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Nicolas d' Estienne d'Orves (Autre)
EAN : 9791025205150
177 pages
LES PEREGRINES (04/02/2021)
3.5/5   4 notes
Résumé :
ESouvenirs d'enfance et rages du moment ; visites dans des restaurants fameux ou oubliés ; odes à l'andouillette, la nèfle, le sablé à la confiture, la figue, les vins du Rhône, les Haribo ; tête de veau et Kinder ; déjeuners de confréries aussi secrètes que savoureuses ; critiques gastronomiques plus ou moins fréquentables, ogres, poètes et cannibales Il y a tout cela, et bien plus, dans l'arborescence mémorielle et gourmande de Nicolas dEstienne dOrves. Le tout sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'auteur est petit-neveu du célèbre Honoré d'Estienne d'Orves, héros de la résistance, mort au mont Valérien en 1941, trahi par un de ses lieutenants. Nom célèbre donc et l'écrivain héritier manie la plume avec noblesse et finesse. C'est un parcours mémoriel, de la sienne, intime, de tout ce que lui évoquent les plats de sa jeunesse, de ce que sa mémoire lui rappelle en rapport avec l'art culinaire et les lieux fréquentés, de son héritage culturel et de celui qu'il transmettra aux siens.
On peut se retrouver avec nostalgie, parfois, dans certaines descriptions de toutes les saveurs qui faisaient partie de notre quotidien et qu'on a souvent oubliées. D'abord parce qu'ils sont intimement liés à une tranche de vie révolue, une situation, des sons des odeurs qui ne sont plus là pour compléter la perception qu'on en a eu au moment où s'est forgé leur souvenir dans nos mémoires et parce que certaines choses ont complètement disparu, comme l'andouillette et son fumet si ...
Mais ce livre a la saveur d'un monde très privilégié, très « branché », comme cette citation de l'entrée « poète » le suggère fort bien :
« Emmanuel Giraud avait organisé une performance dans un club privé parisien : des langues de veau étaient pendues à des cordes à linge, on mangeait des bouts de cervelle et, comble du raffinement, on picorait des tranches de boudin tièdes sur le corps d'une femme nue ».
A noter qu'il y a bien une entrée « Fouquet('s) ».
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Dans ce livre croustillant, l'auteur nous propose une exploration de la gastronomie et des mets plus modestes. Une gourmandise dont l'enfance est un appui majeur. La noblesse de l'art de la table est raconté sans mettre de côté ce qui empêcherait une certaine sacralisation malvenue, sociétale. Ainsi on passe des Haribo et du Mcdo au Fouquet's et aux plats familiaux, pour finalement sentir que le goût est justement une affaire de famille. On apprécie le lieu où l'on mange, quel qu'il soit, s'il s'installe peu à peu au milieu des saveurs de notre enfance, au sein de notre famille... Un régal pour les yeux du lecteur et de quoi stimuler ses papilles...
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C'est un livre pour ceux qui apprécient les bon plats comme la mauvaise bouffe dont on est friand, pour ceux qui apprécient aussi les choses racontées avec style, et pour ceux qui aiment sourire pendant et après la lecture d'un livre...
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Ma pensée en terminant le livre :
"Je vais en parler autour de moi. J'ai adoré le moment..."
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Bonne lecture... 🌻
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critiques presse (1)
RevueTransfuge
16 mars 2021
On bâfre chaque ligne de ce cabinet des curiosités de l’oestomac et de l’esprit réconciliés. Salutaire.
Lire la critique sur le site : RevueTransfuge
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Mes aïeux butinaient des cotignacs et des négus ; mes parents croquaient des mistrals gagnants et léchaient des roudoudous ; j’ai grandi parmi les tagadas, chamallows, crocodiles et bien sûr l’incontournable petit ours gélifié qui a fait la fortune de monsieur Hans Riegel, à Bonn (HaRiBo…).
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Videos de Nicolas d' Estienne d'Orves (32) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicolas d' Estienne d'Orves
Les passionnés de cinéma ont en mémoire le visage et la gouaille d'Arletty avec sa célèbre réplique : « Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ??? »… Se mettant dans la peau de Garance, l'héroïne des « Enfants du Paradis », Nicolas d'Estienne d'Orves nous raconte Arletty, dans l'ombre et dans la lumière.Coup de coeur Web TV Culture !
Retrouvez l'émission intégrale sur https://www.web-tv-culture.com/
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