AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,61

sur 84 notes
5
4 avis
4
17 avis
3
3 avis
2
4 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je garde un souvenir enchanté de mon premier séjour à Margoujols, ce petit village de Lozère, découvert lors de la lecture de "Qui a tué l'homme-homard ?". J'ai donc été ravie de retrouver J.M. Erre au programme de la sélection pour le Prix Passeurs de Mots 2024 auquel participe la médiathèque de ma commune et dont le thème est cette année... l'humour bien sûr.

Deuxième agréable surprise, je découvre que Julie, l'héroïne du roman précédemment cité, toujours accompagné de son humour grinçant, est aux manettes. J'ai continué à rire avec Mado, la bonne copine sans filtre et puis petit à petit, mon enthousiasme s'est délité au fil des chapitres. La mayonnaise n'a pas pris par manque de liant. L'auteur nous présente ni plus, ni moins qu'une galerie de personnages, piochés notamment dans d'autres de ses romans, mais sans véritable histoire. Bien sûr, il est facile de rire des travers des autres, chacun plaçant la normalité à son propre niveau, et la plume acérée de J.M Erre nous y aide volontiers. L'intention de l'auteur de prôner la tolérance envers son prochain est hautement louable mais je n'en ai pas apprécié la forme. J'ai trouvé presque indigeste le fait de vouloir absolument glisser un trait d'humour derrière chaque phrase... Malgré quelques bons moments piochés ça et là, ma déception se solde par un 7/20.
Commenter  J’apprécie          80
Mon dieu misère ! Il serait cousin de Romain Puertolas que je ne serais pas étonnée…
La même avalanche de jeux de mots et de calembours plus plats et prévisibles les uns que les autres.
Et pourtant, ça démarrait pas mal. Les trois premiers chapitres, et en particulier celui de Mado, la bonne copine sans filtre et sans tact, m'ont fait rire. Mais ça se gâte très vite.

Le chapitre de Félix, qui décide un beau jour de devenir humoriste, donne une impression d'autobiographie. Sauf que, à mon sens du moins, on est très loin des références des grands Gotlib, Franquin, splendid et autres Monty Python.

C'est plutôt du grand Puertolas. Et comme pour Puertolas, je n'ai pas pu dépasser le chapitre 7. Trop is te veel comme on dit chez nous.
Commenter  J’apprécie          41
A une époque où il est difficile pour un artiste de se mettre dans la peau d'une autre personne sans être critiqué (la question fait débat : un homme peut-il se mettre dans le rôle d'une femme pour écrire?), J.M. Erre met les pieds dans le plat. Voici que notre narratrice est s'appelle Julie, elle est une jeune femme tétraplégique. Elle voit le monde de son fauteuil et nous raconte la vie de certaines personnes qui ont connu de sacrées malchances. Un procédé en forme de nouvelles, où l'auteur reprend certains protagonistes principaux ou secondaires de ces précédents romans. Un moyen pour découvrir ce que sont devenus nos personnages préférés dans le mystère Sherlock, Made in China, Série Z, Qui a tué l'homme-homard?...
Douche froide assurée avec ce melting-pot de nouvelles qui donnent le sourire et lasse très vite. le personnage principal (Julie) prête à rire au départ, mais le livre tourne vite en rond, accumulant les histoires sans queue ni tête. La forme court pouvait séduire, permettant à l'auteur de condenser ces effets. Preuve en est que ce nouveau roman joue peut-être avec les mots & maux de la société, il n'en reste pas moins décevant tant J.M. Erre pouvait nous combler précédemment. Son regard est toujours affuté, mais s'éparpiller dans plusieurs personnages jette un trouble, dilue le propos, et agace plus qu'il le convainc. Un roman écrit seulement autour de la jeune femme tétraplégique aurait été peut-être plus jouissif. Une grosse déception.
Commenter  J’apprécie          40
Qu'on est loin ici de l'éblouissant « Qui a tué l'homme-homard ».
Les autres ouvrages de l'auteur « Prenez soin du chien », « La fin du monde a du retard » m'ont également lassé très vite.

Décidément il semble qu''à force de se répéter, la richesse textuelle de J.M. Erre tend à s'user au fil du temps .
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (161) Voir plus



Quiz Voir plus

Et si on prenait un bol d'Erre ?

En 2006, J.M Erre publie son premier roman, Prenez soin du...

chat
chien
canari
koala

8 questions
30 lecteurs ont répondu
Thème : J. M. ErreCréer un quiz sur ce livre

{* *}