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Le fils du pauvre met en scène une partie de l'enfance de l'auteur, Mouloud Feraoun. Dans le roman, il est Fouroulou Menrad, qui grandit au fin fond de la Kabylie. D'enfant gâté chez ses parents, il devient enfant studieux à l'école jusqu'à réaliser son rêve de devenir instituteur plutôt que de poursuivre le dur travail des champs auquel on le destinait.
Je suis un peu déçue en terminant ce livre. Je n'ai pas accroché au style de l'écrivain. C'était le premier livre que je lisais de Mouloud Feraoun et cela ne me donne pas spécialement envie d'en lire un autre. Pourtant, l'histoire en elle-même était intéressante et nous permet de nous plonger dans une culture totalement inconnue. Cela ne m'a pas suffi.

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Je n'ai jamais oublié ce passage où il faisait du mal à sa soeur et elle va se plaindre à sa maman en lui disant: " Mon frère Dieu me le garde, m'a tiré les cheveux" et à la fin Mouloud FERAOUN disait: " Et Dieu lui a gardé son mauvais frère". Ce roman ne peut vous laisser indifférent, beaucoup de scènes restent incrustée dans la mémoire. Par exemple le premier jour de classe lorsqu'il disait " Et cette belle maîtresse souriante , rien que pour moi", ou bien lorsqu'il étudiait à la lumière d'une bougie et sa maman s'affairait autour de lui,....
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neant
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Roman autobiographique qui révèle un grand écrivain mort trop tôt.
Belle écriture, fine, précise dans la description de la Kabylie des montagnes, les liens intrafamiliaux et les états psychologiques de chacun et ceci avec une bonne dose d'humour, et d'autoderision.
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Mon avis est vraiment mitigé concernant cette lecture. J'ai aimé ce récit, qui retrace la vie d'une famille Kabyle, raconté par un fils de berger. L'auteur, Mouloud Feraoun décrit son histoire et replonge dans son enfance dans une famille pauvre, d'où le titre du livre. Unis et désunis à la fois, ils vont tant bien que mal essayer de s'en sortir, d'élever leur richesse, d'éduquer un fils et de vivre comme il faut. Voué à devenir lui aussi un berger, ce jeune homme aimant l'école y met tout son coeur et obtint une bourse. Cette bourse lui permettra de partir de la maison familiale, étudier pour atteindre son rêve, devenir instituteur malgré les regards et les moqueries des habitants de son village.


J'ai préféré la seconde partie « Le fils aîné », la première étant trop longue à mon goût. Tout au long, j'ai été ailleurs et imaginais tout à fait cet environnement, ces paysages d'Algérie mais rien ne m'a particulièrement ému, ni même emporté sur l'histoire dans sa globalité. Un destin atypique pour un fils de famille pauvre, qui montre que finalement il ne faut jamais baisser les bras. Malgré la famille dont on est issu pauvre ou riche, à partir du moment où l'on se donne les moyens de réussir, on peut atteindre ses objectifs et réaliser ses rêves.
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Fouroulou Menrad (le double littéraire de l'auteur, en quelque sorte) livre dans ces cahiers l'histoire de sa vie, à la manière d'un Marcel dans La Gloire de mon Père, ou dans la lignée de Dickens ou autres grands conteurs. Jeune kabyle vivant dans les montagnes, seul garçon dans une famille pauvre qui compte déjà plusieurs filles, le jeune Fouroulou est élevé dans l'idée que beaucoup lui est dû ... c'est un garçon, il sera un homme. A lui les honneurs de la table et la place à la djema, place du village réservée aux hommes. Mais à lui aussi le fardeau de devoir plus tard subvenir aux moyens de sa famille. Né dans une famille pauvre et qui se déchire après la mort de la grand-mère, pilier familial, Fouroulou, peu attiré par les travaux des champs, trouvera dans l'école une voie d'évasion, même si finalement elle ne lui permettra pas de réaliser des rêves fous. Mais la résignation est l'apanage de ceux qui vivent dans ces montagnes reculées ...

C'est la vie toute simple d'une famille qui nous est contée là, sans chichis ni tralalas, mais avec humour, dérision et une certaine universalité dans le propos, ce qui fait qu'on passe un moment un peu hors du temps aux côtés de Fouroulou et des siens, de la douce Nana et de Ramdame le fils cadet, de l'oncle Lounis et de ses belles paroles, de la perfide Helima, tout un monde conservé précieusement dans les pages de ce livre ...
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Lors d'une conférence sur la littérature algérienne (dans le cadre de l'Université Inter-Age) , le conférencier nous a conseillé la lecture de certains ouvrages parmi lesquels "le fils du pauvre".
J'ai pris un grand plaisir à lire ce petit livre (146 pages).

Dans cet ouvrage l'auteur raconte son enfance dans un village de Kabylie dans les années 20. Il nous raconte la vie quotidienne dans ce petit village où les habitants sont tous plus ou moins parents. Il parle du travail des hommes et de celui des femmes, de la place des femmes, du statut privilégié des garçons dans les familles.
Il décrit sa famille, ses parents pauvres paysans "Ramdam dépeignait son embarras, sa misère", ses soeurs, ses tantes, son oncle, ses cousines.
La pauvreté contraindra son père à partir travailler en France.
A 7 ans ses parents l'envoie à l'école de son village. Lui qui était destiné, comme les autres garçons du village à devenir berger entrera à l'école primaire supérieure grâce à l'obtention d'une bourse. Il termine son livre alors qu'il vient d'être admis à l'école normale supérieure d'Alger.

Je pense que l'on peut écrire que "le premier homme" d'Albert Camus (publié en 2014) et "le fils du pauvre" (publié en 1954) ont de nombreux points communs.
Ces deux histoires sont autobiographiques. elles se situent en Algérie. Les familles des deux garçons sont pauvres, l'un est français l'autre est Kabyle. Leur niveau scolaire leur permet d'aller au-delà de ce que leur milieu social les prédestinait. Pour les études la similitude s'arrête là l'un ira au lycée puis à l'université le second deviendra instituteur à l'issue de l'école normale supérieure.
Tous les deux seront écrivains.
Ils sont nés la même année, en 1913. Albert Camus sera victime d'un accident de la route en 1960, Louloud Feraoun sera assassiné par l'OAS en mars 1962.




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J'ai trouvé ce roman agréable à lire, émouvant et enrichissant.
L'environnement du personnage principal, en l'occurrence Fouroulu, est soigneusement défini par l'auteur : le village Kabyle en haut des montagnes, les membres de la famille de Fouroulou, ses voisins ; tout est décrit d'une façon simple, précise et progressive.
Cela donne des repères au lecteur, j'ai pu donc comprendre et être sensible au vécu de l'enfant, sans faire d'efforts particuliers.
Il y'a des passages très émouvants dans ce livre, qui correspondent a des événements ayant marqué l'enfance et ensuite l'adolescence de Fouroulou ; la perte de ses tantes, le départ de son père pour la France, l'attente de sa bourse d'études et les sacrifices faits pour pouvoir terminer ses études.
Je pense que connaitre et comprendre le contexte social et historique des événements aide à avoir une appréciation assez juste des choses, j'ai beaucoup appris sur les relations sociales, l'interaction entres les personnages, ayant vécu dans les villages a l'époque de la colonisation française.
Je tiens à exprimer tout le respect que j'éprouve pour cet écrivain, Mouloud Feraoun, sachant que le roman est autobiographique.


« J'ai écrit le Fils du pauvre pendant les années sombres de la guerre, à la lumière d'une lampe à pétrole. J'y ai mis le meilleur de mon être. » Mouloud Feraoun dans L'Effort algérien.

Lien : http://livreshazimediens.blo..
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Ce livre à l'ambiance particulière ne m'a pas réellement convaincue, et m'a plus interloquée sur les disputes incessantes de la famille et de leurs voisins que véritablement intéressée...
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critique
le fils du pauvre

Le fils du pauvre ne m'a pas plus davantage car je vois se style de livre tout le temps . Il est petit pauvre et il grandi dans la misère . Écrit par Mouloud Feraoun ,il y a 146 p .il habite dans un village de la montagne Kabyle .Il était destiné à devenir berger .il a eu plus de chance ,que la plupart des camarades .il a pu étudier ? Avoir un diplôme . Les pages du livre font un peu vieilles a cause de la couleur jaunâtre . L' écriture est assez bien écrite . le livre est peu original de mon point de vue . les personnage a part Mouloud Feraoun sont omniprésents.
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