il n'oublie pas d'informer le lecteur sur les pathologies qu'il a dû affronter .
Originaire de Gascogne, le docteur Dufilho s'y retira et commença à rédiger ses mémoires en 1971.
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Un des plus beaux livres sur le ¨Pays basque. Paru en 1978 il est devenu un classique. En le lisant on comprend pourquoi.

Témoignage d'un médecin qui exerçait dans la vallée frontalière de l'Espagne très escarpée de Baïgorry dans des conditions difficiles, parfois extrêmes, c'est aussi un vibrant hommage aux Basques et aux beautés de leur pays. Anecdotes, petits faits vrais, drôles, souvent tragiques se succèdent et l'auteur par ses réflexions et méditations sur les hommes qu'elles lui suggèrent atteint à l'universel.

Tous les parents, tous les grands-parents qui ont des enfants ou petits-enfants qui vont devenir médecins devraient leur offir ce livre propre à susciter des vocations, à cette époque où les campagnes et les montagnes ne trouvent plus de médecins pour s'y installer....
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Passionnant témoignage de la vie d'un médecin de campagne au Pays Basque au XXeme siècle. Incroyable de découvrir dans quelles conditions il devait travailler à une époque pourtant pas si lointaine !
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Quand on connais Baïgorry et la vallée des Aldudes, on ne peut qu'apprécier ce plongeon dans le passé de cette merveilleuse région
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quelles que soient les conditions morales dans lesquelles j'intervenais dans les maisons les plus isolées,j'étais toujours surpris de l'ordre et de l'organisation de la femme.
Elle aimait et entretenait son linge.C'était pour elle un culte.
L'armoire était le symbole du foyer.
Il me suffisait de lui demander des serviettes et des draps pour qu'elle ouvre l'armoire en cerisier pleine de piles nettes de linge qui sentait bon.
Il n'y avait pas de fanfreluches, ni de fantaisie, mais du beau linge bien lavé et bien repassé.
Une telle prévoyance, un tel goût pour la maison allait de pair avec la conscience de la véritable valeur des objets, c'est-à-dire de la somme d'efforts et de restrictions qu'ils représentaient dans leur budget.
L'argent qu'on n'a pas gagné soi-même ne signifie rien...
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