Comment ça " Je veux"?
Je veux "s'il te plait", mademoiselle, peut-être?
Aux premières pages, nous sommes déja amusés de cette héroïne de conte de fée en chemise de nuit, à mi-chemin entre la Belle au Bois dormant et Raiponce.
Possible que ce long confinement sur l'oreiller est eu un fort impact désastreux sur la chevelure qui traîne à présent au sol.
Qu'aurait pu être les premières paroles de la princesse d'Aurore du Bois Dormant à son réveil?
" Oyé! Que l'on m'apporte des fruits ou même un bol de gruau! J'ai une faim d'ours qui vient d'hiberner?"
Le personnage de
Jean-Luc Englebert réclame, elle, un pain au chocolat.
Vous, chers jeunes lecteurs, vous attendriez sans doute à un régal de céréales au petit matin, sans avoir à le demander.
Les papas et les mamans sont très attentionnés.
Mais où sont les parents de notre petite princesse grincheuse?
Elle a grand faim!
C'est pas dieu possible, notre princesse Bertie est contrainte de quitter sa tour pour trouver elle-même son petit-déjeuner.
Par où est-elle partie?
Et bien suivez le chemin capillaire, vous verrez où cela vous mène.
Le ton de Bertie est un poil impérieux, il en impose, une enfant-roi.
Mais contrairement à ce que l'on pourrait juger, ce n'est pas elle qui n'aura pas la bonne attitude.
Vous verrez, on rit, on s'indigne, on sourit.
Mais notre Bertie, elle s'en fiche.
Elle a eu son pain au chocolat, la gourmande.
Et que va t-elle faire maintenant?