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4,06

sur 639 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette histoire fait froid dans le dos dans tous les sens du terme.J ai bien aimé à chaque chapitre de passer de l histoire passée à l histoire présente. le lieu,cette ville industrielle du grand nord canadien et cette histoire si triste de cette famille.Et enfin ce frère qui part du jour au lendemain en pensant faire sa vie ailleurs mais qui y revient sans jamais l avoir oublié afin de sauver son petit frère et retrouver,peut-être l amour de sa vie.Un livre à lire avec un bon feu de cheminée. Bonne lecture à tous😉
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Peut-on se libérer de son passé juste en le fuyant ? Il semble que non, au moins pour Jack Devereaux qui doit revenir dans le bled de son enfance après l'avoir quitté précipitamment vingt-six ans auparavant. Tenaillé par la culpabilité et les remords, il devra renouer avec ses vielles connaissances et ses fantômes bien à lui, tout en tentant de démêler une sordide histoire d'agression à laquelle est mêlé son propre frère.

Ce roman est un bizarre de thriller car la tension ne naît pas de l'enquête comme telle, mais plutôt des états d'âme changeant du protagoniste principal. On découvre peu à peu l'ampleur de ses regrets, et leur causes, pour se demander comment diable pourra-t-il composer avec tout cela. Quant à l'enquête, tout avance lentement, sans grandes surprises malgré les nombreux obstacles qui se dressent ici et là. Les dénouements, sur les deux plans, m'ont laissé sur ma faim, non pas tellement sur le fond mais plutôt pour leur air de précipitation, leur manque de fini. Au total j'ai apprécié cette lecture, mais des neufs romans que j'ai lu de Ellory c'est celui qui m'a semblé le moins abouti.
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Rien de tel que le Labrador pour se faire guider dans la nuit


Évidemment, quand R.J. Ellory brode un polar basé sur une série d'assassinats sordides de jeunes filles, et sur des secrets enfouis au coeur de contrées mortifères, difficile de ne pas penser à « Seul le silence », le roman qui l'a propulsé au sommet des ventes.

Pour son quasi copié-collé, il a toutefois choisi de troquer les terres brûlées de soleil de la Géorgie (USA bien sûr), pour le grand nord canadien où -comme on le sait grâce aux feuilles de Vigneault- ce pays, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver.

Comme le personnage de « Seul le silence » fuyait Augusta Falls pour New York, Jack Devereaux, a laissé derrière lui la ville minière de Jasperville, sa famille et tous ses souvenirs, pour gagner Montréal.

Mais 26 ans plus tard, en apprenant que son frère resté là-bas a été arrêté pour tentative de meurtre, il décide d'arrêter enfin de fuir ses responsabilités, de revenir dans ce village maudit et d'élucider la série de meurtres qui a ensanglanté ces lieux au climat impitoyable.

L'enquête elle-même est un prétexte. Ellory s'attache davantage à la psychologie de Jack, qui croyait à tort être revenu de tout alors qu'au fond, il n'avait jamais soldé son passé. En quête de résilience, il choisit d'affronter ses démons.

Cet aspect-là du roman est certainement le plus réussi.
Dommage que le savoir-faire, pour ne pas dire la rouerie d'Ellory empêche vraiment l'émotion de s'installer durablement.
Je dois dire que le procédé visant à entrecouper le récit de flash-back est tellement usité qu'il en devient lassant et que de plus en plus souvent désormais, on a l'impression de lire un produit de classe d'écriture, un peu mécanique.
De même, le choix du lieu où se déroulent les évènements est vraiment original et relève de la bonne idée. On peut également penser qu'il est un peu extrême et finalement, un peu artificiel.

Bien sûr Ellory a malgré tout, suffisamment de talent pour créer une ambiance, maintenir le suspense et nous tenir en haleine, et c'est déjà beaucoup.

Mais encore une fois, je n'ai pas retrouvé dans « Une saison pour les ombres », la noirceur poétique qui selon moi, fait la force des meilleurs livres d'Ellory.
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Jasperville. Une ville au fin fond du Canada, la plus éloignée de Montréal. En hiver, le soleil ne se lève pas pendant plusieurs semaines, et l'été il ne se couche pas non plus. Une atmosphère complètement hors du temps où l'environnement lui même devient une entité. Ici, le froid dévore tout ce qu'il y a de vivant ; l'ambiance est glaciale. 

Nous suivons Jack, forcé de retourner à Jasperville après l'avoir quitté 26 ans plus tôt. Il espérait n'avoir jamais a revenir sur ses pas, mais son frère a agressé quelqu'un et semble avoir sombré dans la folie. Au fil de la lecture, le lecteur découvre l'histoire de la famille Devereau, depuis leur arrivée dans ce desert de glace. de page en page, le froid se referme sur nous comme un piège. 

S'il y a une enquête, elle n'arrive finalement qu'assez tardivement dans la lecture, car la ville elle même est une épreuve, une force malveillante qu'il faut surmonter. Parfois, on a le sentiment de ne plus être totalement dans la réalité et l'on finirait par croire nous aussi aux légendes qui hantent Jasperville. 
L'aspect psychologique a une réelle importance également ; découvrir toutes les facettes de Jack en fait un homme riche, que l'on approuve pas toujours, mais que l'on comprends. 

C'est une très bonne lecture, sous un bon plaid pour tenter de se réchauffer (si c'est possible...) ;)
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Depuis ses derniers polars, R. J. Ellory est revenu dans la cour des très très grands. Et, Une saison pour les ombres est un très grand roman noir qui procure le plaisir de sa découverte jusqu'après le livre refermé.

Avec R. J. Ellory, je reviens du froid, non de l'hyper froid, du nord-est du Quebec, au Canada, précisément. Un endroit qu'on rejoint après huit heures de train pour arriver dans un désert de glace. Celui-ci est juste peuplé de quelques familles regroupées à Jasperville, figé dans le temps. le seul objet de cet endroit tourne autour de la mine d'acier exploitée par Canada Iron.

On y vient pour un job, quand on n'en a pas trouvé ailleurs. Ou lorsqu'on veut donner un nouveau départ à sa vie. Ça ne viendrait à personne de s'y enfermer juste pour le plaisir de ne jamais voir vraiment la nuit mais aussi le vrai jour !

Montréal. Ludo n'a jamais entendu parler de la famille de Jack avant que celui-ci reçoive un coup de fil de Jasperville qui le replonge dans l'enfer qu'il a quitté presque vingt-six ans plus tard. Pourtant, celui qui avait voulu oublier son passé, le retrouve au fil du voyage qui le ramène inexorablement dans ce pays qu'il a choisi de fuir pour ne pas mourir d'asphyxie.

À l'aide de retours en arrière savamment distillés, R. J. Ellory dévoile l'histoire de Jack au coeur de Jasperville avec ses crimes, jamais élucidés, qui font de cette bouche de feu un enfer à ciel ouvert.

Dès les premières lignes, ça claque et ça attire inexorablement pire qu'une vitrine illuminée au moment de Noël. Chez R. J. Ellory les mots ont un sens et il entend bien le faire savoir. La construction d'Une saison pour les ombres est savamment étudiée pour que le lecteur soit attaché à ses lignes. Et, jusqu au bout, j'ai redouté de découvrir la fin.

La recherche de la vérité va pousser Jack à reprendre l'enquête pour comprendre les motifs de la violence de son petit frère, Calvis. Elle se présente comme une quête éblouissante, sans concession, qui lui permettra d'assumer un passé qu'on ne souhaiterait même pas à son ennemi. Mais, comme R. J. Ellory est un humaniste, la voie de la vérité s'assume avec la sagesse de la maturité.

Juste un excellent polar !

La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2023/02/13/r-j-ellory/
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Dans le froid glacial d'un hiver sans fin se déroule, sur plusieurs années, la vie d'un petite communauté du Nord-est canadien. le héros revient après des années d'absence pour sauver son frère d'une accusation de meurtre ou de tentative de meurtre.
Là il retrouve certains qu'il a connus par le passé, des nouveaux venus, des souvenirs douloureux, les légendes indiennes qui ont terrorisé son enfance.
Il avait promis qu'il reviendrait sauver sa fiancée, sauver son frère de l'angoisse et de la peur qui éteignent cette communauté. Et il n'est revenu que pour aider son frère.
Des crimes ont été commis, non élucidés parce qu'il était plus facile de laisser tomber l'oubli sur ces tragédies, croire à des monstres étranges plutôt que soupçonner quelqu'un de la communauté.
Mais Jack est revenu et lui aussi, après bien des tourments, trouvera la paix.
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Au début des années 70, la famille Devereaux part s'installer à Jasperville, une ville glaciale dans le Nord du Canada. Un jour, le corps d'une jeune adolescente est retrouvé mutilé. Les habitants pensent alors à un animal sauvage. Un deuxième corps est découvert, puis un troisième…Jack, adolescent à cette période, est marqué par ces atrocités. Vingt-six ans plus tard, il va être obligé de retourner à Jasperville et devra se confronter aux souvenirs de son passé.

Ce roman est le premier que je lis de R. J. Ellory. Je l'avais vu un peu partout sur Booksta et je ne suis pas déçue. J'ai beaucoup apprécié le style d'écriture de cet auteur. Il apporte de nombreux détails, les chapitres sont remplis de descriptions qui inscrivent le personnage principal dans un cadre bien défini. Tout au long du livre, il est confronté à un passé qu'il a fui il y a vingt-six ans. J'ai d'abord été surprise par la manière de traiter l'affaire mais je me suis finalement laissé porter par celle-ci. J'ai beaucoup apprécié la fin et l'atmosphère pesante qui règne dans la ville.

Instagram: @encoreunthriller
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Je règle d'emblée mes comptes avec l'unique (et léger) bémol que je souhaite exprimer à l'issue de cette lecture : le fait de retrouver une structure narrative strictement identique à celle utilisée dans deux autres titres de l'auteur lus ces derniers mois, a créé un sentiment de redondance (et m'a quelque peu questionné sur la propension de R. J. Ellory à céder à la facilité). Ceci dit, la recette fonctionne, alors… L'auteur utilise donc cette fois encore des événements du passé pour faire écho au présent, et contraindre son personnage principal à affronter ses traumatismes enfouis et les conséquences de ses manquements.
Jack Devereaux apprend que son frère Calvis vient d'être arrêté pour avoir violemment agressé un homme dont la vie est en danger. C'est ainsi qu'après vingt-six ans d'absence, il est de retour à Jasperville, ville du Québec érigée dans le seul but d'exploiter les richesses de son sous-sol, aux dépens d'autochtones spoliés de leur terre.

C'est une ville isolée, de désolation et de froid extrême -"le trou du cul du monde, mais gelé jusqu'à l'os"-, où l'unique représentant gouvernemental, un envoyé de la Sûreté du Québec, change tous les deux ans.

C'est là que s'installent les Devereaux en 1969. Comme tant d'autres, le père est venu pour travailler chez Canada Iron. Son épouse, institutrice, a suivi, accompagnée de son père William qui, impliqué dans une obscure affaire d'escroquerie, a dû fuir l'Angleterre quelques années auparavant. le couple a trois enfants : une fille -Juliette- et deux garçons.

Le récit alterne entre les démarches entreprises par Jack pour tenter de comprendre le geste de son frère, et des épisodes du passé qui nous replongent dans son enfance. Il a gardé de ces années 1970 des souvenirs de faim et de souffrance, ainsi qu'une profonde mélancolie. Elles ont été marquées par le lent délitement de la solidité paternelle vaincue par l'alcool, par le glissement du grand-père William, qui les abreuvait de légendes horrifiques mettant en scène monstres et esprits, dans la démence, et surtout par la perte. Celle de certains de ses proches, mais aussi celle de jeunes filles dont la mort n'a jamais été élucidée. Par manque de moyens, et en l'absence d'éléments tangibles, on en a conclu à des accidents, leurs cadavres déchiquetés laissant penser à une attaque d'animal.

Jack a tout fait pour oublier ce passé et les promesses, faites alors, qu'il n'a jamais tenues. Il a fui sa ville mais aussi ses responsabilités, et réalise après toutes ces années avoir été naïf, et surtout s'être menti à lui-même autant qu'aux autres : il a cru tout laisser derrière lui, mais a en réalité été poursuivi par des fantômes et des remords qui l'ont empêché de vivre. Affronter la réalité qui, après toutes ces années, le rattrape, est d'autant plus douloureux.

C'est dans ce terreau de la vulnérabilité des êtres que R. J. Ellory exprime le mieux son talent. Il sonde, triture, ausculte pour les mettre au jour les mécanismes inconscients de la culpabilité et de la désespérance suscitée par les drames ou les inaccomplissements. L'atmosphère qui imprègne le récit est à l'unisson de l'état d'esprit de son héros. Jasperville, sous ses apparences de ville ouvrière et chaleureuse où on se serre les coudes, est plombé d'une menace insaisissable et néanmoins oppressante, que suscitent notamment l'isolement et le manque de lumière. On finit par être de cette contrée reculée comme si le reste n'existait plus, piégé, dans l'impossibilité d'entrer en contact avec le monde extérieur.

S'y ajoute l'empreinte laissée par les morts inexpliquées des jeunes filles et des fantasmes, auxquels cette ambiance était propice, qu'elles ont entretenus, fantasmes nés de peurs parfois irrationnelles, mais aussi devenant prétexte à expliquer la violence insupportable mais bien réelle à laquelle nous confronte parfois l'existence.

L'intrigue se déploie lentement, mais n'ennuie jamais, l'auteur entretenant un sens de l'ellipse qui ménage plusieurs surprises au cours du récit. Quant à la résolution de l'énigme relative aux jeunes mortes du passé, j'avais, mais ce n'est pas bien grave, deviné dès sa rencontre l'identité du coupable...
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Je cherchais une lecture addictive et j'étais à peu près sûre de la trouver avec ce roman de R.J. Ellory. J'ai été embarquée dans une histoire très sombre se déroulant dans une région inhospitalière du nord-est du Canada, à Jasperville.

Jack Devereaux est enquêteur dans les assurances à Montréal. Il a fui Jasperville a 18 ans, sans se retourner, abandonnant son petit frère, Calvis, et une amoureuse qu'il s'était engagé à revenir chercher.

Il n'en a rien fait et est pris au dépourvu lorsqu'il reçoit un coup de fil de la police locale, lui apprenant que son frère a agressé sauvagement un homme, le laissant presque mort, sans raison apparente. le policier lui demande de venir pour l'aider à comprendre ce qui a pu se passer.

Dès lors Jack est assailli par un maelstrom d'émotions qu'il peine à maîtriser. Cette fois-ci il ne peut pas se dérober et se résout à partir pour Jasperville, ce lieu maudit où il n'a pas remis les pieds depuis vingt-six ans.

Jasperville est un coin perdu où l'hiver dure 8 mois, les étés sont humides et envahis par les moustiques. L'unique raison d'être de ce village loin de tout est une mine de fer où le père de Jack espère avoir une chance de gagner honorablement la vie de sa famille.

Sa femme n'a d'autre choix que de s'incliner et de s'acclimater comme elle peut avec leurs trois enfants, Juliette l'aînée, Jack et Curtis, le présumé meurtrier.

C'est par flash-back successifs que nous remontons le temps avec Jack, en alternance avec le présent. Nous comprenons assez vite que ce qui l'a fait fuir c'est une atmosphère délétère, de plus en plus dramatique qui pèse sur Jasperville. Ce territoire a d'abord été occupé par les Alquonquins et leurs croyances sont encore vivaces, comme par exemple la présence de wendigos, créatures maléfiques et canibales qu'il vaut mieux ne pas rencontrer.

Le pire a été la mort de plusieurs jeunes filles, dans des conditions atroces. Leurs blessures ont été attribuées à des bêtes sauvages, ours ou loups, sans chercher plus loin.

La famille de Jack charriait également son bagage de violence, avec le père, impitoyable avec les enfants, perdant de plus en plus l'esprit.

Confronté à tout ce passé, Jack devra faire face à ses manquements, ses lâchetés, et reconsidérer les évènements sous un autre jour.

S'il y a enquête autour de la mort des jeunes filles, ce n'est pas ce qui m'a le plus passionnée. C'est plutôt la description de la vie à Jasperville, les relations familiales, amicales et de solidarité qui se nouent obligatoirement dans une communauté isolée.

Jack n'apparaît pas à son avantage, il reconnaît ses faiblesses, il essaie de réparer ce qu'il a détruit, il a fui un lieu mais il n'a pas cessé de se fuir lui-même également. le chemin sera long.

Une histoire dense, pas avare de rebondissements et de revirements, avec des personnages attachants. Un bon roman noir.
Lien : http://legoutdeslivres.haute..
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Je viens de refermer le dernier livre de R.J. Ellory "Une saison pour les ombres". Et c'est un très bon cru! On y découvre Jasperville (ou Despairville comme surnommée par un protagoniste), petite ville complètement isolée dans le nord sauvage du Canada, l'hiver y dure 8 mois, et le reste de l'année la température ne dépasse pas les 12°. On y vient uniquement pour travailler chez Canada Iron, le principal employeur de la région, un conglomérat minier. La vie y est difficile pour les familles, et il semble que toute tentative pour échapper au mieux à l'ennui, au pire au désespoir s'y révèle vaine. Il va s'y produire des meurtres sanglants, des jeunes femmes horriblement mutilées, agressions très vite attribuées à des bêtes sauvages pour ne pas perturber cette petite ville tranquille. Jacques Deveraux a fui cet environnement nocif il y a 26 ans après une histoire familiale pleine de drames, mais il va y revenir pour aider son frère emprisonné, semblant avoir perdu la raison, accusé d'une agression sauvage. Il va devoir affronter son passé et tentera de découvrir la vérité pour sauver son frère mais aussi pour élucider les meurtres du passé. C'est un roman prenant, apre, mêlant croyances indiennes, folie, culpabilité, secrets, dans un univers écrasant de dureté . Comme il sait le faire, Ellory nous emmène dans les parts d'ombres de ses personnages, tous taiseux et chargés de lourds passés. La ville elle-même et les conditions climatiques extrêmes ajoutent un poids de plus au récit. Une fois commencé on ne peut pas lâcher ce livre avant la fin.
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