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Belfort et Velganni tome 2 sur 3
EAN : 9782900940747
246 pages
vent des lettres (31/12/2020)
4.53/5   19 notes
Résumé :
Roman déjà paru sous le titre L'ombre du Santal

Jacques Desfontaine, un quinquagénaire solitaire, mène une existence paisible à Carquefou, une commune de la banlieue nantaise. Il vit retranché dans sa belle propriété familiale, préférant la compagnie de ses arbres à celle des hommes. Mais depuis la disparition de sa mère, rien ne va plus : des objets changent de place, de la nourriture disparaît et d’étranges bruits perturbent ses nuits. Tout ceci es... >Voir plus
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Voici mon retour de lecture sur le manoir des secrets d'Aline Duret. Il s'agit du second tome mettant en scène les gendarmes Belfort et Velganni.
Pour rappel, le premier tome est Les ombres de l'Erdre.
Petite précision : ce roman est disponible au format poche mais aussi en grand format dans la collection Grand Caractères, pour les personnes déficients visuels, les personnes âgées ou ceux qui préfèrent quand c'est écrit plus gros, tout simplement ;)
Jacques Desfontaine, un quinquagénaire solitaire, mène une existence paisible à Carquefou, une commune de la banlieue nantaise. Il vit retranché dans sa belle propriété familiale, préférant la compagnie de ses arbres à celle des hommes. Mais depuis la disparition de sa mère, rien ne va plus : des objets changent de place, de la nourriture disparaît et d'étranges bruits perturbent ses nuits.
Tout ceci est-il bien réel ? Est-il en proie à des hallucinations ? Devient-il fou ? À fleur de peau, Jacques perd pied.
Lorsque le corps de sa voisine Huguette est retrouvé au fond d'un puits, tous les soupçons se portent sur lui.
Les gendarmes Belfort et Velganni mènent l'enquête – jusqu'en Auvergne – sous les ordres de la troublante Émilie Girard…
Mais quand le Mal s'invite sous votre toit, il est déjà trop tard…
Le manoir des secret est un très bon roman policier.
Jacques Desfontaine est un personnage très intrigant, que j'ai aimé.. détesté ! Et oui, on ne peut pas dire qu'il soit attachant Jacques, au contraire il est plutôt antipathique. Il a gagné au loto avec sa maman, qui est décédé depuis. Mais il n'est pas du genre à faire des cadeaux. Au contraire, c'est un pingre qui compte ses sous et est persuadé que tout le monde lui en veut ! A l'écouter, des objets changent de place, les voisins s'amuseraient à rentrer chez eux en son absence et veulent le rendre fou !
Jacques perd pied, il doute, s'énerve, pète des plombs au café du coin.. Quand suite à une dispute, sa voisine est retrouvé morte.. évidemment.. Jacques est le suspect idéal !
Alors, les gendarmes Belfolt et Velganni vont mener l'enquête. Et celle ci les emmène même en Auvergne !
J'ai été ravie de retrouver l'adjudant Simon Belfort et l'adjudant-chef Hadrien Velganni. Nous avons un nouveau personnage, qui dirige nos deux adjudants : Émilie Girard. Une femme de poigne, ce qui laisse présager de bonnes choses pour la suite de la trilogie :)
Ce second tome est dans la lignée du premier, avec une évolution dans le comportement de nos deux adjudants, qui apprennent à se tolérer et moins se tirer dans les pattes, comme c'était le cas dans Les ombres de l'Erdre.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance parfois lourde qui se dégage de ce roman. Jacques est t-il fou ? Ou a t-il de bonnes raisons de penser qu'on lui veut du mal ? Qu'on lui joue des tours ?
J'ai apprécié le dénouement car il y a de nombreuses surprises, je ne m'attendait pas à ça.
le manoir des secrets est un excellent roman policier que j'ai adoré lire d'une traite.
Je ne peux que vous le recommander, je le note cinq étoiles :)
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J'ai lu avec un plaisir renouvelé ce second roman d'Aline Duret, dans lequel j'ai retrouvé les personnages devenus familiers de la petite équipe des gendarmes de Carquefou : Simon Belfort en demi-teinte, Hadrien Velghanni mis en vedette, et une nouvelle venue, le lieutenant Emilie Girard, qui ne laisse pas les hommes indifférents, et qui dégage un certain mystère.

L'auteure s'est bien renouvelée dans l'intrigue : il s'agit cette fois d'un homme qui vient de perdre sa mère six mois auparavant, dans un accident domestique qui n'aurait pas dû arriver, et qui progressivement sombre dans l'alcool et la paranoïa, persuadé qu'il est que quelqu'un s'introduit chez lui et déplace des objets, ou pire, mange dans son frigo. En effet, Jacques Desfontaine est un homme d'habitudes, maniaque, et misanthrope. Ses seuls contacts sont les trois amis avec qui il boit un verre et joue aux cartes à L'Atelier, la brasserie du bourg.

Jacques Desfontaine tente donc d'éviter le plus possible les rapports humains, mais il n'a pas de chance : sa voisine Huguette fait le siège de la grande maison familiale où Jacques continue à résider, lui demandant - ô sacrilège ! - de lui consentir un prêt pour éviter une saisie. En effet, Jacques et sa mère ont gagné la cagnotte du loto et tout le monde en a eu connaissance par la presse.

Pire encore, la situation se dégrade lorsque Huguette est retrouvée morte au fond de son puits, et que l'équipe de gendarmes commence l'enquête. La défense de Jacques n'est pas très crédible, d'autant plus qu'il a eu une altercation le soir du meurtre avec Huguette et son mari. Par ailleurs, on ne le croit pas lorsqu'il évoque les bruits inquiétants qui l'empêchent de dormir.

Encore un meurtre dont la petite ville paisible de Carquefou se serait bien passée en cette période de Noël, et une enquête difficile pour le trio de gendarmes, qui ont toutefois bien des atouts dans leurs manches, et sauront remonter le fil de ce mystère, notamment grâce à l'intuition d'Hadrien, aussi bien qu'au travail minutieux de tous... Nous connaîtrons même une échappée dans le Cantal, en complément de l'enquête.

J'ai beaucoup apprécié ce roman policier encore une fois bien construit, sans temps morts, avec un art des ambiances et des dialogues, et une psychologie approfondie des personnages. L'intrigue nous mène de surprise en surprise, et les éléments de l'enquête sont solides. Aline Duret sait introduire dans l'intrigue des sujets d'actualité, comme les violences faites aux femmes. Elle a, par ailleurs, ce génie du détail qui donne un supplément de vie aux personnages et aux actions, et le style est maîtrisé, ambitieux, mais reste très accessible. Elle n'oublie pas de disséminer ça et là de petites touches d'humour et d'ironie, qui allègent les moments plus violents ou noirs. Pour tout dire, j'attends le prochain, en suggérant à Aline Duret que le roman se passe cette fois... en été ! Il commence à faire froid sous ces pluies battantes ou verglaçantes de décembre.
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Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement Aline Duret pour l'envoi de son livre dédicacé : « Le manoir des secrets ». J'ai beaucoup aimé ce thriller captivant qui met en scène un homme fortuné, antipathique, aigri et radin, victime de phénomènes étranges qui viennent perturber son quotidien. Pour couronner le tout, il se retrouve accusé du meurtre de sa voisine. L'auteure nous plonge dans une histoire glaçante au rythme soutenu, au suspense haletant en maniant une plume, percutante, incisive et non dénuée de touches d'humour. le lecteur baigne dans une atmosphère sinistre, sombre où l'étrange rôde en permanence. Les personnages sont parfaitement décrits et on ressent leurs émotions et angoisses. Un thriller passionnant à découvrir au plus vite !
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Ce thriller psychologique d une exceptionnelle qualité va vous entraîner dans une histoire qui va vous laisser sans voix.
Des les premières pages vous allez être emporté dans un tourbillon schizophrenique instaurant une atmosphère angoissante. En effet, l auteure s applique à faire de nous les témoins muets d un univers où règne hallucinations olfactives, disparitions mystérieuses et relations interpersonnelles construisent sur la violence, la suspicion et la peur. Qui va se compliquer par une enquête policière prenante, réfléchie et vachement bien construite dont la finalité va vous abassourdir. Nous plongeant dans une histoire sombre et glaciale de vengeance, avec rythme soutenu, entrainant un suspense haletant et baignant dans un monde de faux semblants. l'auteure manie avec grâce une écriture percutante et incisive avec une série de passages illustrés par la violence et la mort.
C est dans cet univers tendu qu interagissent une série de personnages vachement bien décrits ( sentiments, croyances ) et bien construits. En effet, chaque belligérants disposent d une psychologie fricassée, ont connu un parcours de vie sinueux et avancent malgré de lourds secrets. Faisant d eux de véritables predateurs sans foi ni loi afin d accomplir leurs dessins.

⚠️ Ce roman existe également en version Grand Caractères. En effet, l auteure atteinte d une pathologie dégénérative visuelle milite pour une meilleure accessibilité des romans aux Grands Caractères.
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J'ai découvert Aline Duret en juin dernier avec la lecture de son premier roman policier "La loi du talion". J'avais aimé ma lecture mais étais restée un peu sur ma faim. L'intrigue était, selon moi, un peu trop vite dévoilée, un manque de suspense et une psychologie des personnages un peu survolée.
Et bien, je peux vous avouer que cette fois-ci, je me suis régalée. Aline a tout prévu 😳😥😱 !! le prologue nous met déjà dans l'ambiance.
L'intrigue est travaillée, elle monte crescendo, nous captive et nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Les personnages sont approfondis, scrutés, analysés, ...
Et le final est surprenant.
Quel plaisir de retrouver nos 2 gendarmes Carquefoliens, Simon Belfort et Hadrien Velganni, et que dire de la petite nouvelle, le Lieutenant Emilie Girard, originaire du Cantal, qui nous arrive tout droit de Rennes avec sa part de mystère. Mais je ne vous en dirais pas plus. Je vous laisse vous plonger avec délice dans ce thriller qui m'a conquise 💞.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Assis devant son bol de café fumant, il entreprit de lire le journal. Il ouvrit Ouest-France directement à la rubrique nécrologique. Chaque jour, il lisait avec grande attention les avis d'obsèques de la commune, et notait scrupuleusement dans un petit carnet les dates et heures de toutes les inhumations auxquelles il pensait pouvoir assister depuis son balcon.
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Comme Jacques ne jetait jamais rien, elle [l'armoire] était pleine à craquer. Néanmoins, aucun désordre apparent. Tout était rigoureusement organisé selon un code couleur précis. Sur chacune des étagères reposaient trois piles de vêtements bien distinctes : une pour le linge blanc, une seconde pour les teintes vives et une troisième pour les couleurs foncées. La répartition suivait par ailleurs une logique implacable.
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Tout n'est plein ici bas que de vaine apparence,
Ce qu'on donne à sagesse est conduit par le sort,
L'on monte et l'on descend avec pareil effort,
Sans jamais rencontrer l'état de consistance.
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