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La critique du tome 1 vaut pour les deux volumes.
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Génialissime ! Est-ce un mot ? Peu importe, vous aurez compris ce que j'ai pensé de cette deuxième partie du comte de Monte-Cristo.
Dans cette deuxième partie, le comte continue sa mission de se venger de ceux qui l'ont fait emprisonner juste comme il allait toucher au bonheur il y a plusieurs années. Pour une rancoeur, ça en est toute une, puisque cette vengeance s'étale sur plusieurs années et semble occuper toutes les pensées du comte de Monte Cristo. Ce choix de passer une bonne partie de sa vie à exercer sa vengeance alors qu'on peut finalement, après plusieurs années, profiter de sa liberté, peut paraître douteux. Mais en même temps, c'est compréhensible, étant donné toutes les souffrances et les injustices par lesquelles sont passées le personnage principal.
Dire que j'ai adoré le Comte de Monte-Cristo ne serait pas assez. J'ai été complètement éblouie par le talent d'Alexandre Dumas à maintenir l'intérêt de ses lecteurs sur plus de 1400 pages écrites en caractères tout petits, tout petits ! Chaque jour, je ne pensais qu'au moment de sortir du travail pour dévorer quelques pages de plus ! J'ai bien fait une petite pause pour lire quelques autres livres, mais une fois commencée la deuxième partie, je n'ai plus arrêté jusqu'à l'avoir terminée. J'avais TELLEMENT hâte de voir comment Monte-Cristo réussirait à exercer sa vengeance. Je me mourrais aussi de savoir quel serait son état d'esprit une fois sa mission accomplie. Heureusement, la fin a répondu à toutes mes interrogations, et j'en ressors ravie ! Jamais je ne me suis ennuyée au cours de cette lecture.
Tout au long de ma lecture, je me disais que cette histoire aurait fait des merveilles comme feuilleton ou comme chronique hebdomadaire dans un journal. En effet, le fait que Dumas traite de plusieurs familles à la fois fait en sorte qu'il y a une espèce de coupure qui se fait à la fin de chapitre. C'est donc sans trop de surprise que j'ai appris que c'est justement sous forme de feuilleton dans un journal que sont d'abord parues les aventures du Comte de Monte-Cristo ! Comme j'aurais aimé pouvoir découvrir cette histoire petit à petit, savourant ainsi tout mon plaisir !
Je relirai sans nul doute le Comte de Monte-Cristo un jour. C'est si bien pensé, et il y a tellement de petits détails que je suis certaine qu'une relecture me permettrait de faire de nouvelles découvertes.
Je peux le dire maintenant, je suis vendue Dumas et j'ai très très hâte de dévorer ses autres oeuvres. Les trois mousquetaires m'attendent dans ma PAL... Combien de temps saurais-je y résister ? Les paris sont ouverts !

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J'ai enfin lu "Le comte de Monte-Cristo", l'une des oeuvres les plus connues d'Alexandre Dumas. Un roman d'une épaisseur redoutable, qui est à la fois prenant et touffu. Je connaissais bien le début du livre, qui est presque "épique": l'enfermement du héros et son évasion rocambolesque. Mais j'ignorais comment il allait se venger. Il le fait d'une manière subtile et machiavélique, en s'introduisant - avec un pseudonyme - dans la grande société parisienne, sous la Restauration. le lecteur est alors plongé dans le monde des nobles et des opportunistes. Dans ce milieu, le comte de Monte-Cristo apparait comme un homme extraordinaire, presque surnaturel. Mais cette partie est vraiment très (trop) longue et, parfois, je m'y suis un peu perdu. Au final, j'avoue que j'aurais préféré lire toute cette histoire dans une version abrégée…
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Jeune marin bientôt capitaine, Edmond Dantès est victime d'une terrible machination. Clamant son innocence, il est pourtant jeté au plus profond des geôles du château d'If. Laissé là pour y disparaître, l'espoir laissera peu à peu la place à un profond désir de vengeance. 
Pour atteindre son but, Edmond devra disparaître...


Première lecture de 2022, et quelle lecture ! J'ose espérer qu'elle inaugure une année qui sera remplie d'aussi belles oeuvres que celle-ci (mais est-il vraiment possible d'établir des comparaisons ?).

Je n'avais jamais lu d'ouvrage comme celui-ci, plein d'aventures et de rebondissements, où l'on suit la vie d'un homme et où l'on voit ce que le hasard de la vie en fait. Et pourtant rien dans cette histoire n'est laissé au hasard, tout est travaillé, jusqu'à la fin. 

Après avoir suivi Edmond Dantès pendant 1400 pages, je crois que lui dire au revoir va être difficile.

Je comprends maintenant tous ceux qui me vantaient ce livre, et je peux avouer sans honte que je suis désormais passée de leur côté.

J'ai donc une seule chose à vous dire : ouvrez les premières pages du Comte de Monte-Christo, et laissez-vous emporter comme je l'ai été.
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Monte-Cristo a mis toutes les pièces de son jeu en place, et la vengeance va commencer sa marche inexorable...

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J'adore Monte-Cristo, et plus encore ce tome où l'action se dénoue. Monte-Cristo est un personnage tellement plus intéressant que Dantès, trop naïf et insupportable de bonheur. Au contraire, il n'y a pas de "personnage plus significatif" que le comte avec son destin tragique.
Monte-Cristo, ou Monte-Christo ? Ce tome est celui où l'ancien prisonnier de son cachot, oublié des hommes et de la société, étant sorti de son tombeau et ayant ressuscité sous un autre nom, se substitue à la Providence - ou du moins à un agent de la Providence, souhaitant punir ses ennemis en se substituant à Dieu. Selon les principes orientaux, chacun doit succomber en fonction de sa faute, et de sa responsabilité dans l'emprisonnement d'Edmond.
Caderousse ayant agi par cupidité et ayant trahi la confiance du père de Dantès, est assassiné par celui qu'il croyait son ami alors qu'il allait voler. Fernand, qui était motivé par sa rivalité amoureuse, est abandonné par sa famille, ceux qu'il aimait le plus. Villefort, cet ambitieux, est foudroyé au milieu de son travail et de son honneur. Et Danglars, le plus coupable de tous peut-être puisqu'il a initié l'affaire, est sauvé, car le comte a lui-même besoin de rédemption.
Plus donc qu'un tome sur la vengeance, c'est un tome sur le pardon et l'oubli, sur le repentir. Monte-Cristo se croyait l'égal d'un dieu tout-puissant, il est abattu sur la terre par la parole d'une femme, la seule qui l'avait reconnu, Mercedes. de sur-homme, il redevient humain à la toute fin, ne souhaitant que vivre heureux sur son navire.
C'est aussi un tome des relations parents-enfant. le comte a une relation paternelle avec Maximilien, qu'il fait souffrir car il sait qu'il faut avoir souffert pour apprécier le bonheur. Fernand est en partie racheté par l'amour qu'il porte à son fils. Danglars, lui, montre son insensibilité en ne ressentant rien pour sa propre fille qui n'est qu'un pion dans ses affaires. Mais il faut alors parler de Mme de Villefort, seule personnage de Dumas qui atteint la monstruosité de Milady de Winter. Cette femme qui assassine de sang-froid au nom de l'amour maternel est une très belle réussite. Enfin, la relation paternelle impossible est celle du comte et d'Haydée, qu'il découvre aimer autrement que comme une fille, mais comme une femme. "J'aurais pu être heureux", dit-il croyant mourir en duel.
Ce tome, plus que le précédent, alterne entre les tons, les genres et les styles, entre scènes pathétiques voire mélodramatiques, des répliques ciselées de théâtre, roman d'aventures (fuite d'Eugénie, duel), roman historique (Janina), vaudeville (Danglars et sa femme), roman policier, fantastique... Ce roman prouve à ceux qui en douterait que Dumas sait écrire, que Dumas écrit avec style.
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Devenu extrêmement riche, Edmond Dantès se fait rapidement apprécie de tous et est bien vite accepté dans le cercle privé de la bourgeoisie de l'époque. Cependant, il se rend vite compte qu'il a en réalité été victime d'un complot et qu'il a été trahi par ceux qu'il croyait être ses amis. Aussi, entreprend-t-il de se venger et de faire souffrir tous ceux qui lui ont infligé cet horrible calvaire, à savoir les 14 ans de sa vie qu'il a perdues à purger une peine pour un «crime» pour lequel il n'était pas coupable. le personnage d'Edmond Dantès est très attachant, ce qui est rendu possible grâce à l'écriture enchanteresse de Dumas. Magnifique roman. À lire !
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Suite palpitante du premier tome, que j'ai toutefois trouvé un peu plus lente (un grand nombre de choses se mettent en place) et, de fait, un peu moins prenante que le début des aventures de ce cher Edmond. Il est d'ailleurs quasiment "effacé" du récit, simple liant misanthrope.
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Faites place, le comte de Monte-Cristo s'installe à Paris!

On y est, la vengeance va pouvoir commencer... Monte -Cristo débarque dans la capitale pour mettre son plan à exécution et, le moins qu'on puisse dire, c'est que son arrivée bouscule cette société fragile. Partout où il passe le comte fascine ou dérange, il accapare l'attention sans en faire de trop, bref, il constitue l'attraction idéale pour une société où le paraître tient une place prépondérante.

Le génie de la vengeance de Monte-Cristo réside dans sa finesse : plutôt que de planter un couteau dans le dos de chacun de ses bourreaux, il va les faire sombrer petit à petit en retournant leurs vices contre eux et en utilisant les rouages de celle nouvelle société qui leur a permis de s'établir. L'arroseur arrosé en quelque sorte... Véritable critique sociale, cette deuxième partie est jubilatoire, rythmée et poignante.

Les nombreux personnages hauts en couleur apportent tous des rebondissements à l'intrigue qui se révèle très nuancée : on ne saurait la résumer à "Edmond vient à Paris et tue tous ses ennemis". En effet, pour être réussie, la vengeance doit être humaine et menée par le coeur. C'est précisément quand Monte-Cristo s'attribue des motivations divines et qu'il se détache, humainement parlant, de la situation qu'il en perd le contrôle.

Malgré l'imposante présence de la religion, un peu exagérée à mon goût, et quelques dialogues artificiels, cette seconde partie est magistrale et offre un plaisir de lecture que j'avais rarement rencontré auparavant.

Ce mois et demi de lecture m'aura permis d'apprécier un chef d'oeuvre intemporel de la littérature française. Soyons fiers de posséder un tel bijou parmi notre patrimoine culturel !
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Je n'ai malheureusement pas le troisième tome de ce pavé qu'est le Comte de Monte-Cristo, aussi je ne trouve ça pas plus mal vu que j'ai déjà eu du mal à lire ces deux tomes. Je choisi d'écrire une seule critique pour mes deux tomes vu qu'ils sont liés par l'histoire et les personnages, ce n'est qu'un simple découpage de l'éditeur pour ne pas trop effrayer les lecteurs.
Commençons par le meilleur, la plume de l'auteur est sans conteste magnifique, il a le don pour créer un univers et y emporter le lecteur, sur ça je n'ai rien à redire, c'est réaliste (du moins de ce que j'en sais), c'est humain avec ses hauts et ses bas, c'est une véritable fresque que nous offre Alexandre Dumas. Maintenant j'ai eu plus de mal à accrocher aux personnages, sauf le comte mais j'y reviendrais, que dans les trois mousquetaires par exemple. Ils sont bons, crédibles mais pas à mon goût, il n'y a pas de clichés chez eux, c'est simplement une question d'affinité qui ne s'est pas faite. le comte en revanche est absolument génial, c'est pour lui que j'ai fini les deux tomes. Au début crédule, par ses expériences il deviendra bien plus malin que les autres, il gardera une aura de mystère franchement passionnante.

L'intrigue comporte tout ce qu'il faut pour attirer le lecteur dans ses méandres et on en devient vite addict, j'apprécie le style de l'auteur comme sa façon de décrire les lieux et personnages pour les rendre vivants, et l'intrigue l'est tout autant. Encore une fois on est loin des clichés et aujourd'hui il resterait un bouquin inédit et un chef d'oeuvre. Il n'est pas très simple à lire, il y a beaucoup à retenir, c'est ce qui m'a posé le plus de problème. Pour revenir rapidement sur l'intrigue, elle est humaine avec son lot d'amour et de haine, de pactes et de trahisons, de la vengeance aussi. Comme beaucoup j'ai beaucoup aimé le passage en prison, on y apprend beaucoup.

Ce second tome était fort intéressant mais ne me donne pas le courage de lire la suite, j'ai préféré lire un résumé pour connaître la fin.
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