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4,06

sur 662 notes
Ce dernier tome de la saga La guerre de la faille est dans la continuité du tome 3. Je vais pour une fois faire bref car je n'ai pas grand-chose à rajouter sur ce que j'ai déjà dit sur les tomes précédents.

Raymond Feist nous présente une histoire classique, au final assez simple mais de manière fort efficace et avec des personnages attachants que l'on prend plaisir à suivre. J'ai particulièrement aimé dans ce tome toute la partie sur le siège d'Armengar que j'ai vraiment trouvé très chouette. Toute la partie en parallèle avec Pug et Thomas se révèle elle aussi sympathique et bien menée.

J'ai dans l'ensemble passé un très agréable moment à la lecture de cette trilogie et je me réjouis des nombreux autres cycles qui m'attendent. Avec la guerre de la faille l'auteur présente une saga qui à défaut d'être vraiment remarquable remplit à merveille son rôle : elle offre un divertissement agréable pour les amateurs du genre et je ne regrette pas d'avoir découvert celle-ci. J'ai maintenant hâte de découvrir La Trilogie de L'Empire que l'auteur a coécrit avec Janny Wurts.
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Bon, j'ai fini le livre hier à 1h du matin; la critique tant que c'est chaud.
L'heure de fin de lecture est révélatrice: encore une fois j'ai été suffisamment accroché pour ne pas vouloir stopper malgré l'heure indue.

Ça n'a pas très bien commencé pourtant. Les premières péripéties de Jimmy, Arutha & co sont copiées-collées sur le tome précédent: les Faucons de la Nuit s'en prennent au prince Arutha à Krondor. Les héros leur font la chasse, puis partent vers le Nord et s'installent dans la même auberge. Leur but: pénétrer au coeur des terres de Murmandamus, l'infâme Moredhel (sorte d'elfe noir). Bref du réchauffé des plats de Silverthorn.
A peine plus prenant, le voyage intersidéral de Pug et Tomas à bord du paquebot (dragon) Ryath: ça sent bon a-priori mais leurs rencontres répétitives avec un bestiaire improbable et guère imaginatif (hommes-tigres, félins à carapace de tortue, etc.) balayé de surcroît d'un revers de sortilège ennuie à force.

Puis l'intérêt est revenu: Armengar, une ville du Nord hors du royaume, est assiégée par Murmandamus et ses armées innombrable. La description du siège est somptueuse. le commandant de la place (connu au moins de nom par les lecteurs du tome1) se révèle complexe de caractère, ce qui est rare dans cette saga (et donc précieux). Côté Pug on aborde la révélation de secrets fondamentaux, y compris la Création de l'Univers lui-même, dont la description peut paraître naïve mais constitue à mon avis un exercice méritoire.

La course contre la montre, contre la mort et l'annihilation, se poursuit à bride abattue. Les forces du Bien reculent, sont acculées dans la ville de Sethanon. le sort de l'Univers entier se décidera là-bas. Les vrais masques de l'Ennemi tomberont l'un après l'autre dans une cascade de surprises dont on voit venir certaines (mais pas toutes).

Les 200 dernières pages sont menées tambour battant, à un rythme qui laisse peu de place à la réflexion. On se laisse engloutir par le torrent furieux de l'action sans reprendre son souffle, avalant révélation et explication qui laissent peu de secrets non révélés. Toutes les questions que je me suis posées en cours de roman ont trouvé réponse, y compris la stupide tactique de guerre de Murmandamus qui prend sens à la fin.

Que reste-t-il de cela un jour après? Pas d'image véritablement marquante hélas, comme de nombreux romans dont j'ai dévoré la fin jusqu'à pas d'heure. La sensation de plaisir est instantanée et son souvenir restera fantomatique. Une question aussi: après avoir à ce point révélé la construction de l'Univers de Midkémia dans son premier cycle, que peut bien avoir écrit Raymond E. Feist dans ses sagas suivantes qui revisitent le même univers? Je n'imagine que des conflits répétitifs d'échelle mineure.

Je lirai la Trilogie de L'Empire cependant, réputée de très haute qualité.
Un autre jour.
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Une très bonne fin pour la tétralogie de la guerre de la faille. Beaucoup de positifs, un peu de négatif dans cette ultime lecture.

Commençons par le négatif :
- j'aurai voulu que le rapport avec Séthanon soit annoncé plus tôt. A vouloir ménager l'effet de surprise, tout est précipité selon moi.
- la quête de Pug et Tomas me semble très tarabiscotée, autant du point de vue de la narration que de l'intrigue. Les moments de l'intrigue qui les concernent engendrent souvent des longueurs.

Le reste du roman est cependant palpitant!
- Une intrigue des plus sombres : nécromancie, grandes batailles, ennemis ténébreux. Un régal!
- Ce qu'on apprend sur Tomas, Macros ou encore l'Ennemi est très bien construit. Tout comme l'enjeu!
- le rythme de la fin est haletant, avec des traits d'humour jusque dans les dernières lignes.
- Les batailles de sièges sont mémorables et très bien racontées.

A la fermeture de cette tétralogie, je ne peux m'empêcher de la comparer à la Trilogie de l'Empire et j'avoue avoir tout de même préféré cette dernière. Je les ai lu dans le désordre et je conseillerai à tout néophyte de Feist de ne pas faire cette erreur.
Enfin, une question demeure : que nous réserve la prochaine série?
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Ce dernier tome ne m'a pas déçu, je l'ai même trouvé mieux que le troisième . Un an après le sauvetage d'Anita,les ennemis d'Arutha reviennent . Et dés le début ça commence fort, Arutha je le trouve changé, il prend des décisions assez absurdes pour retrouver ses ennemis. Heureusement un petit bouleversement va pouvoir remettre les choses en place ! La guerre se prépare pour contrer les faucons de la nuit et leurs alliés gobelins, Moredels et trolls.
J'ai rarement vu une guerre comme ça : les renforts n'arrivent jamais et c'est finalement un petit groupe assez surprenant qui gère la plus grande partie de la bataille. Les scènes et les stratégies sont assez impressionnantes. Mais le bémol pour moi c'est qu'on reste finalement avec les mêmes protagonistes et qu'il y a des personnages qu'on ne voit que lorsque tout est terminé ( Non mais Lyam et son armée ils ont servi à quoi ^^). L'histoire des Valherus est encore bien présente dans ce tome, Pug et Tomas s'efforçant de comprendre (Il y a parfois quelques longueurs) et contrer la menace ensemble. Je suis contente d'avoir découvert encore d'autres peuples, c'est un monde qui permet beaucoup d'histoires dérivées que l'on a envie de connaitre.
Une trilogie que je conseille,même si en effet il est difficile de faire mieux que la trilogie de l'Empire !
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Salut les Babelionautes
Je n'ai pas l'habitude de rouvrir les livres déjà lus mais cette Saga de Raymond E. Feist je l'ai lu il y a plus de quinze ans pour les premiers.
Ce qui fait que je n'en ai qu'un infime souvenir et que cette relecture s'apparente à une première découverte.
Le Début de ce tome ressemble au tome deux, avec encore une fois les Faucons de la Nuit qui cherche a assassiné Arutha, et il semble que le Prince y succombe.
Mais très vite les événements vont s'emballer avec encore une fois les puissances des ténèbres prêtent à mettre a feu et a Sang Midkemia.
Au même moment Pug a fini sont apprentissage auprès des Elfes cachés sur Kelewan et il va devoir s'allier avec Thomas pour essayer de contrer l'Ennemi.
Pour Cela il devra retrouver Macros, que tous croyaient mort, mais qui est en fait piégé dans une autre dimension dont il ne peut sortir ayant perdu ses pouvoirs Magique.
Les Batailles sont de plus en plus rudes et le nombre de mort est faramineux, aussi bien dans un camp comme l'autre.
On en apprend un peu plus sur la nature réelle de l'Ennemi qui cherche à annihiler toutes vies sur Midkemia et Kelewan.
Dans ce tome le récit a une connotation plus Science-Fiction que Fantasy avec les portails entre les mondes que va leur faire découvrir Macros.
On notera aussi le nouveau personnage qui apparait, un Dragon, espèce que l'on croyait disparue des cieux Midkemiens.
Je vais continuer ma lecture de cette superbe Saga traduite par Isabelle Pernot, à qui je dis un grand merci pour ça.
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En matière de lecture, c'est toujours pour moi un véritable plaisir de revenir à de la fantasy classique, et l'univers de Krondor est vraiment efficace pour ce rôle. Voilà que je referme le dernier tome de la Guerre de la Faille, qui n'est que le premier cycle du vaste univers créé par Feist. Et comme d'habitude, j'en veux encore !

Je ne vais pas m'étendre longuement sur ce roman, qui est dans la veine des précédents. On reste sur une trame des plus classiques, déjà esquissée dans les tomes précédents : une menace ténébreuse et floue menaçant de détruire Midkemia, dont l'ombre grandit. Nos héros, rencontrés au gré des tomes précédents, vont alors se lancer dans une quête apparemment périlleuse et désespérée pour sauver leur royaume, et peut-être même tous les mondes existants.

J'ai aimé être à nouveau aux côtés d'Arutha, Laurie et Jimmy, entre autres personnages. Ils font partie de mes préférés de ce cycle, et là encore, je n'ai pas été déçue. Outre la quête qu'ils suivent, nous allons nous retrouver plongés dans un roman épique plein de batailles mémorables où nos héros seront face à une menace écrasante. J'ai un peu moins aimé la quête magique de Pug et Tomas, étant pourtant férue de magie, mais cette intrigue complémentaire et essentielle s'est révélée un tantinet moins passionnante que les aventures d'Arutha et de sa bande.

En bref, je crois que je ne suis pas près de bouder mon plaisir sur l'univers de Krondor, ce qui tombe plutôt pas mal, car il reste de nombreux cycles à découvrir et à savourer...
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Les fans de Raymond Feist auront attendu longtemps cette chronique. Il m'a fallu du temps - exactement trois mois - pour démarrer le troisième tome du cycle de la Guerre de la faille.
Le début est assez semblable au second tome, avec l'attaque des Faucons de la nuit. Les deux récits parallèles se poursuivent toujours : d'un côté, nous allons suivre les péripéties de Jimmy et ses compagnons qui vont débusquer Murmandamus dans les terres lointaines du Nord ; de l'autre côté, nous serons avec Pug et Tomas, à la recherche de la nature de l'Ennemi qui menace Midkemia. Ces deux histoires sont déconnectées jusqu'au dernier chapitre.
Autant j'ai apprécié la succession de batailles, de sièges et de fuites désespérés menés par la bande à Jimmy ; autant j'ai moins accroché au niveau des investigations de Pug. le mélange science-fiction/fantasy (interconnexion de plusieurs espaces-temps, voyage dans le temps jusqu'à l'origine de la création ou visite de l'antre de la déesse de la Mort etc..) donne un univers complexe, qui personnellement, ne m'a pas plu. Pug et ses amis ont des pouvoirs démesurés qui rendent leur quête superficielle car trop facile. A la fin, nous apprenons plus sur les évènements passés et leur incidence sur le futur mais je regrette l'absence manifeste de difficultés pour eux.
La fin, qui tient sur les 40 dernières pages, est brusque et bâclée à mon goût. L'auteur use et abuse de facilités pour terminer cette histoire. Il a visiblement du mal à se « séparer » de quelques uns de ces personnages, ce qui donne un résultat très conventionnel et prévisible.
Cette saga, qui commençait très bien, à fini par me décevoir au bout de deux tomes. Si j'étais très enthousiaste au début, mes sentiments sont plus mitigés actuellement et j'hésite sur la conduite à tenir : arrêter ou tenter quand même les prochains cycles ?
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Quatrième et ultime volume de la première partie de la saga . Suivant en cela les codes du genre , les principaux héros doivent affronter un adversaire d'un calibre supérieur aux précédents.De même , les personnages se voient scindés en deux groupes : les humains (Arutha ,Jimmy,et les autres ) et les "magiques" (Plug et Tomas) vont affronter ,les premiers une guerre (avec le siège classique) ,les seconds une quête cosmique.Tous les ingédients habituels sont là :manichéisme, dragons, monstres et peuples divers ,ruses de guerre , retrouvailles, amours et peines. C'est de la fantasy très traditionnelle et au final assez gentille .Lecture agréable.
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Tome final : Raymond E. Feist promet et ne déçoit pas. Son univers s'agrandit de façon très intéressante, le monde de Midkemia nous révèle un continent semblable à l'Inde... et son au-delà, puis nous remontons enfin aux racines de l'espace-temps. La partie Pug n'a qu'un seul défaut, c'est qu'elle est tellement bien ficelée qu'on en oublie qu'il est peu vraisemblable que Thomas parte du palais des elfes la nuit en pantoufles-lapins alors qu'il a une femme reine et un gosse pour se jeter dans l'aventure avec son vieux copain.
La partie Arutha... C'est plus basique : combats, épées, quelqu'un meurt à la fin, et on découvre (comme par hasard) où le trouvent les derniers Glamrhedels. du reste, on découvre un peu plus le nord de Rillannon, avec un beau retournement de situation au niveau du Duc Noir, et le combat final est sans doute un des plus superbes que l'epic fantasy ait connu. Toutes ces raisons qui ont fait que c'est finalement resté une des séries de la fantasy étasunienne qui m'a le plus influencé.
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J'ai beaucoup apprécié la maitrise de l'auteur dans ce dernier tome du cycle, confirmant tout le bien que je pensais de lui, sa faculté à raconter de bonnes histoires, à développer des personnages, sans en oublier, de manière originale et sans jamais ennuyer, en revisitant même certains, et sa capacité à nous emmener où il veut en nous surprenant toujours, dans un univers pourtant archi connu. On ne peut bien évidemment pas s'empêcher de comparer son univers à celui de Tolkien mais là où Feist surprend agréablement, c'est justement dans le traitement original des figures emblématiques habituellement propres à la fantasy. Son univers est développé de manière très personnelle, les personnages principaux comme secondaires prennent une ampleur chacun leur tour, sans qu'il n'y est vraiment de "héros"; lorsque c'est le tour de gloire de l'un, les autres s'effacent légèrement mais jamais complètement, ou sont "utilisés" autrement. Pour ma part, j'ai une petite préférence pour Arutha, qui peut être certes perçu comme le "héros" de cette histoire, mais surtout qui est développée sur plein de plan différents, laissant présager dans ce personnage un futur roi digne de ce nom. L'histoire elle même est également riche en rebondissement, là où l'on attendait des passages vu et revu, Feist nous surprend encore, sans toutefois révolutionner le genre, mais suffisamment pour nous passionner. Son histoire s'étale sur plusieurs plans, s'amplifie dans plusieurs dimensions, notamment par le biais de la petite escapade temporelle de Pug et ses compagnons (qui constitue selon un moi peu le point noir en cela que ses personnages "magiques" sont présentés comme un peu trop puissants et invincibles; la faute aux nombreuses heures de roliste de l'auteur?!!) pour finalement se cristalliser sur ce petit bastion, dernier rempart face aux forces du mal. Ce qui constitue en soi une force et donne au récit toute son ampleur. L'on retrouve là d'ailleurs toute la force d'Arutha face à l'adversaire ultime. Bref un auteur que j'aime beaucoup, qui sait me surprendre et que je retrouverai certainement très vite avec plaisir.
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