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Le personnage principal (je n'arrive pas à lui décerner le titre de héros…) est un quinquagénaire parisien, en plein bilan existentiel, acculé au pied du mur de ses rêves (pouvoir écrire dans le calme, en province...), quand la pire erreur est de les matérialiser. de quoi peut-on rêver alors ? La complainte ne se limite pas à la sphère créatrice, mais déborde sur le physique (eh oui, on n'a plus vingt ans), même si pour se rassurer on teste ses capacités de séduction sur les amies de sa fille.
Mais il ne faut pas croire qu'a vingt ans la vie est plus drôle : fiancé mal assorti, amitié équivoque, rancoeur envers le père.

Sous un masque de dérision, c'est une vision bien amère que nous propose la Nicolas Fargues. On n'a envie de s'identifier à aucun des personnages tant ils sont caricaturaux (du politique à renommée locale – voire nationale- au journaliste médiatique qui se la joue pseudo-écrivain, en passant par l'artiste déjà fini avant même d'avoir commencé, les bobos, les ploucs, les jeunes des quartiers, tout y passe !

Je n'ai pas franchement accroché à cette accumulation de clichés. J'ai comme l'impression que l'auteur lui-même n'a pas pris un grand plaisir à cette écriture, comme s'il était sous la pression, d'un éditeur par exemple, pour le rédiger. Un devoir de vacances ?
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Nicolas FARGUES. le roman de l'été.

J'ai choisi ce roman sur l'étagère de la médiathèque, en raison de son titre. Nous ne sommes que mi-janvier et c'est ma première déception de l'année. J'ai fait un énorme effort. Au cours de ma lecture j'ai voulu arrêter : j'ai persévéré. Je n'ai pas trouvé de fil rouge, aucune empathie pour les personnages et peu d'action. Chacun semble vivre dans sa bulle.

John, fils d'un peintre célèbre, à cinquante-quatre ans; il a quitté son travail à Paris et s'est installé, en Normandie, dans le Cotentin, dans la demeure de son père. Il rêve de devenir un auteur et de vivre de ses écrits. Il se heurte à la page blanche : peu d'idées lui viennent à l'esprit. Il attend la visite de sa fille. L'auteur narre une chronique de village. Tour à tour, il nous présente les divers protagonistes. L'ambitieux maire, les ouvriers de la principale usine, dont Jean, le voisin de John qui n'a plus qu'un seul objectif : ouvrir une fenêtre afin de voir la mer, Frédéric, son fils voit sa situation professionnelle évoluer ; il va devoir encadrer des jeunes issus de banlieues défavorisées lors d'une semaine d'intégration afin de les ouvrir à l'écologie…. Des intrigues familiales, sentimentales, politiques ne forment pas une liant afin de créer une véritable intrigue. John, trouvera-t-il l'inspiration, dans ce coin paisible et écrira-t-il un futur prix littéraire ? Mary, sa fille réussira-t-elle sa vie sentimentale ? Ces jeunes parisiens transplantés en province sauront-ils tirés des leçons de la nature ? Beaucoup de questions suite à cette lecture…. Peu de réponses…

Je n'ai pas éprouvé de plaisir à cette narration. Il me faudra faire preuve de plus de vigilance lors de mes sélections littéraires. Je dois lire plus attentivement la quatrième de couverture et me référer aux avis laissés sur Babelio par vous tous. Je lis en premier le livre choisi, fais mon compte-rendu puis lis les critiques …. Je vais peut-être changer ma méthode d'approche... Je vous souhaite une belle journée avec un bon livre entre les mains.
(16/01/2024).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Nicolas Fargues publie chez P.O.L, et ses romans sont souvent repris chez Folio. La particularité de ce le roman de l'été, c'est que Folio l'offre pour 2 Folio achetés. Donc l'ouvrage « ne peut être vendu ». Je ne sais pas si l'auteur valide, s'il trouve ça infâmant ou gratifiant…
C'est un roman court et plaisant. La présentation des personnages se fait tranquillement, elle prend bien la moitié du livre. Il n'y a plus qu'à attendre que tout ceci s'agence, qu'on comprenne qu'untel est le fils de X, qu'une autre est la fille de Y. le lecteur attend deux évènements (une soirée et un repas de midi), annoncés, mais qui ne vont guère occuper beaucoup de pages. Car la fin arrive vite, un peu ratée à mon sens.
Ce qui est dommage, et on le ressent lorsque par le plus grand des hasards on a lu Leurs enfants après eux juste avant le roman de l'été, c'est qu'on se dit que ces personnages auxquels on s'était finalement attaché, on ne les suit pas très longtemps ; ils ne font que passer. L'auteur aurait pu nous raconter leurs aventures sur 300 pages de plus.
C'est en tout cas une lecture facile et agréable.
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John est un jeune retraité qui a choisi de consacrer sa fin de vie à l'écriture, réfugié dans la maison de son père, artiste célèbre aujourd'hui décédé. Mais comment se « mettre à écrire » à 55 ans ? Et que dire ? Sans paraître niais ? Sans imiter les grands auteurs ? Sans se fourvoyer ?
Jean, son voisin, ne rêve que d'une « vue sur mer » après une dure vie de labeur à l'usine, pour que Claudine et lui puissent enfin profiter de la beauté de ce paysage Cotentin. Encore faut-il trouver le courage de tout faire pour mener à bien ce rêve.
Frédéric, leur fils, mène une vie tranquille, sans histoires, sur les traces de son père : un travail, une compagne, et bientôt un enfant. Cet été, il va être confronté à la réalité des « jeunes de banlieues » qu'on lui colle dans les pattes histoire de les occuper…
Tandis que Mary - la fille de John, qui vient passer quelques jours chez son père avec son « mec » et une copine aussi belle qu'envoûtante - va découvrir les affres du désamour en même temps que les frissons de nouveaux désirs…
Et tout ce beau monde se trouve donc ce fameux été, sur les plages de Normandie. Chacun va devoir se confronter à ses rêves avortés, ses désirs enfouis, ses peurs stupides mais tenaces…

Dans ce ‘roman choral', chacun se croise et se découvre au fil des jours, des rencontres, des discussions et des non-dits.

Difficile de résumer sans trop en dévoiler ce roman aussi captivant qu‘intelligent… Idéal pour les longues nuits d'automne, les dimanche pluvieux et leur lot de nostalgie estivale. C'est un vrai régal de se plonger dans la vie de ces quatre personnages bien moins ordinaires qu'il n'y parait. Leurs vies se mêlent, s'entremêlent, s'emmêlent un peu parfois… sans que le lecteur ne s'emmêle les pinceaux !
Teinté de réflexions profondes et audacieuses sur notre époque et sur nos relations aux « autres », ce roman choral est un délice ! Nicolas Fargues fait preuve de beaucoup de talent et d'originalité, qu'il se lance dans des mises en abyme exquises ou des observations remarquables sur le comportement de l'humain du XXIème siècle…
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D'habitude, un auteur qui écrit une histoire sur un auteur qui n'arrive pas à écrire son livre, ça a tendance à m'agacer ; je prends volontiers ce genre d'exercice pour une vague fumisterie, pour un vrai faux roman écrit par un type qui n'a vraiment rien à dire, et qui par conséquent ferait mieux de changer de métier. Et puis là, pas du tout. Je me suis pris au jeu (pourquoi ? je ne le sais pas vraiment), je me suis laissé embarqué dans cette histoire finalement assez simple, où tous les personnages ont un petit quelque chose d'attachant, même si certaines situations sont trop convenues. J'avais déjà lu "J'étais derrière toi" du même auteur, et c'est avec le même plaisir que j'ai dévoré celui-ci. Un auteur à suivre.
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Ce roman prend place du côté de Cherbourg, vers 2010.
le début était mal engagé pour moi. Un personnage principal qui ne fait que juger les gens, décortiquer péjorativement leur physique en accentuant sur les méfaits de l'âge, notamment chez les femmes, bref, très antipathique. Ajoutée à ça, une manie qui voit le jour dans le roman contemporain français et que je n'aime pas du tout : celle de citer des marques ou des habitudes pour utiliser ces généralisations comme critiques. J'avais déjà lu ce genre de choses, et parfois elles tombent juste, mais là c'était assez lourd. Bref, un mauvais départ.

Finalement, ça s'allège au fil des pages, et j'ai réussi à m'attacher aux personnages principaux : John, donc, le cinquantenaire qui critique toutes les personnes qui le ramènent à sa propre petitesse ; sa fille, Mary, qui découvre que sa réponse à l'amour n'est pas forcément celle qu'elle croyait ; Frédéric, d'un naturel simple mais pris entre les feux de sa jeune épouse un peu aigrie et ses parents mal dégrossis.
Mais voilà, si j'ai bien aimé ces personnages et leur histoire, le tout manque de liant et surtout d'une chute. Car on sent qu'on approche de la fin, mais pas le moindre indice sur la direction que vont prendre les vies des personnages après les évènements du roman, pas de réelle prise de conscience… On reste sur notre faim.
Et le résumé, trompeur. Car « intrigues sentimentales, familiales et politiques », absolument pas ! S'il y a bien UNE chose qui manque dans ce livre, c'est bien une intrigue ! Elle se résume en deux mots pour chaque personnage, l'intrigue. John cherche l'inspiration sans jamais la trouver. Mary n'est pas heureuse dans son couple et se tourne vers l'homosexualité. Frédéric… rien, fidèle à lui-même. Jean, après une crise cardiaque, peut enfin accomplir le rêve de sa vie : percer une fenêtre dans son mur. Et voilà.
Je n'ai pas trop réussi à comprendre l'intérêt de la bande de jeunes racailles, à part pour nous faire un joli laïus sur la tolérance.

Finalement, le gros problème de ce livre, c'est sans doute les clichés que l'auteur n'a pas su éviter. Certes, il y a une part de réalité, mais on tombe vite dans la caricature et c'est dommage, car il y a certaines problématiques intéressantes qui sont posées, des personnalités qui valent le coup, des réflexions sympathiques… Et c'était assez amusant d'avoir un petit aperçu des préoccupations françaises il y a quelques années, pendant les « années Sarko ».
Par ailleurs, j'ai aussi eu l'impression d'une certaine arrogance qui transparaissait dans les mots de Nicolas Fargues, ce qui a détruit l'effet de sa prose, qui était pourtant très jolie à certains endroits.

Difficile de faire court concernant ce roman, qui rassemble le très bon comme le très mauvais.
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Un livre lu dans le cadre du challenge de Philippe. Je n'avais pas pris le temps de le regarder de plus près, il était dans ma PAL depuis quelques temps. Pour tout vous dire, quelques fois il ne faut pas forcer le destin.

J'ai trouvé ce livre creux. Trois histoires qui sont reliées soit par la parenté soit par le voisinage mais qui ne se rencontrent jamais vraiment; de nombreux sujets évoqués (la politique, le nucléaire, la littérature, l'amour, la famille…) mais sans jamais aller en profondeur.

L'auteur souhaite apparemment témoigner, expliquer ce qu'est notre vie aujourd'hui, très bien, mais bon, c'est comme croiser son voisin au supermarché, plus c'est court mieux c'est ! Là, j'ai eu la sensation de perdre mon temps. Je n'en ressors pas vraiment grand-chose. Bref, vivement mon prochain livre.
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
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Même si je l'ai lu au printemps, ce roman porte bien son titre. Il est agréable à lire, les différents personnages sont décrits sans indulgence, mais je crains qu'il ne me laisse pas un souvenir impérissable...
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Fargues a indéniablement du talent pour décrire les petits gestes du quotidien. Il trouve souvent le mot juste pour décrire ces personnages de tous les jours et les travers de notre société.

Le père misanthrope qui se retire sur la côte normande pour écrire, la fille Mary qui amène Vienna une copine italienne sexy, Hubert le chanteur de rock égocentrique et malpoli, Renouf véritable caricature des cadres cyniques des ressources humaines, Frédéric l'ouvrier conscencieux. Il n'y pas de tueur en série ou de fille sortant de son coma pour visiter un appartement à Los Angeles mais les descriptions sont sans concession et d'une grande finesse.
Je l'ai lu avec un grand plaisir... C'est léger, talentueux et distrayant.
Les traits d'esprit sont nombreux... Elle citait Alexandre Jardin comme si c'était du Baudelaire.
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Nicolas Fargues écrit une histoire sur un auteur qui n'arrive pas à écrire son livre. C'est assez amusant et c'est écrit avec beaucoup d'humour et de recul....l'auteur nous a -t-il livré un peu de ses états d'âmes d'écrivain?
Les personnages "secondaires" qui viennent tous envahir ce pauvre John qui essaye d'écrire sérieusement..ont chacun leur particularité bien a eux.
J'ai passé un bon moment de lecture.
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