Suite des aventures du Commissaire Eberhofer, eh oui il a pris du grade ! Mais ça ne lui empêche en rien de continuer à enquêter à sa façon et ça réussit !
Cette fois-ci c'est le juge Moratschek qui est sur la sellette, menacé par un psychopathe évadé. Lui qui toujours a douté de la nécessité des enquêtes d'Eberhofer est bien heureux de le trouver têtu !
Toujours de l'humour, des personnages haut en couleurs, des situations qui deviennent rocambolesques et plus ça va plus j'apprécie ces polars ! J'espère que le suivant ne tardera pas trop, bien que ça soit facile de se souvenir des habitants du village.
CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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Je serai brève : rien ne va pas dans la vie du commissaire Franz Eberhofer, rien. Enfin, presque rien parce qu'il a tout de même une satisfaction personnelle intense : sa nièce Ushi, dite « Sushi » ou « Pif-de-nain » en référence au nom d'une célèbre poupée allemande, l'adore. Il a aussi les promenades avec son chien, mais sinon, j'insiste, rien ne va. Dans le tome précédent, la belle Susie (à qui, avec un manque de tact absolu, Franz avait parlé de la cellulite qu'il voyait sur ses cuisses) était partie en vacances en Italie. Vous savez quoi ? Eh bien, elle y est restée, pour travailler (hum, hum), en compagnie d'un bel italien (re hum hum) et l'ambiance au commissariat s'en ressent énormément. Ce n'est rien de le dire, il faut le subir. Comme si cela ne suffisait pas – travailler dans une ambiance morose, avec un café dégueulasse, est hautement pénible – voilà qu'un psychopathe s'évade et menace le juge qui l'a fait mettre en prison. Les menaces ne sont pas prises au sérieux par la police – sauf par Franz Eberhofer, nanmého, il connaît son métier ! le tout est de réussir à mettre la main sur ce tueur qui prend un malin plaisir à les narguer. D'ailleurs, au vue du nombre de fois où il leur a filé entre les doigts, on peut se demander s'il avait vraiment l'intention de dégommer le juge, ou simplement de jouer avec leurs nerfs.
Le clou de l'intrigue ? le voyage en Italie ! Rien à voir avec une quelconque volonté de découvrir ce beau pays. Non, un seul mot d'ordre : il faut ramener Susie à la maison, au commissariat, sinon… Sinon le commissaire Eberhofer est prié de rester dehors, parce que son bureau est en rénovation/en train d'être désinfecté/rénové et désinfecté. La durée des travaux à caractère désinfectant ? Jusqu'au retour de Susie ! Jamais une date n'a été donnée de manière aussi précise ! le lecteur découvrira ainsi à quel point Susie manie le fer à repasser avec précision. Non, Eberhofer n'est pas parti tout seul en Italie, ils sont presque tous partis avec lui. La mission « il faut ramener Susie » est tout de même une mission très importante, non ? le psychopathe ? A ce moment du récit, il a pu attendre un peu. Puis, il faut vraiment hiérarchiser ses priorités, et même si la vie du juge et celle de sa femme est en jeu, le prisonnier semble, pour une fois, être loin. Puis (bis), franchement, quand un prisonnier s'évade, il devrait logiquement penser à partir le plus loin possible. Certains psychopathes manquent franchement de logique !
Il en est d'autres qui manquent de logique, mais ceci est une autre histoire, que j'espère bientôt traduite en français : une demi-douzaine d'autres volumes des enquêtes du commissaire Eberhofer sis à NiederKaltenkircher nous attend !
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Troisième tome des aventures du commissaire Eberhofer, et oui même lui peut prendre du galon.
Une enquête qui touche ses proches mais aussi une escapade pour aller rechercher "la Susie" partie lors du second épisode.
Un polar qui ne se prend pas au sérieux, des personnages haut en couleurs et dialogues plus du registre de la comédie que de la tragédie.
à lire entre deux livres plus conséquents.
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Il y a du cochon et surtout un vent de folie amoureuse dans ce 3e tome du polar bavarois. de la cochonnailles et des repas bien arrosés mais aussi des stupéfiants pour oublier le presque tueur à gages qui court après le juge. Voyages et réconciliations amoureuses, il y aura toujours de la bière....
Pas le meilleur de cette série de polar. Il manque de rythme
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Le médecin pense qu'il a très probablement fait une crise cardiaque. Et le procureur que j'appelle au téléphone dit: emballez et évacuez! Voilà déjà les fossoyeurs qui le mettent en boîte. Après le départ de la dépanneuse, il faut que je retourne rapidement au bureau avertir les collègues de Munich. Ils n'ont qu'à s'en occuper, après tout, c'est l'un des leurs.
Pour moi, la journée est terminée.
Mais en fait, ce qui nous attend, ce sont des côtelettes d'agneau à l'anglaise, avec une sauce à la menthe. La recette sort du livre de cuisine flambant neuf de Léopold. Et c'est tout simplement dégoûtant. Dégoûtant et immangeable. Même les géniales pommes de terre rissolées que fait toujours la Mémé ont aujourd'hui un goût de menthe. Avec la meilleure volonté du monde, je ne peux pas manger ça, je vais à la poubelle et jette le truc. Le Papa fait de même. Et bien que la Mémé soit d'ordinaire très susceptible pour tout ce qui tout ce à ses talents culinaires, le contenu de son assiette prend rapidement le même chemin. Le nouveau livre de cuisine fait un vol plané à la suite.
Mieux vaut une entorse à l'hygiène qu'une double insuffisance rénale.
Rita Falk - Choucroute maudite