Alors voilà, t'ouvres bien grandes tes portugaises sinon tu y entraveras que couic. J'vais pas te t'nir le crachoir des plombes, d'ailleurs la jactance, c'est pas ma tasse. Sur qu'faut pas être né de la dernière pluie ma poule, mais si t'as les feuilles bien ouvertes, c'est pas duraille a piger ou alors faut vraiment être un cave de première bon à refroidir.
T'enfiles un fendard, tu mets une limace et un pardingue si t'es fragile des roubignoles, des fumantes et une paire de pompes et tu cours acheter ce bouquin, du brignolet, du claquos et un kil de de gros qui tâche, tu carres ton joufflu dans le canapé et tu lis ... t'as pas besoin d'avoir fait tes études à la Sorbonne... Centrale, ça suffit. C'est clair ou faut que je répète
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Un bon polar très classique. Sans surprise.
une traduction de l'argot Américain des années 30 en argot français genre « titi Parisien « qui a pris un sacré coup de vieux ... on apprend des mots qui ne sont plus du tout utilisés « calter » « marle », des expressions et métaphores désuètes .
Soit on y trouve un certain charme, soit il faut en faire abstraction pour arriver à suivre le récit .
Cheyney construit une intrigue bien faite, il est très appliqué dans la répétition pour que le lecteur ne perds pas le fil ( des lettres ou des télégrammes sont entièrement retranscrits et servent de résumés de l'enquête)
Au final c'est un peu lourd, et Lemmy Caution n'est pas d'une grande finesse .
En résumé , ça a vieilli , mais c'est bien structuré , et rythmé. Mister Cheyney sait écrire des polars ...
Et puis c'est quand même le mythique #1 de la série noire !
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Le G-Man Lemmy Caution nous raconte avec sa verve, son argot et son fameux style indirect comment il a mis en échec, après de nombreux rebondissements, une bande de gangsters dont s'est peut-être inspirée celle qui a attaqué le train postal Glasgow Londres en 1963. Un bon polar, très bon même (je suis de bonne humeur) par un maître du genre.
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Il y a un tas de types qui se figurent que le boulot d'agent spécial, c'est bon pour les macaques. Mais je vous jure que si on a affaire à un gars dans mon genre qu'aime bien que ça barde un peu de temps en temps et qu'en pince pour la variété, c'est un beau métier, à condition d'être pas descendu le premier. Et quand par là-dessus on a une bouille à faire pâmer les gonzesses, parce que ça les change des mecs des ballets russes, le métier offre parfois de ces petits à-côtés pas négligeables du tout...
"Callaghan remet ça" d'après Peter Cheyney.