AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Arlis des forains (29)

(...) la première branche s’est trouvée à portée de main et ma laborieuse escalade a commencé. (...)
L’écorce était trop lisse pour assurer ma prise, mais juste assez rugueuse pour m’écorcher les paumes. Les branches faisaient mine de se plier dès que je m’y accrochais, histoire de me rappeler que l’homme avait renoncé à vivre dans les arbres depuis des millions d’années.
Commenter  J’apprécie          20
Entre Emmett et moi, c’était « bonjour, au revoir », point final. Quelques rares sermons les jours où je décidais de jouer avec ses nerfs, mais le reste du temps, il ne prenait même pas la peine de me rabâcher que je vivais de son argent. Ça, il savait tellement bien le faire passer en silence.
Commenter  J’apprécie          20
Lindy ne m’avait jamais laissé l’appeler maman, ce qui simplifiait les choses et les compliquait à la fois. Notamment quand venait l’heure des explications.
- C’est comme ma mère, sauf que c’est pas vraiment ma mère.
- Ta mère adoptive, tu veux dire ? Alors t’es un enfant trouvé ? C’est génial !
Celle-là, c’était bien la première fois que j’y avais droit.
(...) je n’avais jamais rencontré d’enthousiasme pareil à celui de Faith.
- Tu te rends compte de la chance que tu as, de ne pas savoir qui tu es ? Tu peux inventer ta vie toi-même, si tu veux.
Commenter  J’apprécie          20
- Tu t’appelles comment, au fait ? Moi, c’est Faith Quinlan. Et ma sœur s’appelle Hope.
J’ai appris plus tard l’existence d’une aînée, Grace (...). Le choix des prénoms aurait déjà dû me renseigner sur l’activité du père Quinlan. Il faut vraiment être pasteur pour donner à ses filles des noms pareils. Faith, Hope et Grace : la Foi, l’Espoir et la Grâce.
Dire que je me plaignais parfois du mien (...)
- Je m’appelle Arlis James.
Commenter  J’apprécie          20
Je ne savais pas ce qu’ils y faisaient, à l’école, mais ils ne devaient pas s’y amuser tous les jours, à voir leurs têtes. C’était Lindy qui m’avait appris à lire et à compter. Quand même, j’aurais bien aimé connaître l’école, ne serait-ce qu’une fois, pour savoir ce qui s’y passait. Et puis les attractions, vous savez, quand on les a essayées deux cents fois…
Commenter  J’apprécie          20
J'ai suivi des yeux son bras tendu vers l'horizon, vers le ciel étoilé, vers les champs de blé. Je n'aurais jamais cru que le toit d'une maison si peu élevée puisse offrir une telle vue, Bailey Creek n'existait plus: vu d'ici, le monde commençait là où s'étendaient les champs. Ils semblaient cerner la ville tout entière. Des champs de blé et le ciel dégagé à perte de vue.

La lune paraissait tellement proche que j'aurais juré pouvoir l'atteindre. Il suffisait de tendre la main. On pouvait même deviner sa texture, froide et un peu rugueuse au toucher. Elle semblait tellement concrète, grosse boule suspendue en l'air, caillou phosphorescent. On ne regarde pas la lune: c'est elle qui vous regarde. Elle est toute proche et elle vous regarde. Pas comme le soleil qui vous force à baisser les yeux.
Commenter  J’apprécie          20
Quand les forains débarquaient en ville, il y avait toujours des gamins de mon âge pour venir traîner autour des caravanes. Le plus souvent, ils se tenaient à l’écart sans oser s’en approcher, comme s’ils craignaient qu’elles soient gardées par des bêtes sauvages. Ou parce que les forains, forcément, devaient être des gens bizarres. Pensez donc, ils n’avaient même pas de toit ! Alors les gamins observaient notre petit manège et s’amusaient à deviner quelles seraient les attractions. Pour l’instant, tout restait possible : on pouvait se prendre à espérer monts et merveilles, de quoi occuper ces après-midi d’été interminables. Mais bientôt la fête serait installée, prête à les accueillir, forcément moins fabuleuse que celle dont ils avaient rêvé. L’arrivée des forains suscitait toujours une excitation unique, car c’était le moment où tout restait à faire.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai tendu l'oreille pour capter le bruit des champs sous la lune. Je distinguais le souffle du vent, reconnaissable entre tous. Et ces petits bruits mystérieux dont est tissée la nuit, tous ces sons venus on ne sait d'où et que la lumière du jour suffit à effacer. Seule la nuit permet de vraiment prêter l'oreille et comprendre que le silence n'existe pas. Il y a toujours quelque chose, quelque part.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (163) Voir plus



    Quiz Voir plus

    La fantasy pour les nuls

    Tolkien, le seigneur des ....

    anneaux
    agneaux
    mouches

    9 questions
    2503 lecteurs ont répondu
    Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

    {* *}