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3,48

sur 410 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tome 2 de la trilogie de L'Emprise, ce quinquennat confronte ses protagonistes à la conquête puis à l'exercice du pouvoir. Les liaisons dangereuses entre politique, économie et espionnages se tendent un peu plus encore. Plus que du cynisme, le pouvoir absolu implique surtout une violence absolue, inévitable non dénuée de désillusion. Launay, maintenant président, pensait pouvoir agir sur le monde alors qu'il se révèle être prisonnier de son statut et subit ses alliances…
Marc Dugain peaufine son analyse, affute ses arguments et c'est brillant. Cependant, il oublie un peu ses personnages en cours de route. Moins incarnés, ses points de vue s'enchaînent mécaniquement les uns aux autres, une certaine distance s'installe au détriment d'une tension dramatique qui avait fait le sel du premier tome.

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J'ai vu ce livre, le titre m'a accroché et j'ai commencé à lire "Quinquennat" sans me poser de question, sans savoir qu'il était le tome 2 d'une trilogie. Evidemment, je me suis retrouvé parachuté dans un récit dont je ne connaissais ni les tenants ni les aboutissants. Ma lecture a été assez pénible, avec les nombreux personnages et diverses actions parallèles (qui ont des difficultés à se croiser). C'est un thriller politique dont le ressort principal est donné par la quatrième de couverture: l'élection difficile De Launay à la présidence de la République et sa rivalité avec Lubiak (qui voudra devenir calife à la place du calife); la femme De Launay, brusquement atteinte de cécité, a de l'importance. Mais les agents secrets et des hommes de l'ombre dans la société civile jouent aussi un rôle crucial. Un journaliste d'investigation mène une enquête sur des sujets sensibles.
Derrière cette fiction (qui est peut-être un roman à clés), le but essentiel de Marc Dugain est de fustiger l'ensemble des politiciens français. Pour lui, toute leur action est exclusivement sous-tendue par l'ambition et la soif de pouvoir personnel (of course), mais aussi par le cynisme, la corruption, le perversité et les coups (très) tordus. Ils nous inspirent des impressions dont le spectre va de l'antipathique (Launay) à l'affreux (Lubiak). Aucun ne peut racheter les autres. Evidemment je ne suis pas assez naïf pour croire que nos hommes politiques sont des enfants de choeur, mais je trouve que l'auteur y va fort, là ! Il attise les tendances nihilistes de certains Français.
Je n'ai pas non plus apprécié l'écriture de Dugain. Il y a des ellipses, des coq-à-l'âne et aussi, au sujet de la politique, des propos sentencieux qui veulent tout dire et rien dire. Il y a également des phrases qui m'ont laissé perplexe ou pantois, par exemple: « Sa confiance en Lorraine, qu'il avait bâtie comme un muret en pierre protégeant un rang de tomates des vents salés, s'était effondrée » (p. 228). Je n'aime pas…
Dans des romans antérieurs de Dugain, j'avais un peu remarqué ces défauts et ces outrances, mais je les trouve vraiment dominantes dans "Quinquennat". L'ayant péniblement achevé, je renonce donc à lire le tome 1 et le tome 3.
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Seconde partie de la trilogie de l'Emprise. Roman un peu plus intéressant que le premier volume. Un peu moins de poncifs et de clichés, un peu moins de comparaison et de références "intellos" voulant donner une dimension de profondeur. Bref lecture un peu plus plaisante, mais ce n'est pas un chef d'oeuvre pour autant. Contrairement au premier tome, et là ou Marc Dugan s'était planté, cette fois-ci il se contente dans ce second tome à raconter une histoire, un thriller politique agréable à lire.

Petite bouffée intellectuelle interessante :
"Voyez vous jeune homme, il y a longtemps que je me suis affranchi de la question de l'heure, comme de celle du temps. Ce sont des notions pratiques qui ne me concernent pas. Rapport à Hermann Hesse, je dirai que l'homme est un passage entre la nature et l'esprit, une expérience divine de mettre un peu de spiritualité dans l'univers. L'expérience n'est pas concluante et il ne sait pas comment s'en sortir. L'humanité se remet à croire en lui, le plus souvent pour de mauvaises raisons. Mais l'esprit permet des choses que la nature n'a prévue chez aucune espèce, y compris de détruire cette nature. Moi, je suis optimiste, je crois que tout cela va s'arrêter. Quand la terre sera trop petite et qu'on sera trop nombreux à être trop cons, on va essayer de migrer. Là je crains que le souverain dise "Ca suffit, vous m'avez pourri une planète, pas deux." Reste aussi, l'hypothèse que le souverain soit une création de l'esprit, que la nature aille naturellement vers l'esprit par le jeu de l'évolution. le jour où toutes les espèces en seront au stade de l'esprit, il risque d'y avoir du sport dans l'univers, moi je vous le dis. (page 304-305)
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Si j'ai dévoré le 1er tome, cette suite m'a été plus laborieuse.
Est-ce le lot des 2èmes tomes dans toutes les trilogies de nous faire languir pour nous forcer d'aller lire de 3ème pour retrouver de l'intérêt dans l'histoire ?
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intrigues, secrets, cynisme...des ingrédients qui se mêlent aux histoires dans l'histoire dans la suite logique du tome 1 qui rend ce tome 2 très dense...
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