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3,99

sur 427 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore un R.J Ellory extraordinaire ! Vincent Madigan, père et mari médiocres, a touché le fond. Après des paris hasardeux, il doit une grosse somme d'argent à Sandia, roi de la pègre et tueur sans scrupules. Pour avoir la vie sauve, il va devoir oublier sa conscience.
L'histoire va vite. Il y a de l'action, de la tension mais aussi une bonne part de psychologie avec ce type qui est une contradiction à lui seul. Pas d'angélisme. C'est dur, sanglant. l'auteur nous emmène dans un voyage en enfer sans temps mort. J'ai adoré !
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Roman noir ...
Une vie de mensonge ... un mauvais flic nous plonge dans une mécanique infernale où on espère avec lui sa rédemption !
Un livre superbement efficace tant par la plume de l'auteur que par le suspens de l'histoire ... Un vrai roman noir que je conseille vraiment à tous !!
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Comment se renouveller pour dire tout le bien que l'on pense de cet écrivain magique dans son domaine .Le désespoir absolu,la noirceur du monde décrite comme personne et pourtant la petite flamme qui vacille au bord de l'enfer éblouie le lecteur .
je suis une fois de plus profondément touchée par cet auteur .Si je savais les mots pour dire "faites nous confiance ,lisez sans tarder mr R.J.ELLORY"!.....
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Dans « Un coeur sombre », son dernier opus, R.J. Ellory nous plonge dans la tête d'un anti-héros, flic de son état, accroc à l'alcool et aux pilules en tout genre.

Ce flic, Vincent Madigan, s'est laissé corrompre par un certain Sandià, une figure de la pègre d'East Harlem, en échange d'informations qui permettent de résoudre nombre de ses enquêtes.

Vincent Madigan a aussi contracté une dette d'argent importante auprès de Sandià qu'il doit rembourser rapidement.

Car Sandià n'est pas un tendre et n'attendra pas éternellement. Sans une solution rapide, la vie de Madigan risque d'être écourtée.

Madigan est un flic tourmenté par ses émotions. Ces choix le poussent vers le côté obscur, quitte à lui faire perdre son âme humaine. Celui-ci agit en voyou prêt à tout pour se couvrir.

Tuer des gens ne lui fait pas peur mais lui donne mauvaise conscience.
Il noie ses contradictions et ses doutes dans l'alcool, ses peurs disparaissent grâce à l'absorption de cocktails de médocs. Poussé à agir, Madigan devra faire preuve d'une grande stratégie car il joue une partie d'échecs , seul contre tous, dont l'issue pourrait lui être fatale.

MON AVIS

Premièrement, je vous encourage vivement à ne pas lire la quatrième de couverture de ce roman de R.J. Ellory si vous souhaitez découvrir vous-mêmes l'histoire et les évènements premiers. En effet, ceux-ci sont déjà source d'une tension psychologique et d'un suspense certain, autant en profiter.

Dans ce roman noir, R.J. Ellory fait preuve d'une maîtrise totale de son intrigue qui coure sur presque 500 pages. J'ai lu ces pages avec une délectation particulière.

L'auteur nous dévoile les profondeurs de l'âme humaine et son récit nous est offert sans longueur aucune et sans temps mort. L'action est présente tout au long du roman et des évènements inattendus ponctuent l'histoire.

J'étais en empathie avec Madigan et je l'ai suivi dans ses plans et ses actions douteuses. J'ai eu peur pour lui et je ressentais le poids de sa culpabilité. Peut-il changer le cours de son destin ?

Tous les individus qui apparaissent dans cet univers possèdent une personnalité forte et un caractère bien trempé. Ils sont vrais. C'est la force de ce roman et le style de l'auteur R.J. Ellory fait le reste.

Le personnage de Vincent Madigan pratique d'une main le mal mais essaie de se racheter une conduite en faisant le bien de l'autre. Il souhaite sa rédemption. Va-t-il l'obtenir ?

Vous le saurez en lisant ce bijou qu'est « Un coeur sombre » de R.J. Ellory qui pour moi est mon premier coup de coeur de 2017 !
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Raconter ne serait-ce qu'un petit peu les événements de ce livre reviendrait à retirer le fromage de l'aligot, couper les têtes d'un bouquets de lys, scotcher le bec d'un rossignol, bref, ce serait criminel.
Et en matière de crime, Ellory s'y connaît. On arrête assez vite de compter les cadavres dans cette histoire où on suit avec un intérêt un peu honteux les actions et les réflexions d'un flic ripoux, passablement minable au plan moral mais qui suscite notre empathie coupable.
Non, non, je ne vous dirai rien de l'histoire. Sinon qu'elle nous immerge dans le New-York des malfrats, dans le monde pourri et dérisoire de l'argent mal gagné, de la drogue, des relations malsaines et détraquées entre ceux qui ont le pouvoir et les autres, ceux qui commettent des crimes et ceux qui doivent les en empêcher.
Un regard porté sur notre monde totalement désabusé, avec quelques lueurs de grâce et d'espoir cependant. Un livre pas facile à poser et pourtant il le faut bien : près de cinq cents pages au cours desquelles on ne s'ennuie pas un instant ! Un vrai roman noir.
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Que demande-t-on à un roman policier? Une bonne histoire, de l'originalité, une enquête crédible, de l'action, des personnages bien affirmés, des doutes en cours de route, un dénouement à la hauteur. Hé bien ce roman comporte tout cela avec en prime une magistrale introspection d'un être confronté à l'échec de sa vie. J'ai été happé autant par l'histoire que par cet examen de conscience récurrent et, au total, je n'hésite pas à dire qu'il s'agit ici d'un des meilleurs romans policiers que j'ai lu à vie, et ce, pour plusieurs raisons.
D'abord la partie d'échec que se livrent Sandia et Madigan, les nuances de leur relation équivoque, la tension qui monte inexorablement, la perversité de leurs raisonnements et actions sont déjà captivants en soi. Et cela permet à Ellory de nous plonger dans un univers où tout est possible, sauf peut-être l'espoir de s'en sortir, et c'est justement là-dessus, mais pas exclusivement , que l'auteur nous tient en haleine.
Mais ce monde sans issue dans lequel ils évoluent trouve son écho dans la tête du héros, en autant qu'il en soit vraiment un, ce qui est loin d'être clair, à chacun d'en juger. Car rien ne semble aller pour ce père coupable et absent, aux mariages naufragés, à la carrière mensongère, à l'endettement monstrueux, se débattant autant avec l'alcool que les pilules. de là l'obsédante pensée : puis-je m'en sortir? Est-ce que ça vaut la peine d'essayer? Ou ne serait-il pas plus simple d'abdiquer? D'une façon ou d'une autre... de rajouter une trahison à toutes les autres. Et comme si cela n'était pas déjà assez, arrive Isabella qui servira de miroir déformant...
Le quartier du 167e, où la misère suinte de toutes parts, sert de terrain de jeu à tout un monde de junkies, prostituées, joueurs plus ou moins compulsifs. Tous sous la coupe de l'implacable Sandia qui ne tolère aucune incartade et assoit sa main-mise sur la peur et la corruption. Tout ce qui grouille et magouille doit en tenir compte et observer les manoeuvres douteuses, tordues, à double ou triple sens, a comblé le voyeur en moi. En face les forces de l'ordre ne sont pas tellement plus vertueuses, au pire complices, au mieux découragées, blindées, atteintes d'un je-m'en-foutisme incurable, elles-mêmes au prises avec les intrigues de corridor, les compromis quotidiens et les luttes de pouvoirs. Ellory nous fait toucher du doigts ces réalités qui alimentent l'aliénation de Madigan.
Les enquêtes elles-mêmes, complexes, sinueuses à souhait m'ont rivé à ma chaise autant que les questions existentielles de Madigan. Et les personnages secondaires ne le sont pas, justement. L'auteur a pris le temps de bien les cerner, nous les présentent juste assez pour qu'on comprenne bien les ressorts qui les animent tout en gardant des zones d,ombres qui les rend encore plus intéressants. Tout cela bien écrit, d'un équilibre remarquable entre les différentes facettes du livre. Assez évident que je le recommande!
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« Puis j'essaie de ne pas penser, ça n'amène rien de bon, penser. Il y a un inconnu dans mon coeur. Il est arrivé sans y être invité. Je voudrais qu'il s'en aille, mais je sais qu'il ne le fera pas.
Je suis dans la merde jusqu'au cou. »

Vincent Madigan…. Un cas d'école…..Disons les choses simplement, Vincent n'est pas un saint ; loin s'en faut. Mari volage, père absent, gros fumeur, buveur invétéré, consommateur de drogue compulsif, menteur comme un arracheur de dent, voleur, un agité du pistolet, et…flic corrompu jusqu'à la moelle ! Bref, un type, qui comme dirait l'autre, irrécupérable ; un type à éviter de toute urgence.

Et pourtant, Vincent, malgré tout cela, suite à une (sans doute énième) affaire qui tourne mal, se retrouve assommé de culpabilité, et prêt à se redonner une virginité. le pire, c'est qu'on voudrait le croire, lui redonner une seconde chance, et l'encourager à se racheter. Bien sûr qu'il cherche a se ranger, bien sûr qu'il déploie une énergie folle à vouloir s'extirper des innombrables guêpiers dans lesquels il s'est laisser glisser. A chaque fois qu'il semble franchir une étape vers le bon chemin, il semble rencontrer le mauvais génie qui va l'affliger davantage.

Il est comme ça Madigan ; horrible et attachant. Et c'est pour cela que l'on suit son inexorable parcours où s'insère ses pensées. Ses faits et gestes ne ressemblent pas à son intimité intérieure. On voudrait le pousser vers le bien, mais le mal semble plus fort que lui. Il est capable de grands moments de bonté, et par ailleurs de l'impensable.

Jusqu'au bout Ellory nous brossera le portrait fouillé d'un homme que l'on a envie d'aimer malgré tout. Jusqu'au bout Ellory poussera l'action et la réflexion sans faiblir ni mollir.

Un coeur sombre est le neuvième roman traduit d'Ellory. Après son magistral Seul le silence (et qui restera mon chouchou, sans doute parce qu'il fut pour moi le premier), on pourrait penser qu'Ellory pourrait s'essouffler, et épuiser le « filon »…. Et bien non, à chaque fois, il se renouvelle, m'étonne, me passionne, et me réjouit. A chaque fois il s'engage sur une voie différente et y creuse un profond sillon.

Décidément Ellory est un très grand !!

PS : Si les éditions Sonatine passent par-là : s'il vous plait, Il semble qu'il reste 4 romans de Mr Ellory non encore traduits…… qu'attendez –vous ? Car, maintenant, c'est la disette, j'ai tout lu, et je suis déjà en manque …..


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Vincent Madigan est au fond du trou... divorcé 2x, séparé de sa dernière compagne, père de 4 enfants qu'il ne voit jamais, un boulot pour lequel il a perdu toute passion, la drogue, l'alcool et la spirale du jeu qui va le forcer à commettre l'irréparable : braquer la maison de l'un des rois de la pègre locale, Sandia. le raid tourne mal, madigan tue ses 3 complices et apprend qu'une petite fille s'est pris une balle pendant l'assaut...
Comment se sortir de ce bordel, rembourser Sandia et éviter que les enquêteurs remontent jusqua lui ?

Et voilà, encore un coup de coeur pour ce roman de l'excellent @rj_ellory !! Décidément il a un talent fou ! Toutes ses histoires sont totalement différentes et pourtant on y retrouve sa patte ! Il n'a absolument pas peur de bousculer ses personnages, de les faire souffrir, ils côtoient le pire et parfois sombrent dans l'abîme qu'ils ont creusé eux-mêmes ! Madigan est un homme au coeur sombre mais au moins il en a un !!
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Il est des auteurs qui réussissent à chaque roman à réinventer un genre. R.J. Ellory est de ceux-là ! Après Les Assassins où il s'attelait à décrire l'inconscient des tueurs en série, il s'attache ici à faire d'un anti-héros son héros... et c'est une réussite, une nouvelle fois. Vincent Madigan n'est pas un homme digne de confiance car il boit, se drogue, fréquente des personnes peu recommandables et en particulier Sandià chef de gang, proxénète et meurtrier… Bref, Vincent n'est pas un homme sur qui compter, il est plutôt infréquentable. Oui mais voilà, lorsque son dernier coup part en désastre total et qu'une petite fille manque d'y laisser sa peau, il y voit un moyen de se racheter une conduite. Il essaie de tout mettre en oeuvre pour retrouver les proches de cette victime collatérale. Qui est-elle ? Qui sont ses parents ? S'en sortira-t-elle vivante ? Vincent devra répondre à toutes ces questions afin de la sauver. La sauver elle bien sûr mais aussi se sauver lui-même. Cette intrigue tend à se rapprocher d'une quête, d'un rachat de tout le mal que l'être humain peut se faire à lui même. Comme à chaque roman de cet auteur, c'est bien écrit, enlevé, riche en rebondissements jusqu'aux derniers mots. Une fois le livre terminé on en reste coi et on se demande vraiment comment R.J. Ellory a encore bien pu faire pour nous embarquer sur ce chemin de la rédemption. Vincent est bien l'anti-héros que l'on s'imaginait à la première ligne mais on ne pouvait imaginer une telle aventure. Il est parfois utile de préserver un suspense entier. Il est donc difficile d'en dire plus sans dévoiler les rouages de ce roman. Il ne vous reste plus qu'une chose à faire : le dévorer !!!
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Vincent Madigan , flic , a tout raté dans sa vie , mariages , enfants qu'ils voient peu , pas d'amis , pas de compagne , accroc à l'alcool , accroc aux drogues douces et surtout il est devenu proche de la pègre .
Il doit une grosse somme d'argent à Sandià le roi de la pègre car il a joué et perdu .Il décide alors de voler Sandià avec l'aide de trois malfrats mais le hold up tourne mal et une fillette est blessée .Que faisait-elle dans ce local ? Il pense à sa fille qui aurait pu être à sa place et cet événement lui provoque une crise de conscience . Est-il encore temps de changer de vie ?
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