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Je viens de terminer ce pavé grandiose, cette vendetta méticuleusement organisée, de Rome jusqu'à Paris. Ce récit est si riche de péripéties, de personnages, de paysages. Et ce comte de Monte-Cristo… une figure éternelle de la littérature française au moins !! Grace à cette écriture, aussi riche sur plus de 1000 pages : quel chef d'oeuvre. L'intrigue ne nous lasse jamais, et ce, jusqu'à la dernière page. Et même si nous devinons, petit à petit, les subterfuges du Comte. Waou, c'est certainement une oeuvre inoubliable qui ne cessera jamais d'impressionner.
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Légèrement moins bon que le précédent bien que restant excellent, en ceci que l'action se ralentit.
J'ai été très satisfaite de voir le héros se venger un à un de ses ennemis ; la fin est exactement celle qu'il fallait.
Sans doute le meilleur roman de Dumas père. Je vais toutefois m'intéresser à ses autres écrits, tels que "Les Trois Mousquetaires".
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Faisant suite à la critique du premier tome du roman-feuilleton d'Alexandre Dumas à retrouver ici, ce second billet traite de la suite et fin de cet incontournable des lettres françaises.
Après l'intrigue politique, après l'aventure et l'exotisme du premier tome, le Comte arrive à Paris pour organiser sa vengeance et c'est à un roman de moeurs que nous convie Dumas. Il nous plonge dans la vie parisienne des aristocrates sous la Restauration. Les salons, les réceptions, les mariages, les dotes, l'opéra, les duels d'honneur… C'est toute la vie mondaine de l'époque que l'auteur nous donne à voir. À l'inverse du premier tome qui nous faisait voyager, l'action reste ici, à l'exception de l'épilogue, parisienne. Mais cela ne signifie pas que le récit soit statique, bien au contraire. Dumas nous entraîne avec lui pour fouiller dans le passé trouble des ennemis de Monte Cristo. Ils ont acquis des positions de pouvoir et sont au firmament de leur gloire. Danglars, banquier, représente l'argent. Morcef, général et membre de la Chambre des pairs, représente le politique et l'armée. Villefort, procureur du roi, représente la justice.
La vengeance est un plat qui se mange froid. Monte Cristo a pour dessein de révéler leurs vilenies passées et d'organiser méthodiquement leur ruine. Il se décrit à de nombreuses reprises comme le bras de la Providence. À travers lui, c'est la justice divine qui vient châtier les coupables et défendre les justes jusqu'à les sauver de la mort. Monte Cristo apparaît ainsi dans cette seconde partie comme une sorte d'ange du Jugement Dernier descendu sur terre. La fascination qu'il exerce sur la haute société, son aura mystérieuse et quasi magique augmentent encore cette impression.
Ce qui frappe surtout, c'est l'aspect terrible et sans pitié de la vengeance. Il n'y a (presque) pas de pardon, pas de rédemption possible pour les ennemis du Comte et peu importe au fond pour Monte Cristo que sa vengeance fasse des victimes collatérales, qu'à travers elle des innocents soient à leur tour plongés dans la tourmente, puisque c'est la volonté divine. Les pécheurs doivent expier leurs crimes quel qu'en soit le coût. le Dieu de Dumas est un Dieu vengeur, pas un Dieu miséricordieux.
Il y a ainsi une forme de cruauté déstabilisante pour le lecteur dans cette lente et inexorable mise à mort et dans les dégâts qu'elle cause. La violence de la vengeance est d'autant plus frappante que Dumas ne fait pas de tous les ennemis de Monte Cristo des monstres. Villefort notamment, être tourmenté et habité par une forme de droiture, se retrouve ainsi terriblement supplicié et l'on ne peut qu'avoir de la compassion pour l'homme face à son châtiment. C'est ici, je crois, la grande force de Dumas que d'avoir su créer quelques figures passionnantes et charismatiques qui, même si elles restent en surface assez manichéennes, montrent une complexité et une ambiguïté passionnantes. Ainsi, alors que Monte Cristo concrétise ses plans, nous souffrons avec ses ennemis et frémissons pour eux. Je ne peux citer la famille de Villefort, sans parler du père - Noirtier de Villefort - devenu paralytique et pourtant si puissant et charismatique. À travers lui, on voit encore tout le génie de Dumas à créer des personnages iconiques qui remuent le lecteur.
À l'image du premier tome, les intrigues sont multiples et malgré le volume de l'ouvrage, le lecteur est perpétuellement tenu en haleine car les plans du Comte ne se dévoilent que petit à petit et la mécanique s'organise avec une implacable précision.
J'ai fini les dernières pages de ce génial pavé dans le métro et, en levant la tête alors que j'arrivais à ma station, j'ai constaté qu'en face de moi une jeune femme le commençait. Je l'ai enviée, moi qui le refermais avec tristesse et nostalgie.

Tom la Patate

Lien : http://coincescheznous.unblo..
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Attention PÉPITE ! Cultissime ! Chef d'oeuvre absolu ! Fait partie de ma Garde Personnelle et rapprochée! lol

Tout le génie d'Alexandre Dumas condensé dans un seul personnage : Edmond Dantès, jeune marin à Marseille, à la fois victime (de trahison; jeté en prison le jour de son mariage),puis justicier, il réapparait (quatorze années après) sous le Titre du Comte de Monte-Cristo !

Dans ce Tome 2 , on retrouve le Comte de Monte Cristo, installé dans la haute société du "tout Paris " De Balzac, amateur d'art, d'orientalisme, épicurien,milliardaire....

Il se travestit pour assouvir sa vengeance, retrouve le cercle "d'amis de son passé ", en Abbé Busoni, il va les sonder les uns après les autres, passer au crible toutes leurs qualités et leurs défauts, et surtout se servir de leur talon d'Achille pour sceller leur sort, au nom de sa propre justice, et " s'en remettant à la propre justice de Dieu".. et altruiste en protégeant les amours naissantes du jeune Morel et de Valentine,assisté de son fidèle valet Bertuccio.

Il fait faire face à l'avarice du veul Caderousse., à la cupidité du baron Danglars, banquier obséquieux ; à la froideur implacable de M. de Villefort., procureur sans états d'âme et son empoisonneuse de femme.... va-t-il retrouver son amour de jeunesse ? la belle Mercédès est désappointée par cet "amour fantôme" resurgissant du passé, ce comte mystérieux qui pourtant la bouleverse.

La plume de Dumas est incisive, passionnante, il nous emporte dans un roman d'aventure, un romantisme éblouissant ! Éteignez la télévision ! Partez avec le Comte de Monte-Cristo !!!!
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A mon sens, le meilleur roman de la littérature française : c'est passionnant et émouvant. Tout est remarquable : l'histoire, l'écriture, les dialogues, les descriptions, … Les personnages - bons ou mauvais - ont tellement de relief qu'ils sortent littéralement de l'ouvrage pour devenir des composantes incontournables de notre imaginaire personnel. Les 3 tomes sont de qualité égale. Je n'imagine pas une bibliothèque, publique ou particulière, qui ne contienne pas cette oeuvre.
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1844.
C'est l'année au cours de laquelle la publication du Comte de Monte-Cristo débuta.
C'est aussi, peu ou prou, le nombre de pages de cette immense oeuvre.

26.
C'est le nombre d'adaptations cinématographiques que compte cet ouvrage.
C'est aussi, à quelques minutes près, la durée en heure du livre audio du tome I.

0.
C'est le nombre de fois où je me suis ennuyée en le lisant.
C'est aussi le nombre de réserves, que vous aurez à la fin de cette chronique, à l'égard de ce livre.

📖 On pourrait parler, étudier, décortiquer, pendant des heures ce monument de la littérature française.
Mais, comment souvent, cela serait passer à côté de l'essentiel.
Passer à côté de ce sentiment qui nous fait tourner les pages avec avidité, j'ai nommé :
L'émotion.

🎩 Car oui, très rapidement, vous oublierez que vous lisez un livre qui a presque 200 ans.
Seuls quelques mots, depuis tombés en désuétude, vous le rappelleront de temps à autre.
De Marseille, à Rome, en passant par Paris, vous voyagerez avec le comte de Monte Cristo.
Ce n'est pas une simple histoire de vengeance que vous vous apprêtez à lire, oh non, c'est une aventure qui en contient 1 000 autres.
Vous vous laisserez duper avec plaisir quand vous sentirez que Dumas ne vous donne pas toutes les clés, puis, quand un mystère sera percé à jour, c'est avec plaisir que vous prendrez connaissance de la machination de Monte-Cristo.
Quand vous en aurez fini, vous n'aurez pas le temps de dire « Ouf ! », que déjà, vous vous sentirez bien seuls.
Car oui, vous vous étiez habitués à ce rendez-vous quotidien avec Mr le Comte.

📚 Finalement le plus gros obstacle ce n'est pas le nombre de pages de ce livre.
C'est un détail une fois qu'on est plongé dedans.
Non, le plus gros obstacle, c'est de ne pas savoir ce qu'on peut bien lire après avoir refermé la dernière page !
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exceptionnel !
ce qui peut rebuter, c'est le coté exhaustif, le flot d'informations, descriptions, évènements, retournements, ... qui peuvent des fois donner le tournis.
mais quel génie, quelle culture ! que de citations et de références littéraires ou historiques
et puis, au détour d'une page, la finesse d'une analyse, d'un sentiment, d'une situation décrite, d'une envolée philosophique !
par paresse, je n'ai pas relevé tous les passages que j'aurais aimé rajouter en citations, mais au milieu de cette abondance, beaucoup de merveilles à savourer.
Merci M. Dumas, et il ya des chances que je ne traine pas pour en faire une deuxième lecture, ce qui est rare pour moi.
pour comparer les 2 volumes, il est vrai que dans le second, les dénouements mettent à mal notre patience, car ils se font un peu attendre, je pestais parfois contre les digressions !
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Voilà j'ai terminé le comte de Monte-Cristo...
Et je me sens toute vide parce que... le Comte quoi ! 💖

C'est incroyable de me dire que j'ai attendu des années avant de lire ce roman et qu'il a fallu que ma fille ait une évaluation dessus à la rentrée pour que je m'y plonge ! Nous voila donc parties l'une et l'autre dans notre roman pendant les vacances de Noël, pour elle les 350 pages de la version abrégée de L'Ecole des Loisirs, pour moi les 1.680 pages des nouvelles éditions Pocket Classique ; et un planning s'étalant sur 14 jours.

Dès le moment où j'ai rencontré Edmond Dantès, avant même qu'il ne devienne le Comte (à prononcer avec toute la déférence et l'admiration pouvant entrer dans ces deux mots 😍) ; avant même qu'il ne devienne le Comte donc, j'ai senti chez Edmond Dantès une capacité à s'attacher mon coeur à tout jamais.

J'ai tremblé pour lui, j'ai souffert avec lui dans son cachot lorsque, victime de la jalousie et de la malfaisance d'hommes moins dignes que lui, il croupissait dans son cachot d'If et voulait en finir. Je l'ai encouragé à garder espoir et je l'ai suivi lorsqu'il a enfin quitté sa geôle.

Je l'ai observé exécuter sa vengeance, étendre son empire, revenir dans la vie de ceux dont il voulait se venger ; car ce n'est plus qu'à ça qu'il aspirait mon Edmond devenu le Comte, la vengeance. Je l'ai vu tisser sa toile, patiemment, minutieusement, Machiavel faisant pâle figure à côté de lui, attendant d'y prendre au piège ses cibles.

Tous les jours, je n'avais qu'une hâte : me replonger dans les aventures du Comte, retrouver ces personnages bien trempés, ce rythme accrocheur, ces mille et une connexions entre passé et présent, entre amis et ennemis.

J'ai trouvé le récit moderne pour un texte publié en 1844, les personnages de la société parisienne ne sont d'ailleurs pas si loin de certaines personnes que l'on peut encore rencontrer de nos jours, les premières descriptions d'Albert de Morcerf m'ont fait sourire plus d'une fois. Eugénie Danglars (#teameugenieforever) m'a particulièrement plu, elle qui apporte à ce roman une touche de féminisme, voulue ou non par Dumas, je suis bien incapable de le dire.

Et last but not least, cette lecture m'a procuré le plaisir immense d'entendre ma fille me dire à propos de ses chapitres du jour "J'ai kiffé" et m'appeler au travail pour me dire "Maman il faut qu'on parle du Comte de Monte-Cristo avant que je reprenne ma lecture".
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Roman d'Alexandre Dumas, qui nous raconte les aventures d'Edmond Dantès, marin revenu à Marseille pour se fiancer à Mercédès et dont la jalousie, éprouvée à son encontre, le conduira au château d'If. Là, il y passera quatorze années de sa vie, déterminante puisque l'Abbé Faria son compagnon de cellule, va l'instruire, lui léguer son trésor caché sur l'île de Montecristo, et lui permettre ainsi d'accomplir sa vengeance. Cette oeuvre est avant tout un roman d'aventure mais aussi un témoignage de la vie sous le bonapartisme.
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un drame romanesque
a grand spectacle.
une réussite.
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