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4,06

sur 668 notes
Super moment passé avec le dernier tome de cette première période des Chroniques de Krondor.
Le début est un peu long à mon goût mais dès que les rappels se terminent, on se lance dans cette dernière aventure, découvrant encore de nouveaux mystères ! C'est haletant.
Je ne peux que conseiller la lecture de cette saga !!!
Je vais laisser passer un peu de temps avant de lire la suite, pour l'apprécier à sa juste valeur ! Mais c'est sur que je la lirai !
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J'ai pu lire tout ce cycle qui est vraiment très bien écrit, on se laisse prendre par le style de l'auteur, ici on nous n'avons pas réellement un seul héros que l'on va suivre au cours de ses aventures, mais tout un groupe (Pug,Arutha,Tomas etc...) .
L'avantage de ce type d'écriture est que chaque personnages est aussi important que le précédent, on suit un fil conducteur qui nous emmène dans le monde de Mikdemia qui est vaste et qui nous réserve encore bien des surprises .
Si vous connaissez l'assassin royale de Robin Hobb vous ne serez pas dépaysées.
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Ce tome conclut la quadrilogie Les guerres de la faille, départ des Chroniques de Krondor (comportant 30 livres, dans l'édition de base). J'ai beaucoup aimé la série dans son ensemble, même si les deux premiers tomes se détachent tout particulièrement des autres, en terme de qualité.

On y suit deux histoires en parallèle, celle d'Arutha d'un côté qui veut en finir avec les ennemis de l'empire, et celle de Pug de l'autre, qui doit sauver le monde. Rien que ça !

Les classico-classiques du genre sont présents, c'est parfois un peu ennuyeux, mais à la fois très prenant. C'est là le tour de force de l'auteur, à mon sens, car il me fait aimer une intrigue qui ne me surprend pas, et c'est plutôt rare.

Je n'arrive pas à me décider quant à quel morceau de la série je vais lire maintenant. Je peux suivre l'ordre d'écriture, ou continuer directement l'histoire des héros rencontrés dans cette première série. Dilemme !
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Ce dernier volet ferme une saga pour le moins inégale. Si l'on pouvait trouver à redire des deux premiers épisodes (Magicien, tomes 1 et 2), il faut au moins leur reconnaître une capacité certaine à accrocher le lecteur et à l'entraîner au fil des pages, alors que j'ai trouvé la progression beaucoup plus fastidieuse dans les deux derniers.
[Attention, cette critique comporte des extraits ; pour ceux qui voudraient tout avoir à découvrir, passez directement au dernier paragraphe ;-) ]

En vrac et dans le désordre :

Les créatures moins fantastiques qu'ubuesques sont moins présentes que dans Silverthorn (bien), mais il y en a quand même (pas bien) : "des singes avec des têtes d'aigles, des félins avec des carapaces de tortue, des serpents avec des bras et des jambes, des hommes avec des bras supplémentaires : toute une armée d'horreurs se ruait sur eux". Des "horreurs" ? Plutôt enfantin comme "horreurs" -quoique les enfants sont parfois plus imaginatifs que cela.

"Les bêtes [...] ressemblaient à des tigres, mais avec des corps d'hommes. Leur tête était orange striée de noir, tout comme leurs bras et leurs jambes. (...)" . Encore une fois, c'est à la fois trop fantastique et manquant cruellement d'imagination. Tout au long des descriptions, nombreuses dans le récit, on trouvera des "ressemblant à... mais...", "semblable à des", "des sortes de". L'auteur ne parvient pas se dégager totalement de la réalité et, pour ses créatures imaginaires, il a tendance à se contenter de mixer ensemble celles que l'on trouve par chez nous. L'effet est, pour moi, trop fantaisiste pour être crédible -et donc accrocheur.

Et puis, pourquoi cette grossièreté ? Apparue comme par surprise dans le tome précédent, elle est, cette fois, beaucoup plus présente. Petit florilège : "bâtard de putain de salope" (à la cinquième page, ça met tout de suite dans le bain), "fouteur de truies arrogant", "fils impuissant de rat merdeux", "fils de pute vérolée", "tire-jus", "Sa Majesté l'Enculeur de Porcs", "bouffeur de purin", et d'autres encore... Certes, on entend ces insultes principalement de la bouche d'un personnage bien particulier, il pourrait donc s'agir d'un trait de sa personnalité, mais comme celui-ci ne se révèle pas tout de suite, j'ai eu le temps de m'attacher à ce personnage dans le deuxième épisode et il m'aurait toujours plu en Capitaine Haddock déluré par la suite... si ça n'avait pas été si vulgaire. Déception, donc, de voir ces personnages auxquels je m'étais réellement intéressée dans le deuxième tome, devenir des clichés de superproduction de ciné américain.

Les dialogues sont toujours aussi stéréotypés : "Écoute, p'tit gars, j'ai pas le temps d'être tendre avec toi. Alors tu vas répondre maintenant ou on va te ramener à l'auberge en petits morceaux." ...Et toujours aussi mièvres : "Martin finit par prendre la parole :
- Je dois y aller bientôt. Il me faut rejoindre les autres à la porte du tunnel dans les collines.
- Martin, murmura-t-elle.
- Quoi ?
- Je voulais juste prononcer ton nom. (Elle regarda son visage.) Martin.
Il l'embrassa et sentit le goût salé des larmes sur ses lèvres. (...)"
Ou encore : "Un magicien sans magie, c'était comme un oiseau sans ailes." Ou un plateau de fromage sans Pavé d'Affinois, tant qu'on y est. Bref, le sentimental, ce n'est pas le fort de Raymond Feist.

Autre regret, le lyrisme affligeant avec lequel l'auteur décrit les décors (tous plus magnifiques les uns que les autres d'ailleurs) : "Des fontaines tarabiscotées crachaient des jets d'argent liquide qui se changeaient en gouttes de cristal, lesquelles emplissaient l'air d'une musique tintinnabulante en s'écrasant sur les dalles de la fontaines où elles se liquéfiaient de nouveau avant de s'écouler dans les drains. (...) La voie était entièrement dallée de pierres qui luisaient de couleurs pastel, chacune d'une teinte très légèrement différente de l'autre, ce qui donnait de loin l'impression d'un arc-en-ciel. Au passage du dragon, les dalles scintillèrent de mille couleurs changeantes. Une musique s'éleva, majestueuse, évoquant la nostalgie des vertes vallées de montagne où serpentent des ruisseaux brillant sous les pastels du soleil couchant. (...) de minuscules pétales de fleurs scintillant de blanc et d'or, de rose et de vermillon, de vert et de bleu pastel tombèrent tout autour d'eux en une douce pluie caressante et parfumée aux senteurs de fleurs sauvages (...)".

Enfin, mon dernier reproche sera pour le dénouement. Au-delà de son caractère prévisible, l'auteur s'en tire avec des explications à la fois obscures et tirées par les cheveux. Heureusement qu'il y a la magie ! Mais c'est trop facile : on ferme les yeux, on se touche les mains et hop, on revient des milliards d'années en arrière. Les magiciens enchaînent les sortilèges divers et variés, mais jamais ils ne sont décrits, pas l'ombre d'une formule ; on n'en voit que les effets (qui sont toujours ceux attendus et à l'avantage de nos héros d'ailleurs). Moi j'appelle plutôt ça de la prestidigitation.

Pour conclure cette longue, très longue (trop longue ?) critique, je dirais que d'une manière générale, la série se laisse lire mais est inégale en qualité. J'ai préféré les deux premiers tomes dont les quelques reproches que j'ai trouvé à faire ne m'ont pas empêchée de les dévorer. Les deux suivants sont surfaits. l'auteur nous noie dans les effets spéciaux et les descriptifs de décors à profusion mais, dans le fond, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Divertissant mais très décevant...
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Une lecture qui me laisse un sentiment un peu mitigé !

Ce que je n'ai pas aimé, ce sont les passages concernant Pug et Thomas. Ils sont tellement puissants, et leur quête tellement ... impossible à résumer, que j'ai clairement lu les chapitres les concernant assez rapidement.
En revanche, suivre Arutha et ses compagnons a été un grand plaisir, ce sont des personnages que j'adore et auxquels on s'attache énormément sans s'en rendre compte. Chacun sacrifie beaucoup pour les autres, et ils sont tous le coeur de ce récit.

À noter, ce passage nous narrant le siège d'une ville absolument magnifique et grandiose, qui nous prouve bien que Feist est un grand écrivain de fantasy !

Lien : http://labibliothequerouge.b..
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J'avais hâte de retrouver les personnages de cet univers après un tome 3 très classique mais intéressant et prenant.
Et ici, ils sont très bien mis à l'honneur, et on suit alternativement chacun d'entre eux, à la recherche d'une solution pour contrer Murmandamus.

Malgré ses 600 pages, je ne me suis pas ennuyée 1 seconde, tant l'histoire est riche en rebondissements et en découvertes. On plonge dans les intrigues et jeux de pouvoir du passé, et dont les conséquences resurgissent dans le présent. Nos héros vont devoir comprendre avant d'agir.

Ce dernier tome de la Guerre de la Faille était vraiment excellent, je n'ai rien à lui reprocher. Il conclut bien cette première série dans l'univers de Krondor, et m'a réellement donné envie de lire les autres trilogies/séries. Je regrette de ne pas m'être lancée plus tôt dans cet univers !
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Comme dans La Guerre de la Faille, tome 2 : Silverthorn Arutha se retrouve être la cible des Faucons de la nuit. Furieux de ces menaces contre lui et sa famille il va mettre Krondor en quarantaine, mais le résultat va s'avérer désastreux. Une petite troupe décide alors de prendre le taureau par les cornes et part essayer de débusquer Murmandamus dans les mystérieux territoires du Nord. C'est dans ces terres inconnues qu'ils vont découvrir la cité d'Armengar dans laquelle vivent quelques vieilles connaissances.
Pendant ce temps Pug qui commence à soupçonner d'où vient l'attaque s'adjoint les services de Tomas pour vérifier que ses pires craintes sont bien fondées.

J'ai beaucoup apprécié tout ce qui se passe sur Midkémia, avec notamment un siège qui n'est pas sans rappeler Gemmell, et des personnages aux relations mouvantes et dont la psychologie est encore plus fouillée. En revanche je suis moins convaincu par la quête de Pug et Tomas car j'apprécie moins la fantasy quand les pouvoirs des magiciens semblent illimités et leurs permettent d'accomplir les choses les plus improbables d'un simple claquement de doigt.

Mais à ce petit regret près, ce dernier tome de la guerre de la faille reste passionnant et le rythme haletant le rend bien difficile à lâcher. Je n'attendrais donc surement pas bien longtemps avant de retrouver cet univers et de m'attaquer à la trilogie de l'empire (Krondor - La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de l'Empire).
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Une finalité de chapitre bien ficelée. L'intrigue et l'aventure sont au rendez-vous. La variété des personnages, des royaumes, des paysages décrits permettent d'aller dans le détail du monde de MidKemia et demieux comprendre les différents royaumes. On sent bien que tout est mis en place pour la poursuite des aventures, et tant mieux car on n'a pas envie de quitter ce monde trop vite, il reste beaucoup à faire.

Les personnages, surtout Arutha, Tomas et Pug, prennent de l'amplitude, c'est agréable de les voir changer, bouger dans leurs certitudes et évoluer, tant en pouvoir qu'en responsabilité.
Les Valherus sont enfin compris dans leur entièreté et leur complexité, Macros joue enfin un rôle important de passeur, et de combattant, les batailles menées sont gigantesques pour certaines, et haletantes... Bref, en finissant ce livre, on n'a qu'une hâte, c'est poursuivre l'aventure.
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Voilà, le dernier tome de cette quadrilogie que j'ai juste adoré du début à la fin. Raymond E. Feist m'a fait voyager et il va continuer vu que je vais me faire tous ses livres quand je vois, comment j'ai accroché à ces 4 tomes.

Que dire, que dire, que dire! Ouais le problème des tomes de fin quand on doit dire ce que l'on en a pensé sans rien dévoiler par moments, c'est juste un casse-tête!!

Bref, vous l'avez compris qu'encore une fois, j'ai adoré ma lecture, tout comme ses prédécesseurs, l'écoute (oui, je ne l'ai pas vraiment lu) fus géniale. On n'a pas envie d'arrêter, on veut savoir ! En même temps, c'est le dernier tome du cycle ce qu'il veut dire révélation à gogo, pleins de rebondissements et d'action. C'est addictif tout ce que j'aime !

Deux groupes partent à l'aventure et nous, on les suit ! D'un côté y à un Dragon, mais de l'autre, il y a un de mes chouchous... L'auteur se permet de faire d'un ennemi, un allié au départ, c'est un peu compliqué à gérer, mais au fur et à mesure ça va mieux. Mais bon voilà le personnage qu'il choisit alors forcément, on ne peut pas accepter cela comme cela, même certains personnages ont du mal alors...

L'auteur nous tourne en bourrique, on apprend plein de trucs, on résout beaucoup d'énigmes qui était en suspens. Par contre, il y a une chose où il ne m'a pas eu. Non, non, je suis de plus en plus difficile à avoir avec les morts ! Alors non, il ne m'a pas eu!!

Un dernier tome qui conclut plus que parfaitement ce cycle. On ne s'ennuie pas une seule seconde. L'univers est génial, complet et surtout complexe. Mais quand on accroche, c'est difficile de lâcher. Entre magies, Dragon, humain, complots, trahisons, secrètes, je vous le dis que du bon!!
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Paradoxalement, ce dernier tome regorge de révélations et de coups de théâtre, et c'est celui qui m'a le moins plu.

Un an a passé depuis que Arutha a réussi à sauver son épouse en ramenant la Silvethorn, et, à nouveau, les Frères des Ténèbres reviennent à la charge et tentent de le tuer à nouveau. Une seule solution aux yeux de ses compagnons : aller trouver et tuer Murmandamus dans son repaire ! Projet un peu risqué et qui aurait vite tourné court si cette quête ne s'était pas vue adjoindre divers alliés, parfois fort improbables, mais bien puissants !

Dans ce quatrième et dernier tome de cette première saga sur Midkemia, on découvre enfin la nature de l'Ennemi (je m'en doutais un peu !), on sait enfin ce qu'est devenu Macros, pourquoi le Valheru Ashen-Shugar a été si important à son temps - et pourquoi du coup le dragon a refilé son héritage à Tomas, et on retrouve aussi Guy Bas-Tyra, qu'on découvre sous un nouveau jour et que, pour ma part, j'ai appris à apprécier.

Ce qui m'a un peu gênée : les passages où l'on ne s'attache qu'à un des groupes de héros sont un poil trop longs à mon goût, j'aurais préféré des alternances plus brèves côté rythme. Mais surtout, j'ai trouvé qu'il y avait trop de "deus ex machina" pour un seul tome. J'ai aussi trouvé Pug beaucoup trop lisse. Trop prévisible, pas de combat intérieur à mener pour lui, pas vraiment de dilemme, contrairement à Arutha ou à Jimmy.

Reste que j'ai beaucoup aimé cette série. Je vais continuer à découvrir les autres romans de Feist dans cet univers, mais pas forcément cette année.
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