Quand j'étais gosse, l'instituteur accordait un point pour le simple fait d'écrire ses nom et prénom sur la feuille. J'en ajouterai ici un autre car le sujet est potentiellement intéressant. Cela fait donc deux sur dix, soit une étoile Babélio.
L'auteur , éditeur de profession, raconte des situations douteuses rencontrées dans le milieu littéraire: auteurs qui plagient, d'autres sans talent qui deviennent des best-sellers grâce à un marketing effréné, éditeurs nombrilistes qui veulent régner sans partage sur leur monde professionnel. Il y a un problème: les personnages fictifs du roman sont clairement des personnages réels, sous pseudonyme, du paysage littéraire français. Monsieur Durand s'amuse donc à dire du mal de ses confrères. C'est très vilain, Monsieur Durand. Et vous crachez de plus dans la soupe
Ce n'est pas tout: le style de l'auteur est lourd et ampoulé, fait de longues phrases dont on se demande parfois s'il en arrivera à bout. Cela me rappelle une vieille anecdote véridique. Un professeur de français prônait le style simple, les phrases concises. Il répétait sans cesse: il n'y a qu'une façon de dire que la soupe est bonne, c'est " la soupe est bonne". Jusqu'au jour où un élève malicieux s'écria: "le consommé est succulent, Monsieur!"
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Le dernier ouvrage de l’écrivain, « Usage de faux » est réjouissant et cruel.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Claude Durand publie un roman à clefs sur le microcosme littéraire. On y reconnaît sans peine Marek Halter, BHL, ou encore Françoise Verny.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Claude Durand à propos des conflits d'intérêts dans le milieu littéraire.
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