The Boys, tome 7 : ... Faut y aller !

Ce tome est la suite de l'histoire initiée dans le tome précédent et qui fait la part belle au plus gros consortium de super-héros de cet univers : les G-Men.
Ennis prend à nouveau beaucoup de plaisir à maltraiter et pervertir ses X-men personnels.
Bref, c'est trash et odieux...mais c'est très réussi.
Côté dessin, le trait, déjà inégal par défaut, s'aggrave encore par un changement de dessinateur sur quelques planches.

Ce septième tome, qui reprend les épisodes #27 à #30, livre la deuxième partie du quatrième arc de "The Boys". Garth Ennis ("Just a Pilgrim", "Preacher", "Le punisher") propose donc la suite de cette enquête sur les G-Men, vache à lait de Vought-American et véritable parodie des célèbres mutants de Marvel.

Alors, au niveau des révélations, les P'tits Gars vont découvrir les secrets des G-Men et de leur mentor John Godolkin et le lecteur aura même droit à quelques informations sur la Crème. Mais, au final, malgré ces quelques pistes et le dénouement de l'intrigue, l'auteur semble surtout vouloir se concentrer sur l'aspect parodique de sa série et, à coups d'humour bien
gras, il joue donc délibérément la carte de la provocation.

Malheureusement, l'effet de surprise n'est plus là et la recette d'Ennis commence tout doucement à lasser. On a même par moment l'impression qu'il tire son intrigue en longueur avec ces scènes mêlant sexe, hémoglobine et humour juvénile bien gras. C'était très amusant au début et, à condition que l'intrigue de fond demeure intéressante, j'en redemande même, mais là, l'intrigue n'a vraiment pas réussi à m'emballer.

Bref, j'hésite sérieusement à continuer cette série !

La série de Garth Ennis est toujours aussi incorrecte, violente et trash.
Et c'est jouissif.
A chaque tome, on passe un excellent moment dans cet univers où les super-héros sont en fait des monstres, des pervers, des victimes parfois, mais jamais des héros que comme le sont Superman ou Batman.
Ce tome est très drôle, et il n'est pas à mettre entre les mains d'enfants ou de personnes sensibles. Pour les autres, les habitués des "super-slips" ou non, c'est un pur régal.

[...] Entre les boys et ceux qui gèrent les « super-slips », la guerre est officiellement déclarée, les manoeuvres se font à visage découvert, et c'est à qui gèrera au mieux les secrets détenus sur l'adversaire.

Robertson semble l'avoir compris puisqu'il nous gratifie de graphismes plus détaillés que ses dernières planches, même s'il se trouve remplacé encore une fois par Higgins.
Un bon cru donc, qui relance l'intérêt du précédent album et redonne à la série l'importance qu'elle avait à son lancement : moins cruellement drôle, peut-être, car l'heure est grave et les travers libidineux de nos protagonistes ne font pas le poids face aux intrigues complexes des dirigeants cyniques.

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