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3,3

sur 866 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un livre épuisant, lourd et écrit pour les masochistes :) avec un personnage principal qui ressasse ses souvenirs liés à Sara. Pas étonnant qu'elle ne l'ai jamais aimé tant il est ennuyeux malgré son érudition qui ne sert qu'à être étalée. J'espère que l'auteur est plus enthousiaste. J'avais bien aimé le Banquet de la Confrérie des fossoyeurs, mais pour Boussole je capitule d'ennui.
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" Boussole " fait partie de ses romans ( ou peut être devrait-on dire thèse ? ) dont on peut arrêter la lecture et la reprendre quelques semaines ( voire des mois ou des années) après sans être.....déboussolé.
Cette dérive entre songes et souvenirs du personnage principal s' avère profondément ennuyeuse. Des phrases d' une longueur en n' en plus finir rendent ce roman totalement inintéressant. On a la désagréable impression que l' on se trouve dans le dictionnaire des noms propres ( j' en ai jamais vu autant dans un livre ).
Sommet d' érudition c' est indéniable mais il n' y a aucun liant entre les différentes parties du roman, quelques anecdotes ( mais trop rare ) relèvent légèrement l' ensemble.
La musicologie, thème central du roman, devient un univers très "pompeux" et barbant sous la plume de Mathias Enard.
Donné le prix Goncourt à un tel roman revient en quelque sorte à énoncer que la littérature n' est accessible qu' à une certaine élite très intellectuelle capable de s' accrocher sur un tel sujet. La notion de plaisir est totalement absente : pas de passion ni d' humour pour rendre l' ensemble un peu intéressant.
L' attribution du Goncourt à " Boussole " ne fait pas honneur à la littérature et couronne un certain hermétisme littéraire et valorise une certaine forme de déni démocratique littéraire.
On peut faire de la littérature de qualité avec des phrases profondes, passionnelles, charnelles....comme l' a démontré "La plus secrète mémoire des hommes" ( Goncourt 2021 ) de Mohamed Mbougar Sarr même si parfois l' histoire est difficile à suivre.
Lire le roman de Mathias Enard fut dans l' ensemble une " purge " et je salue le courage de tout ceux qui l' ont lu et sont allés jusqu' au bout.
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J'ai lu ce roman car il a remporté le Prix Goncourt en 2015. Je ne sais pas trop qu'en penser : il n'y a pas vraiment d'histoire. Alors certes, il est riche en anecdotes et citations historiques mais pour ma part, j'ai eu beaucoup de mal à le terminer.
Où veut nous emmener l'auteur ? Que veut il raconter ?
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A Vienne, Franz Ritter, tout seul chez lui et inquiet des résultats à venir des analyses médicales effectuées en journée, passe une nuit blanche à se remémorer sa relation avec Sarah et ses voyages en Orient...

Abécédaire appréciatif de Boussole sans phrase ou presque :

Affecté
Babillard
Culte féminin (osef)
Digressif
Erudit abusif
Fastidieux
Goncourt (pourquoi)
Horripilant
Invariable (auteur)
J-en-peux-plus (S.O.S)
K.-O.
Lourd
Musicalité (insuivable)
Non merci
Orientalisme (prétexte)
Pompeux
Quatre-vingt-une pages (suffisant)
Ronflant (2 sens)
Soporifique
Traînant
Usant
Vain
Week-ends (à épargner)
XXX (tout mais pas ça)
Y en a tellement d'autres.
Zappez.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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L'un des rares livres que j'ai refermés avant d'être arrivée au bout ... J'ai pourtant persévéré, mais vraiment, impossible ...
J'ai eu l'impression d'un pédant étalage de connaissance et d'érudition, sans aucun lien entre les divers passages. Comme si l'auteur récitait en vrac toute les leçons qu'il a savamment apprises, sans avoir pris la peine de les agencer pour leur donner un sens. Certes, de la connaissance, il y en a dans ces centaines de pages ... et j'espérais apprendre beaucoup. Mais je n'ai probablement pas le niveau intellectuel requis pour apprécier une telle encyclopédie.
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Pour faire bref, ce livre ne fait pas partie de mes favoris. Il m'a accompagnée pendant de longues semaines en parallèle d'autres lectures et sortait de la pile quand l'insomnie me guettait : quelques pages suffisaient à me faire enfin trouver les bras de Morphée ! C'est tout de même un point positif, non ?
Il faut des livres pour tous les goûts. Passez votre chemin si vous n'êtes pas érudit ou passionné par le sujet.
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Contrairement aux "Mille et une nuits", "Boussole" est le récit d'une seule et (trop) longue nuit peuplée de réminiscences, de rêves, de fantasmes, de contemplations intellectuelles au bout duquel je n'ai pas eu la force d'arriver. le musicologue autrichien insomniaque Franz Ritter devait en être le Chahriar, mais sa Shéhérazade, Sarah, est à des mille de là en Malaisie. Il raconte donc lui-même les histoires (contes musicologiques, littéraires, amoureux, historiques et orientaux) tirées de son livre imaginaire "Des différentes formes de folie en Orient". Les pensées de Franz nous emmènent à travers l'histoire de la musique, de la littérature, de l'archéologie et des Occidentaux qui ont embrassé l'Orient, en écorchant au passage les illusions romantiques du monde oriental. Cependant, il ne s'agit pas uniquement d'intérêts « orientalistes ». Il y a aussi une histoire d'amour avec Sarah, une universitaire qui ne manque pas de charme et que le narrateur aimait et aime encore. Cette relation amoureuse constitue la colonne vertébrale du roman, le tronc à partir duquel des histoires peuvent se développer. Ces dernières qui reposent grandement sur des extraits biographiques d'artistes, de philosophes ou de musiciens commencent par un texte brillant sur Sadegh Hedayat que Mathias Enard compare intelligemment à Kafka. Mais rapidement, les nombreuses références m'ont fait penser à des fragments d'encyclopédies et la débauche de paragraphes érudits m'a rendu le récit indigeste. J'ai eu l'impression que l'auteur avait rassemblé toutes les informations qu'il possédait de l'Orient et avait construit son livre autour d'elles dans un bavardage érudit. Je me suis souvenu du début de salammbô (« C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar. ») et j'ai regretté la concision de Flaubert où en une seule phrase, l'auteur m'avait fait plonger dans l'Orient mystérieux, ses couleurs et ses parfums.
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Certainement très érudit, mais aussi ennuyeux à mourir. Très bonne alternative aux somnifères. Je n'ai pu tenir jusqu'au bout du roman...
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livre offert par ma fille et je tenais à le lire en entier mais cela n'a pas été possible :arrêt à la page 150 trop ennuyeux et érudit ; ce n'est pas un roman il n'y a aucune intrigue c'est un déroulé de pensées qui partent dans tous les sens on va, on revient on repart etc.… certains passages sont amusants et intéressants mais d'autres sont longs ennuyeux et même fastidieux . C'est très rare que je ne finis pas un livre mais là ce n'était plus possible. Je vais arrêter de lire les prix littéraires car ce ne sont pas les meilleurs bouquins ! (le jury devrait voter avant l'apéro!)j'avais bien aimé Rue des voleurs c'est pour ça que je me suis fait offrir Boussole mais mauvaise pioche.
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Mathias Enard a écrit des romans très remarqués, comme "Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants". C'est pourquoi j'ai ESSAYE de lire "Boussole", sans en connaitre le sujet à l'avance. Mais ayant lu des dizaines de pages, je n'ai pas su plus. Dans ce gros livre, un narrateur insomniaque et érudit, bien introduit dans le milieu universitaire, évoque diverses questions ardues - d'une manière décousue et allusive. Mathias Enard démontre ainsi qu'il a une culture d'une ampleur hors du commun (il me fait penser à Umberto Eco, par exemple). En fait, il n'écrit pas un roman, qui supposerait le récit d'une véritable histoire vécue par les personnages principaux. En tout cas les lecteurs, dans leur immense majorité, ne sont pas prêts à suivre l'écrivain sur cette voie élitiste. J'ai fini par abandonner - sans prétendre que cette oeuvre est sans valeur, loin de là. C'est moi qui ai été incapable d'aller au bout.
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