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sur 1498 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman historique puissant, où, s'il y a des monstres et des bourreaux, il y a aussi des lâches, des minables, ainsi que des gens simples et sympathiques et des héros. Une vision nuancée du peuple allemand pendant la guerre, tous n'étaient pas nazis. Il faut souligner l'humour de ce texte, ainsi que le message d'optimisme - les dernières lignes sont belles, émouvantes.
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Inspiré d'une histoire vraie...
L'horreur de la délation, de la suspicion, de la peur, de la bêtise, de la cruauté, de la bassesse, de la fragilité de cette triste humanité, lorsqu'elle est asservie par un dictateur.
Depuis mon voyage à Berlin, je voulais savoir comment les berlinois avaient vécu cette guerre.
Et bien j'ai compris... et nous n'avions, en France, rien à leur envier !
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On m'avait dit du bien de ce roman. J'en ai repoussé la lecture parce que je voulais faire une pause des livres de guerre. La particularité de celui-ci est qu'il est écrit par un allemand (publié en 1947) et se passe en Allemagne. Un couple d'ouvriers va résister, à leur manière, par des cartes anonymes déposées dans des immeubles au risque de se faire attraper par la police qui mène l'enquête. J'ai mis du temps avant d'entrer dans ce pavé, juste parce que j'avais les mauvaises bases. La rencontre du partage de l'ouvrier avec le musicien est belle et enrichissante. Un roman puissant sur fond historique, narré de façon originale, puisque le décor est différent.

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Une description de la vie à Berlin pendant la seconde guerre mondiale, un point de vue rarement présenté. Un bon livre que je conseille, même si j'ai trouvé que le livre s'essoufflait un peu sur la fin.
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A conseiller sans hésiter. Les affres de "l'occupation" vu du côté des "occupants". Une succession de portraits de berlinois et de berlinoises et de leurs réactions vis à vis de la vie en générale et du pouvoir nazi en particulier. Après ce livre il devient aisé de comprendre comment tout un chacun a pu se faire embrigader par la propagande nazi et s'engager ainsi dans un voyage sans marche arrière possible .
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Tout commence à Berlin, en 1940. La France est vaincue. Dans un immeuble de la rue Jablonski, la famille Persicke fête la victoire de manière très alcoolisée. Plus haut, une Juive âgée vit dans la crainte de la Gestapo, qui a déjà emmené son mari. Dans un autre appartement, les Quangel pleure leur fils unique, mort au combat.
C'est la mort de ce jeune homme – qui n'apparaîtra dans ce roman que dans les rares souvenirs de ses parents – qui pousse ses parents à se lancer dans une opération de résistance qui peut nous sembler ridicule : laisser dans des cages d'escalier des cartes postales couvertes de messages anti-Hitler.

C'est d'abord le titre de ce livre qui a attiré mon regard. le résumé m'a intéressé et je me suis lancée, ce que je ne regrette vraiment pas.
Cet ouvrage fait le portrait d'une société allemande bien plus contrastée qu'on ne l'imagine habituellement. Toute une galerie de personnages nous est présentée ; on passe de la Gestapo aux petits escrocs, sans oublier le citoyen ordinaire partisan du régime, les cellules communistes, la Juive qui se cache chez ses voisins et les innocents qui se retrouvent pris malgré eux dans l'engrenage de la justice nazie.
Seul dans Berlin est de ces livres durs, qui coupent le souffle et donnent mal au coeur mais qu'il faut quand même lire. C'est un livre qui bouleverse les idées préconçues en nous décrivant une réalité qu'on aimerait oublier, même de façon romancée. On ne peut pas rester indifférent à cette lecture, et je ne peux que la conseiller au plus grand nombre.
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Primo Levi disait qu'il était "l'un des plus beaux livres sur la résistance allemande antinazie".

Comment vivre dans une société où la préoccupation première de la moitié de la population est d'exterminer l'autre moitié. Seul dans Berlin est l'histoire d'un couple qui tente de survivre et de résister au sein du IIIème Reich.

Autour d'eux gravitent une multitude de personnage, des hommes et des femmes ordinaires qui se retrouvent dans une situation extraordinaire et se révèlent pour le meilleur et pour le pire.

Un livre que je vous recommande.
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Jeder stirbt für sich allein de Hans Fallada (paru en français sous le titre de Seul Dans Berlin) est un roman poignant sur la résistance allemande au nazisme pendant la seconde Guerre mondiale.

Ecrit en 24 jours par un auteur morphinomane, le roman a été censuré à sa parution en 1946 en raison de sa critique acerbe à l'encontre du national-socialisme. Rédigé à partir des dossiers de la Gestapo, ce roman se base sur l'histoire véridique de Otto et Élise Hampel (renommés Otto et Anna Quangel) qui ont été exécutés en 1943 pour avoir fait acte de résistance au régime nazi.

Le roman se déroule entre 1940 et 1942 et évoque le quotidien difficile de plusieurs habitants d'un immeuble de la rue Jablonski à Berlin, dans lequel habite aussi le couple Quangel. Méfiance, solitude, angoisse et persécution sont le lot quotidien de ces Berlinois contraints de vivre sous un régime de terreur qui n'épargne personne. A travers notamment le choix de ce couple, qui après avoir perdu son fils unique, entame une importante réflexion qui influencera le restant de sa vie, HF dénonce la dictature hitlérienne et le patriotisme aveugle, questionne la notion de liberté et célèbre la résistance et le courage.

Les Quangel décident en effet de ne plus cautionner aveuglément la barbarie et l'ignominie et entament à leur humble niveau des petits actes de résistance. Peu à peu, ils trouveront dans cette transgression une nouvelle façon de vivre jusqu'à ressentir, malgré l'omniprésence de la peur, une liberté comme ils ne l'ont encore jamais connue, une liberté qui les empêchera de renoncer et leur permettra de défier le pouvoir jusqu'au bout, une liberté formidable qui malgré les barreaux et la promesse d'une mort inéluctable leur apportera sérénité et paix pour affronter leur exécution.

Seul dans Berlin est un magnifique et bouleversant hommage à l'héroïsme ordinaire, à ces petites gens qui avec leurs petits moyens ont osé défier le pouvoir au péril de leur vie, refusant de continuer à subir, à se taire et à cautionner un système abject. A lire!
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Un bon témoignage sur la vie du peuple allemand avant et pendant la 2ème guerre mondiale.
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Comme très souvent avec les récits traitant de la Seconde Guerre Mondiale et de l'Allemagne nazie, mieux vaut avoir le coeur et les tripes bien accrochés. La particularité de ce roman tient sans doute au fait qu'on assiste à des actes de résistance allemande alors qu'en littérature c'est davantage la Résistance des vaincus et des Alliés qui est développée ou mise à l'honneur.

Ecrit en 1947, le roman de Hans Fallada ne peut laisser indifférent même si parfois on serait tenté de rester incrédule devant tant d'horreur et de pression morale et sociale. C'est tellement énorme et à la fois hélas tellement vrai, poignant de réalisme. A travers la (sur)vie de plusieurs Berlinois issus de différents horizons sociaux-professionnels, nous découvrons donc de l'intérieur cette Allemagne nazie du début de la guerre, cette Allemagne nazie victorieuse et infatuée de ses triomphes et dont les organes de pouvoir (S.S., S.A., Parti, Gestapo, Wehrmacht...) tétanisent la population par leur violence et leur injustice. Le règne de la délation, de l'extorsion et de la trahison ne peut que nouer les estomacs, même les plus solides.

Pour être honnête, j'ai quand même mis deux cent pages avant de complètement m'immerger dans le récit. Sans doute en raison d'un effet de saturation tant la littérature sur la période est prolixe. Toutefois, indéniablement, il s'agit d'une oeuvre majeure qui offre au lecteur des personnages à contre-courant de ses attentes.


Challenge Petit Bac 2016 - 2017
Challenge 1914 / 1968 - 2017
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