AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,48

sur 112 notes
5
1 avis
4
7 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le dernier hiver
J'avais déjà lu ce livre, il y a quatre ou cinq ans et voilà qu'il se retrouve à portée de main. Et la relecture a créé dans mon esprit des réminiscences successives sans pour autant me rappeler l'issue finale. Aussi ai-je poursuivi parce que l'intrigue est accrocheuse. Deux crimes identiques dans deux chambres semblables à Göteborg. Plus un cadavre qui échoue sur une plage. Une intrigue intrigante en quelque sorte. le fil de l'enquête qui relie, comme c'est souvent le cas, la Suède et le Sud (en l'occurrence l'Espagne, pas l'Afrique de Mankell) est ténu sans pour autant casser. On le tire doucement pour aboutir et c'est là qu'est la petite déception. On a du mal à comprendre, c'est si confus. C'est sans doute pour ça que j'avais oublié la fin.
Cela dit le plaisir alangui de lire un polar suédois sans sérial killer est plutôt reposant et rassérénant.
Commenter  J’apprécie          120
Les faits se déroulent dans le quartier de Vasastan de la ville de Göteborg. La police est appelée, dans un appartement de ce quartier bourgeois, par un jeune homme en état de choc, il a découvert sa compagne morte auprès de lui, étouffée par un oreiller.
Une jeune auxiliaire de police, la première arrivée sur les lieux avec son coéquipier, constate la mort suspecte. Gerda Hoffner, cette auxiliaire dont c'est la première découverte de ce qui s'avère un crime, fera preuve d'un zèle qui la mettra dans une situation dangereuse.
Ce roman est la dernière enquête du commissaire Winter, un commissaire bien sympathique. C'est avec plaisir que je lirai d'autres romans de cet auteur dont j'apprécie l'écriture. J'ai vu les enquêtes précédentes du commissaire Winter en série télévisée et je suis contente, pour le dernier opus, d'avoir lu le roman, celui-ci est bien meilleur que la série télévisée. Ake Edwardson, un auteur Suédois à suivre !
Commenter  J’apprécie          122
L'enquête ultime du commissaire Erik Winter. du grand art de composition. Un sprint final éblouissant.

La "dernière enquête" du commissaire Erik Winter, de la police criminelle de Göteborg (Suède). Huit autres avaient été précédemment traduites en français.

Moins désabusé que son illustre prédécesseur Martin Beck, de Maj Sjöwall et Per Wahlöö, qui assistait impuissant au lent effondrement de la social-démocratie suédoise dans les années 70, moins usé et névrosé que le Kurt Wallander de Henning Mankell, qui doit incessamment composer avec les conflits de juridiction et le manque de moyens de la police suédoise des années 90, et infiniment moins "transparent" que le journaliste enquêteur Mikael Blomkvist de Stieg Larsson, le commissaire Erik Winter est l'un de mes policiers fictifs modernes préférés...

Grand amateur de pur malt écossais et de jazz (je lui dois la découverte du grand trompettiste Lee Morgan), Erik Winter aura drastiquement évolué, tout au long de ces neuf enquêtes qui l'auront amené de "plus jeune commissaire" de la police de Göteborg à "patron" de la brigade criminelle.

Je ne dévoilerai évidemment rien de l'intrigue, particulièrement bizarre mais plutôt réussie, de cette dernière enquête... Comme d'habitude, l'effet d'accélération des trente dernières pages est presque insoutenable !
Commenter  J’apprécie          52
Je découvre Ake EDWARDSON et la littérature suédoise avec ce roman policier. Aïe ! Il semblerait que j'aie commencé par le dernier opus des enquêtes du Commissaire Erik WINTER ; il va donc falloir que je me rattrape et que je lise les livres précédents ! Voilà qui ne devrait pas être trop difficile et désagréable… Car le Commissaire WINTER est un personnage que j'ai trouvé très humain et très attachant.
Ce livre fut plutôt une belle découverte et une lecture agréable pour ma part. J'ai notamment adoré l'ambiance hivernale en fond de l'histoire : les détails sur les traditions des fêtes de Noël en Suède, avec les décorations, les plats, les cadeaux,… de quoi attiser mon imagination, titiller mon impatience (encore 2 mois !!!) et me faire saliver !
Ensuite, j'ai particulièrement aimé le rythme donné à l'enquête et surtout les dialogues / échanges entre Erik et Bertil, à la façon d'un match de tennis, où chacun se renvoie la parole comme on se renvoie une balle. Naturel, instinctif et surtout constructif.
Enfin, l'enquête se lit avec facilité et plaisir ; on en suit les tâtonnements, les déductions trop évidentes, les remises en question, les avancements,… tout en découvrant les personnalités des différents protagonistes. On avance pas à pas avec l'impatience de découvrir la suite ; c'est donc une bonne intrigue !
Par contre, et c'est vraiment dommage, je n'ai pas réussi à adhérer au dénouement de l'enquête. Je n'ai pas réussi à comprendre le mobile, je n'ai pas été convaincue par les explications du pourquoi de ces meurtres. du coup, j'ai terminé cette lecture, pourtant vraiment plaisante, par un sentiment d'insatisfaction et d'incompréhension. Dommage de finir sur une note négative après tant de moments de plaisir !
Commenter  J’apprécie          20
c'est le dernier livre paru en français mais premier livre que je lisais de Ake Edwarson j'ai eu un peu de mal à comprendre le personnage principal dont la vie et la personnalité ainsi que celles d'autres personnages du livre avaient sans doute été décrites dans les nombreux livres précédents. je partais donc avec un handicape..mais après quelques pages, l'histoire bien écrite (et traduite) m'a intéressée sinon passionnée.
depuis j'ai acheté deux autres livres du m^me auteur..j'attends le salon du livre consacré aux auteurs nordiques.

auteur à découvrir pour ceux qui aiment les romans policiers des écrivains nordiques.
Commenter  J’apprécie          20

Erik Winter et son chef, Bertil Ringmar, sont en charge d'une enquête difficile sur les meurtres de deux jeunes femmes dans leur sommeil. Les scènes de crime se situent dans le quartier de Vasastan à Goteborg, non loin de là où habite Winter. le dernier hiver est le 10ème des 12 romans où Ake Edwardson met en scène Erik Winter, le titre vient du fait que Fredrik Halders, un de ses collaborateurs veut démissionner, lassé de son travail de policier, ce sera son ‘dernier hiver'. D'entrée, on apprécie les dialogues courts qui volent dans l'air comme une balle de ping-pong et donnent du rythme au récit. le portrait que brosse Ake Edwardson de Winter est attachant. Et puis il y a cette jeune policière en tenue, Gerda Hoffner, qui par hasard est la première sur les deux scènes de crime et a un sens de l'observation très développé, elle va partager ses découvertes avec Winter, ce qui marquera un progrès déterminant dans l'enquête.


Tout est réuni pour un très bon roman. Hélas, dans ce livre là, on fait face à un type d'intrigue que je n'apprécie pas tellement, car trop invraisemblable: quand l'assassin met en scène ses crimes et va jusqu'à porter directement un message à Winter à son domicile (!?) et quand il tue pour une raison venant de faits survenus 20 ans auparavant! C'est pour cela que j'ai eu du mal à accrocher à ce récit, même si je reconnais que c'est bien écrit, que ça se lit aisément et que l'auteur entretient un suspense (facile) quasi permanent. Avec même une fin ouverte.
Commenter  J’apprécie          10

Aïe, aïe, aïe ! Voici la dernière enquête du commissaire Erik Winter. Pincements de coeur et tout le tremblement !
Les héros qu'on apprécie, quand ils raccrochent, on perd une connaissance, quelqu'un qu'on a croisé au hasard de la vie et qui est parti ou même mort.
Il demeure une odeur, un sentiment ténu, une rumeur, une image car notre imagination a débordé, s'est révélée derrière les mots lus.
C'est sans doutecela l'amour des mots, notre imagination les transmue.

Alors, lisez jusqu'à plus soif, car un jour comme tout à chacun, il faudra raconter aux vers.

En attendant, lisez la dernière aventure de Winter.

D'autant que tout commence pour ainsi dire mal. Une femme est retrouvée morte étranglée à côté de son ami qui jure ne pas l'avoir tuée. Pour les inspecteurs chargés de l'enquête, ça ne fait pas un pli, les meurtriers de cet acabit nient toujours leurs crimes, il suffit donc d'attendre les aveux.

Et leur conviction n'est même pas ébranlée lorsque dans des conditions similaires le corps d'une deuxième femme est retrouvée.

Heureusement qu'une stagiaire de la police décèle des similitudes et en parle à Winter, qui vient d'hériter d'un corps sur la plage où il projette de construire une maison.

Noël s'annonce mouvementé, même très chahuté.

Ake Edwardson a fortement épaissi son héros, il l'a rendu plus noir, plus lucide mais en même temps plus fatigué, plus préoccupé et au final, plus largué.
Avec son mal de tête, Winter se doit de trouver les meurtriers et ils les débusquent toujours. L'enquête comme toujours dérive, trébuche et manque de s'enliser. Puis tout d'un coup, une étincelle rallume le foireux dossier criminel et la machine s'emballe.

Jusque là, il a fallu vivre et c'est la réussite des polars d'Edwardson, rendre humains ses personnages, exprimer leurs doutes et leurs certitudes, leurs amours, leurs existences banales.

On regrettera longtemps Winter et ces enquêtes. Mais aussi la neige et le froid de Göteborg.
Lien : http://livrespourvous.center..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (382) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2867 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}