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sur 599 notes
Issus de l'aristocratie de Dehaven, cité de la raison, de la rigueur, du sang noble qui doit rester le plus pur possible, Amalia et Hirion, accompagnés de Yonas, au contraire issu de la roture, mais lié à la famille d'Amalia pour une raison qui nous sera expliquée au fil du récit, sont les citadins de demain. Ils sont de jeunes gens, au crépuscule de leur adolescence, qui ont été éduqués d'une nouvelle manière, dans davantage de réflexion, de libre arbitre, d'esprit critique, pour que la cité elle-même parvienne, enfin, à se renouveler.

Mais lorsque Hirion se sert de cette éducation pour s'initier à des arcanes beaucoup plus transgressives, qui plus est à Dehaven, l'existence de nos citadins de demain, et de leur entourage, s'en trouve bouleversé. Dans le même temps, les colonies de la cité se rebellent, et la conscience, dans l'esprit des aristocrates, qu'une guerre risque de poindre, ne vient que renforcer l'idée de chaos ambiant qui commence, elle aussi, à poindre, à travers tous ces évènements.

Je n'ai que peu de souvenirs du premier tome de Capitale du Sud, qui est le pendant de ce premier tome de Capitale du Nord, trilogies écrites et publiées à quelques mois d'intervalle par Guillaume Chamanadjian pour l'une, et Claire Duvivier pour l'autre : ce n'est pas que je n'avais pas apprécié, c'est juste que j'étais dans une période où ma mémoire faisait un peu trop le gruyère - merci COVID. Je serai donc bien incapable de faire un parallèle pertinent entre les deux tomes préliminaires, je ne m'intéresserai donc qu'à celui de Claire Duvivier, pour l'instant.

Comme pour Un long voyage, qui avait été pour moi une sacrée découverte, l'autrice, sous un abord très classique, nous mène vers une intrigue à laquelle l'on ne s'attend pas forcément. En effet, les ruptures dans l'harmonie de la cité, tant à ses portes qu'en son sein, progressives, troublantes, tant pour les protagonistes que pour les lecteurs, nous entraînent dans une aventure envoûtante - même si j'ai trouvé les dialogues parfois trop artificiels -, des premiers mots de notre narratrice, Amalia, qui nous dresse un portrait riche de Dehaven, de son fonctionnement, des familles qui y sont centrales, la sienne comprise, de ses compagnons ... au terrible dénouement qui vient conclure le récit, et qui m'a affreusement envie de lire la suite sous peu...

Mais je vais d'abord relire le premier tome de Capitale du Sud, pour me consacrer au second tome de cette même trilogie, et ainsi suivre l'ordre de publication. L'attente sera longue avant d'en arriver au second tome de la seconde trilogie !
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Une lecture un peu en dent de scie. J'ai aimé certains passages mais l'ensemble n'a pas vraiment été satisfaisant.

Je pense que mon problème est que je suis ressortie de cette lecture frustrée. Surtout parce que j'ai l'impression d'avoir attendu en vain que ça démarre, et que même le final n'arrangeait rien.

Je vais maintenant vous en parler plus en détail, ça m'aidera à vous expliquer ce qui n'a pas marché pour moi.

Amalia van Esqwill fait parti de l'aristocratie de Dehaven. Officiellement les nobles n'existent plus, ils n'ont plus de titres. Mais la famille d'Amalia est resté parmi les plus riches grâce au commerce.
Ses parents sont progressistes. Ils ont décidé, avec une autre famille du coin, d'élever leurs enfants pour en faire des « Citadins de demain ». En gros fini l'éducation stricte, la politique, la religion, les bonnes manières, la littérature … Tout ce qui fait l'éducation dans la haute société normalement.
Amalia, ainsi que son demi-frère, son voisin, Hirion, et la soeur de celui ci, ont appris la diplomatie, « les humanités » (sciences sociales), le commerce, les sciences, la technologie … Tout pour être un parfait chef d'entreprise plus tard.
On les a aussi tenu éloigné de tout ce qui est croyance populaire, magie, et autres sujets de superstitions réservés au peuple.

Evidemment les choses ne sont pas non plus parfaites. Suite à une maladie qui l'a rendu folle, la soeur de Hirion est vite écartée, ainsi que son demi-frère qui n'a vraiment pas de gout pour ce genre de matières, il part donc faire l'armée dans les colonies d'outre mer qui sont en train de se révolter.
Elle se retrouve donc plus ou moins seule avec son voisin. Leurs parents décident de leur rajouter un compagnon histoire qu'ils ne se sentent pas trop seuls. C'est ainsi que Yonas, le fils de l'éclusier du coin rejoint le duo qui se transforme en trio d'amis inséparables.

Nous avons donc une fantasy que j'appellerai sociale. On y parle en fond de colonisation, de lutte des classes, de science opposée à la croyance, …
Notre trio grandit au milieu de cette cité rationnelle en plein changements. Il vont être témoin de l'évolution de la société petit à petit.

Essentiellement on y suit leur vie de tout les jours. Avec ce que chaque année apporte à la situation.
Amalia et Hirion, dés qu'ils sont en age, sont fiancés par leurs parents, car c'était évidemment leur but depuis le début. On parle de leurs premières découvertes, de la façon dont ils réagissent à cette obligation avec leur éducation libre, etc …

Toute cette partie la a été le coté que j'ai le plus aimé dans ce livre. Pas tout par contre, les passages des préparatifs du mariage m'ont laissé de coté, ce n'est pas un sujet que je trouve particulièrement intéressant.
Mais même ce qui m'a le plus plu n'a pas non plus été une grosse révélation, car en terme d'intrigue ça n'était pas palpitant, j'ai trouvé que l'ensemble manquait quand même pas mal de ressort dramatique.
Une partie est surement du au fait qu'Amalia est un personnage assez froid et pragmatique. Elle n'est pas vraiment engagée émotionnellement face aux événements. Elle ne ressent rien de particulier pour Hirion mais elle se fait juste à l'idée qu'il va devenir son mari, comme si c'était inévitable.

La partie de l'intrigue qui m'avait attiré dans le résumé éditeur était celle sur la magie donc je ne vous ai pas encore parlé. En fait, Hirion va devenir progressivement fasciné par la magie. En cachette bien sur car c'est un sujet qu'on lui a interdit dans son éducation. Et bien sur tout ce qui est interdit devient fascinant.
Il fabrique un miroir magique qui lui permet de voir une autre Dehaven. Il va enquêter pour savoir de quelle Dehaven il s'agit : monde parallèle? Passé lointain? Futur?

Mais je crois que cette partie a été ma plus grosse déception du livre. Ça aurait pu être fascinant si on en voyait plus que quelques aperçus par ci par la. du coup on n'a pas l'impression que ça avance, ça manquait clairement de développement par rapport à ce que j'en attendais. Ce n'est vraiment pas du tout le point central de l'ensemble, plus une petite intrigue secondaire qui n'avance guère durant tout le tome.

Je crois que mon avis du livre peut se résumer à : Une grosse partie intéressante mais pas passionnante sur la vie de tout les jours de trois adolescents de la haute société progressiste, auquel s'ajoute une grosse déception sur le coté magie qui manquait de développement et reste secondaire tout du long.
A l'heure ou j'écris ces lignes je ne suis pas vraiment motivée pour lire la suite.
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Amelia est une jeune noble de Dehaven. En compagnie de ses amis, Hirion et Yonas, elle a reçu une éducation basée sur les sciences et l'humanisme. Alors que la guerre semble sur le point d'éclater, Hirion va pratiquer un ancien sortilège qui va les conduire au bord de la folie.
La Tour de garde est un projet ambitieux : deux trilogies, Capitale du Nord, écrite par Claire Duvivier, et Capitale du Sud, par Guillaume Chamanadjian. Chacune avec son histoire, mais avec des liens qui les lient.
Citadins de demain ouvre la trilogie Capitale du Nord. de la vraie fantasy, pourtant bien ancrée dans la réalité. Un monde imaginaire qui pourrait presque être le notre, j'ai bien dit presque, parce que la magie va petit à petit s'infiltrer dans le récit, bouleversant le destin des personnages. On suit trois jeunes, presque adultes, mais encore pris dans leur insouciance d'enfants, allant d'une découverte à une autre, tout en se préparant pour leur avenir. Mais l'intrigue va se développer vers le drame et immerge le lecteur dans l'intime de cette jeune femme. Mais, comme dans un jeu d'échec, ou plutôt ici de tour de garde, les pièces se mettent en place, glissant sur le plateau pour préparer le prochain coup.
J'ai beaucoup aimé cette immersion dans une nouvelle ville et je suis impatiente de lire la suite de ces deux trilogies pour connaitre la suite des aventures de ces deux héros, mais aussi voir comment les liens entre les deux vont se construire.
A suivre, donc.
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Après Un long voyage, Claire Duvivier propose en octobre 2021 un projet d'écriture et d'édition peu commun avec Citadins de demain le premier tome d'une nouvelle trilogie de fantasy chez Aux Forges de Vulcain.

L'autre versant de la Tour de Garde
Citadins de demain est le 1er tome de la trilogie Capitale du Nord, centrée sur Dehaven, métropole fictive ressemblant à l'Amsterdam du siècle d'or néerlandais (en parallèle de Capitale du Sud, trilogie de Guillaume Chamanadjian se déroulant à Gemina). Nous y suivons Amalia, aristocrate bien née censée être une « citadine de demain », c'est-à-dire ayant reçu par ses parents et quelques amis d'ancienne noblesse une éducation plus progressiste, fondée sur la Raison et portée sur les sciences. Jeune femme conditionnée, Amalia a pourtant tout loisir de découvrir sa cité et de peaufiner sa connaissance du port où ses parents dirigent une grande compagnie de fret vers les colonies : elle doit comprendre son monde dans ses contradictions et déjouer ses propres clichés de genre et de classe. Cette histoire est le pendant féminin et septentrional de l'autre roman de cet univers partagé de la Tour de Garde, le Sang de la Cité qui a un protagoniste masculin et un lieu méridional comme sujets.

Lutte des classes au pays du Progrès
Amalia est confrontée aux paradoxes du régime qui soutient le pouvoir aristocratique. Ce sont les anciens nobles qui monopolisent les places au Conseil. Si les femmes ont du pouvoir, Amalia doit encore s'affranchir des codes conjugaux quand le mariage s'annonce. La relation entre Dehaven et ses colonies se tend aussi à mesure que les intérêts commerciaux augmentent. Ces paradoxes culminent dans la relation qu'elle a avec ses proches amis : l'aristocrate Hirion issu d'une famille marquée par les tragédies et le roturier Yonas dont la famille prospère avec une écluse rentable. Ce tome reste encore assez calme, mais dépeint une cité pleine de promesses qui tend à l'action, voire à la folie de ses personnages quand survient un élément surnaturel : un miroir montrant une cité parallèle, vide mais flamboyante.

Un brin de fantasy
Le double avantage de ce roman de fantasy de Claire Duvivier est que son écriture légère (malgré quelques particularités comme l'usage bienvenu du passé simple dans les dialogues) et l'introduction fine d'éléments magiques. Cela rend le monde de Citadins de demain finalement extrêmement abordable : les événements s'y succèdent avec une certaine joie de vivre jusqu'à la fin et les artefacts que découvrent les trois protagonistes servent avant tout à découvrir, très parcimonieusement, le revers du succès de Dehaven, cité de commerce et d'intrigue. L'ensemble reste un premier tome, donc introductif, car les mystères ne font qu'être esquissés, nous laissant un bon gros suspens à la toute fin.

Ces Citadins de demain sont donc des personnages attachants car humains, profonds et servis par une écriture de qualité. Hâte d'en lire la suite !

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Après avoir découvert Capitale du Sud, il était forcé que j'aille jeter à oeil à son siamois qui se déroulait dans le Nord avec des héros ayant la même passion pour ce jeu inspiré des jeux de plateau : La Tour de Garde. L'expérience fut à nouveau très agréable quoique différente et peut-être un peu plus légère, jeunesse même dans un premier temps, avant que le mystère s'empare à nouveau de mois.

Avant ce roman, de Claire Duvivier je ne connaissais que Un long voyage, un roman qui a notamment remporté le prix Elbakin.net et qui doit arriver en poche d'ici sous peu, mais que je n'ai pas encore découvert. C'est à travers son deuxième roman que voilà que je découvre sa plume simple et fraîche, franche et sans chichi, qui colle à merveille à l'univers de la cité-état de Dehaven, une ville commerçante gouvernée par la raison, qui se retrouve à l'extrémité nord du continent, à l'opposé donc de la Gemina de Nox, qui était une ville tentaculaire, berceau de mythes et poésie. Qu'est-ce qui les relie ? La passion de leurs habitant pour La Tour de Garde dans lequel les deux joueurs s'affrontent en duel jusqu'à détruire la ville de l'autre, un thème singulier vu le concept de cette double saga à quatre mains.

Ici, pas de jeune homme mystérieux qui déambulent dans les quartiers mal famés de la ville et va suivre une carrière d'assassin, non à la place nous suivons un trio d'amis issus des familles les plus côtées de la ville, des amis qui aiment fureter sur le port, mais qui suivent surtout de nombreux cours pour forger leur esprit affûté pour devenir demain des citoyens qui offriront un nouveau modèle de raison pure.

Les premiers temps sont enjoués, on découvre la ville et ses mécanismes en déambulant sans souci dans celle-ci aux côtés de nos jeunes héros. le ton est léger, entraînant, prompt aux chamailleries et gentilles moqueries aussi. On découvre tranquille les relations qui lient chacune des familles, leur place dans cette société toujours très hiérarchisée et placée sous le joug du commerce. On fait le lien avec l'histoire de Guillaume Chamanadjian en la personne de Yonas, issu de la famille Russmor, dont l'oncle Carl s'est rendu à Gemina pour le grand projet de construction qui les y occupe. Les pages se tournent s'en qu'on s'en rendent compte.

On suit nos héros dans les plans mis en place par leurs familles pour les lier, à savoir un mariage arrangé entre les deux plus riches d'entre eux. Rien de surprenant. On cherche un peu la magie et la fantaisie ici. Mais celle-ci débarque un jour au détour d'un miroir magique qui permet de voir une ville très différente, quand le fiancée d'Amalia Hirion, décide de défier l'éducation raisonnée qu'il a reçue, pour lancer un sortilège oublié. Même si ça n'a pas le panache et l'angoisse du Sang de la cité, c'est fascinant de voir peu à peu leur monde glisser et basculer. L'autrice couple les contraintes de leur monde qui obligent Amalia à passer trop vite de l'adolescence à l'âge adulte à l'introduction de la magie qui transforme aussi son monde et surtout son fiancé qui peu à peu glisse vers ce nouveau monde à travers le miroir, en faisant une obsession qui l'accapare tellement qu'on ne le reconnaît plus et qu'on le soupçonne d'avoir perdu la tête comme sa soeur. C'est fascinant.

Si j'ai trouvé le début un peu facile malgré son côté entraînant, j'ai beaucoup aimé l'introduction progressive d'un univers plus complexe fait de contraintes dues à leur statut d'enfants de riches et de mystère au sein de cette magie oubliée qui ressurgit. J'ai aimé voir ce qui unit les trois amis, cette relation hors de toute contrainte sociale ou genrée, on en ressent une grande liberté et c'est lumineux de voir des parents offrir une éducation aussi libre à leurs enfants dans le cadre très corseté pourtant où ils vivent. Mais j'ai encore plus aimé quand la magie s'en mêle. Suivre les héros dans la ville avec leur miroir pour cartographier cette autre ville qu'on ne voit pas est fascinant et entraînant. Comme dans le volet de Guillaume Chamanadjian, j'ai eu le sentiment de me retrouver par moment dans un récit de Robin Hobb, plus précisément dans Les cités des anciens cette fois. On y retrouve le même voile de mystère et la même absence de réponse pour le moment.

Alors certes, le récit de Claire Duvivier avait un air plus jeunesse que celui de Guillaume Chamanadjian qui était d'emblée plus sombre et complexe, mais le glissement vers un univers plus fantastique s'est fait avec la même élégance et le même mystère entêtant. Il y a quelque chose de fascinant dans la façon dont chacun des héros à l'autre bout du continent l'un de l'autre tombe à sa façon sur les reliquats d'une civilisation passée ou future qu'on ne peut voir à l'oeil nu mais qui cohabite bien avec eux sans que personne ne le sache, une révélation qui va changer radicalement la vie des héros et les héros eux-mêmes. Comme chez Guillaume, Claire offre un final explosif avec une scène inattendue, dramatique, qui rebat toutes les cartes et risque de nous plonger encore plus dans le drame. J'ai beaucoup aimé !
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Gemima, capitale du sud est poète, joyeuse, bordélique. Les traditions sont néanmoins de plus en plus oubliées à part dans les contes pour enfants et les chants.
Dehaven, capitale du nord, se rêve scientifique, cartésienne, logique, et surtout ordonnée. Son futur se rêve par son éducation.

Un héros dans chacune des cités avec des obligations n'empechant pas une vie sociale bien remplie, même si Nox est plus solitaire qu'Amalia. Voilà, je débute à peine que je fais des parallèles entre les deux livres. Les deux cités jusque là calmes et bien organisées voient arriver une révolte extérieure. Les deux ont une ville fantôme parallèle, que Nox peut visiter mais très vite sous peine de chaispasquoi mais sans doute'un truc qui pue, qu'Amalia et ses compagnons peuvent contempler à loisir indirectement à l'aide d'instruments.

Comme avec Capitale du Sud, le récit prend son temps à se mettre en place pour mon plus grand plaisir, ayant l'esprit dissipé. J'ai eu un peu plus de mal à rentrer dans ce roman. Je crois que c'est dû au temps, le passé simple utilisé jusque dans les dialogues, on n'a plus l'habitude de le voir utilisé comme de rien... mais au final ça rajoute je trouve à l'atmosphère du livre et de fait, cela n'a rien d'embêtant car entre les deux histoires qui se lisent en parallèle pour l'instant celle de Claire Duvivier a ma préférence. L'héroïne même si à la merci des convenances, me semble beaucoup plus libre de ses faits et réflexions que Nox au Sud. Elle semble moins subir ce qu'il lui arrive, et est peut-être pour commencer cette série, un personnage plus original que le personnage-marionnette-malgré-lui qu'on rencontre dans de nombreux romans. J'ai préféré l'intrigue peut être parce qu'elle ouvre plus vite et plus profondément de nombreuses perspectives déjà entrevues dans le sang de la cité. Et parce qu'elle semble plus réelle, par exemple certains événements qui rappellent ce qu'il se passe en ce moment en Nouvelle-Calédonie.
J'ai beaucoup aimé les liens pour l'instant tenus entre les deux bouquins. Je regrette juste de devoir remettre ma lecture de la suite, n'ayant emprunté que ces deux premiers opus, et comme c'est une mini épopée en terme de temps pour rejoindre la bibliothèque où je les ai emprunté, je ne sais pas quand je lirai la suite. Je regrette aussi de ne pas en avoir entendu parler avant. Je me dis juste que, n'aimant pas du tout les couvertures, il est très possible que je les ai vus aux imaginales l'année de leur prix pour passer joyeusement mon chemin (je suis très sensible aux couvertures dans mes choix de bouquins). C'est d'autant plus frustrant que l'une comme l'autre des capitales semblent au point du récit où tout peut s'accélérer, les univers respectifs étant tout introduits, j'étais chaud patate piur m'enfiler le monde à la suite.
Mais bon Rome ne s'est pas construite en un jour ni les romans écrits en trois. A suivre donc !
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Je ne lis pas souvent de fantasy cependant plusieurs chose m'ont intriguées avec cette saga, tout d'abord je trouve les couvertures très belles et cette double trilogie m'ont poser question, comme une sorte de miroir inversé nous avons la capitale du Nord semblable à Amsterdam et celle du Sud semblable à celle de Sienne.

Elles sont différentes à pas mal du niveau, de mon côté je n'ai pas encore commencé à lire Capitale du Sud mais cela ne saurai tarder.

J'ai tout d'abord eu un peu d'appréhension ne réussissant pas à classer ce roman, en effet celui-ci au final comporte beaucoup de thématique, je me suis demandé au début s'il s'agissait de roman jeunesse mais au final à mes yeux non, mais il y a un côté roman historique, polar même, un côté magie, fantasy bien sûr et au final beaucoup d'éléments comme l'âge des protagonistes sont volontairement flous de la part de Claire Duvivier et rendre au final le récit des plus intriguant.

Petit conseil d'ailleurs au futurs lecteurs que le second tome soit à proximité, j'ai trouvé un peu de longueur dans ce récit mais pour un tome 1 qui est plutôt un tome d'introduction.

J'ai aimé suivre Amalia et les gens qui l'entourent de même qu'en apprendre plus sur sa ville, ses conditions de vie et autres et j'ai hâte de la suivre dans les prochains tomes en espérant en découvrir plus sur Dehaven .

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Ne me jetez pas la pierre, j'ai lu capitale du nord avant le sud. Bah oui, je n'ai vu qu'après-coup qu'il fallait lire le sud d'abord pour ne pas avoir de spoilers. Mais j'avais déjà bien avancé, donc j'ai continué.

Amalia van Esqwill est une bourgeoise de Dehaven dont le père possède une compagnie commerciale et sa mère siège au Haut conseil.

Elle comme d'autres enfants ont eu une éducation scientifique et humaniste. Amalia se voit promise à un de ses amis : Hirion. Celui-ci décide de reproduire une incantation trouvée dans un livre. Ces jeunes ne connaissent pas les légendes, les contes, on les découvre avec eux. Rien ne va se passer comme prévu.

Au même moment, la tension est à son comble dans les faubourgs. Une guerre se dessine par ailleurs dans les colonies d'outre-mer. C'est à cet instant que la magie revient en force dans une ville qui se veut rationnelle, entre ce fameux diadème et un miroir amenant ce brin de fantasy au texte.

Quels sont les sorts réservés à Amalia, Hirion, Yonas et à leurs proches ?

J'ai adoré Amalia, ses réflexions sont intéressantes. Mais... Cette lenteur ? Les deux premiers tiers sont lent et il ne se passe pas grand-chose. C'est la vie quotidienne du trio et une découverte des lieux. Par contre dans le dernier tiers, l'action est présente et tout nous tombe dessus. La fin est d'ailleurs excellente !

J'ai envie de connaître la suite des aventures (en espérant que le début du tome 2 ne soit pas aussi lent).
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Après Capitale du Sud, voici Capitale du Nord. Une ville portuaire dominée par des castes où le commerce et l'argent sont rois. Trois jeunes gens, du surnaturel, une guerre qui se profile, tout est réuni pour que cela fonctionne.
Les deux cités sont les deux faces d'une même pièce, opposées et jumelles. de même pour les deux livres: deux auteurs et des styles fort différents, l'un vif et poétique, l'autre plus lent et distant, mais complémentaires.
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Autant j'ai été transportée par le premier tome de la trilogie Capitale du Sud de Guillaume Chamanadjian, autant ce premier tome de la trilogie Capitale du Nord de Claire Duvivier ne m'a que moyennement convaincue.

Bonne idée, je trouve, que de créer une série comportant deux trilogies centrées chacune sur un pôle de cet univers imaginaire de « la Tour de Garde », dont la publication de chaque tome alterne (ceux de Capitale du Sud en avril et ceux de Capitale du Nord en octobre). Cela permet de découvrir les événements de chaque capitale et d'y trouver les échos plus ou moins déformés dans le tome de la Capitale suivante.

Chaque capitale a une ambiance bien particulière : celle du Sud chaude, poétique, rythmée ; celle du Nord raisonnée, guindée, lancinante.

Dans l'absolu, j'ai trouvé l'univers de cette capitale du Nord intéressante mais pas assez poussé. le titre annonce « Citadins de demain », le prologue nous fait entendre la voix de la narratrice presque robotique, éduquée dans le cadre d'un projet s'appuyant uniquement sur la raison. Malheureusement, le ton de la narratrice et ses expériences de vie ne m'ont pas paru tenir complètement ces promesses. L'emploi du passé simple et du subjonctif imparfait marquant l'aristocratie des locuteurs ne m'a pas convaincue.

On découvre l'amitié qui lie Amalia à ses deux camarades d'étude, un aristocrate comme elle, Hirion, et un roturier à qui l'on a fait une faveur exceptionnelle, Yonas ; on découvre leur famille avec leur fonctionnement, leur histoire et leurs dysfonctionnements suivant les us et coutumes d'une société aux classes et aux fonctionnements très figés ; un mystère faisant écho à celui découvert dans Capitale du Sud point et sème la zizanie de façon parfois violente.

Les ingrédients sont dignes d'intérêt mais j'ai trouvé le rythme du récit globalement monotone. Assez peu d'événements importants se produisent, le ton et le rythme m'ont semblé assez monocordes. L'écriture est pourtant agréable et fluide, les personnages plutôt attachants, mais l'intrigue ne m'a que peu intéressée au final, ayant l'impression qu'elle n'avait jamais vraiment démarré.

Je ne sais pas si je me laisserais tenter par le deuxième tome de cette trilogie-ci.
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