Lecture de Catherine Dufour : une création originale inspirée par les collections de la BIS.
Ce cycle est proposé depuis 2017 par la BIS en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature (MéL). Un mois avant la restitution, l'écrivain est invité à choisir un élément dans les fonds de la BIS. Lors de la rencontre publique, « le livre en question » est dévoilé. Chaque saison donne lieu à la publication d'un livre aux éditions de la Sorbonne "Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne".
Catherine Dufour/5
2 notes
Résumé :
Pour la première fois de sa vie, Claude se regardait vraiment dans sa glace. Sous le néon de la salle de bains, son reflet grumeleux de boutons lui adressait un regard fixe de poisson mort qui ne lui apprenait rien. Elle aurait pourtant bien voulu savoir comment elle se sentait. À force de fixer ce visage aussi immobile qu'une flaque de dentifrice, une baudruche d'angoisse commença à gonfler dans sa gorge. Elle se détourna du miroir, prit sa brosse à dents, la consi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Petite précision : il y a erreur sur le titre, l'immaculée conception étant ici confondue avec la conception virginale ! Même les bons catholiques s'y perdent, alors on n'en voudra pas à une maison d'édition et une auteuse de ne pas vérifier leurs livres. Hum…
Oh et puis il n'y a pas mort d'homme, comme on dit. D'ailleurs il n'est question d'homme ni dans l'une, ni dans l'autre : l'immaculée conception désigne la femme conçue sans péchés, ce qui est différent d'être enceinte sans homme (et concerne directement ceux qui auront encore envie de lire cette longue nouvelle après avoir lu ma critique !)
Il me semble que cette bourde ne soit pas volontaire. Ce livre n'est même pas anti-religion, même s'il y a deux ou trois piques "standard". Ou alors au 3 ème degré ?
Cette histoire - longue nouvelle - est hélas grossière, comme le personnage principal qui est une pauvre fille complètement neuneu et sans personnalité. Il ne se passe strictement rien d'autre que des consultations médicales et des considérations physiques. le tout est glauque, écrit sans relief, pour un récit vraiment lamentable. Même la chute est ridicule et convenue.
Ayant particulièrement apprécié le roman noir "le goût de l'immortalité", j'ai foncé pour lire d'autres titres de l'autrice. Je tenterai peut-être un livre où elle est comparée à Pratchett. Mais si son humour légendaire (à Dufour, pas Pratchett) est comme dans cette nouvelle, alors il n'est pas pour moi. J'ai souri une fois, le reste des mauvaises péripéties n'était pas drôle du tout.
Tiens je vais relire Hôpital Nord de Jean-Pierre Andrevon, ou les hommes en blanc de Serre - il y a plus d'images - qui sont au moins des bouquins rigolos !
La question qui se pose désormais est : peut-on vraiment tout publier d'un auteur, y compris ses mauvais textes ? Ca ne coûte pas grand-chose en version numérique et c'est donc tentant, mais peut énormément nuire à la réputation de la maison d'édition (et de l'auteur). Que l'intégrale d'un auteur soit publiée, soit. Mais les lecteurs savent qu'ils peuvent tomber sur du n'importe quoi !
Lien : https://www.patricedefreminv..
Oh et puis il n'y a pas mort d'homme, comme on dit. D'ailleurs il n'est question d'homme ni dans l'une, ni dans l'autre : l'immaculée conception désigne la femme conçue sans péchés, ce qui est différent d'être enceinte sans homme (et concerne directement ceux qui auront encore envie de lire cette longue nouvelle après avoir lu ma critique !)
Il me semble que cette bourde ne soit pas volontaire. Ce livre n'est même pas anti-religion, même s'il y a deux ou trois piques "standard". Ou alors au 3 ème degré ?
Cette histoire - longue nouvelle - est hélas grossière, comme le personnage principal qui est une pauvre fille complètement neuneu et sans personnalité. Il ne se passe strictement rien d'autre que des consultations médicales et des considérations physiques. le tout est glauque, écrit sans relief, pour un récit vraiment lamentable. Même la chute est ridicule et convenue.
Ayant particulièrement apprécié le roman noir "le goût de l'immortalité", j'ai foncé pour lire d'autres titres de l'autrice. Je tenterai peut-être un livre où elle est comparée à Pratchett. Mais si son humour légendaire (à Dufour, pas Pratchett) est comme dans cette nouvelle, alors il n'est pas pour moi. J'ai souri une fois, le reste des mauvaises péripéties n'était pas drôle du tout.
Tiens je vais relire Hôpital Nord de Jean-Pierre Andrevon, ou les hommes en blanc de Serre - il y a plus d'images - qui sont au moins des bouquins rigolos !
La question qui se pose désormais est : peut-on vraiment tout publier d'un auteur, y compris ses mauvais textes ? Ca ne coûte pas grand-chose en version numérique et c'est donc tentant, mais peut énormément nuire à la réputation de la maison d'édition (et de l'auteur). Que l'intégrale d'un auteur soit publiée, soit. Mais les lecteurs savent qu'ils peuvent tomber sur du n'importe quoi !
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