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critique
le fils du pauvre

Le fils du pauvre ne m'a pas plus davantage car je vois se style de livre tout le temps . Il est petit pauvre et il grandi dans la misère . Écrit par Mouloud Feraoun ,il y a 146 p .il habite dans un village de la montagne Kabyle .Il était destiné à devenir berger .il a eu plus de chance ,que la plupart des camarades .il a pu étudier ? Avoir un diplôme . Les pages du livre font un peu vieilles a cause de la couleur jaunâtre . L' écriture est assez bien écrite . le livre est peu original de mon point de vue . les personnage a part Mouloud Feraoun sont omniprésents.
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Roman initiatique. le fils du pauvre relate la vie de Menrad Fouroulou, en fait Mouloud Feraoun, dans les années 1920 dans les montagnes de Kabylie en Algérie française, la vie du village, la vie communautaire avec ses avantages (sécurité, sociabilité, solidarité) et ses inconvénients (jalousie, rancoeurs, manque de liberté). Menrad est "le fils du pauvre" mais pas plus pauvre qu'un autre au milieu des villageois démunis.
Il évoque avec sensibilité ses parents, ses soeurs, ses tantes chéries. Il est le seul garçon jusqu'à la naissance d'un petit frère et, source de toutes les attentions, il devient dit-il un "tyran". Il raconte aussi les activités traditionnelles de survie : petit élevage, culture des olives, tissage, poterie.
Son destin va prendre un nouveau cours grâce à l'école et à une bourse qui lui permet d'entrer au collège puis à l'Ecole Normale où ses difficultés financières m'ont rappelé dans un contexte géographique très différent celles de Jean Guéhenno.
Ecriture sobre et sensible pour évoquer le cadre de vie de la Kabylie ainsi que la pudeur qui n'empêche pas la profondeur des sentiments de ses proches.
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Les montagnes de Kabylie, durant la période de colonisation française. Menrad vit avec sa famille dans un petit village et narre son parcours. Dans ce récit semi-autobiographique, Mouloud Feraoun narre l'espoir qu'il suscita en tant que très bon écolier et en tant que seul garçon de la famille. le roman est l'histoire d'un village, kabyle bien sûr, mais universel aussi. C'est un village de travailleurs courageux, paysans au milieu des oliviers, de pauvres et d'humbles, d'efforts quotidiens, de potiers, de tisseuses. Mourad, le jeune narrateur, décrit une vie qui ne souffre aucune erreur, une vie que les hommes passent en partie sur la djemma, la place centrale du village, et que les femmes peuvent, avec ruse, gagner aussi bien que les hommes.
Mourad, lui, réussit ses études et est envoyé à la ville. Il passe avec succès le concours de l'Ecole Normale, réalisant ainsi les rêves de tout un village.
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file:///C:/Users/DELL%20I5/Downloads/Le%20Fils%20DU%20Pauvre.pdf
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Le Fils du Pauvre est un roman de Mouloud Feraoun .Ce dernier est un des grands écrivains algériens d 'expression française .Ce livre est une autobiographie de l 'auteur .Le narrateur est Fouroulou, surnom de l 'écrivain lorsqu 'il était enfant .Grace à ce récit , nous pénétrons dans la profonde Kabylie . Cette dernière est une région montagneuse et escarpée .La vie est difficile pour les gens qui l 'habitent .Grace à la description faite, on comprend l 'organisation de la société dans le village et les us et coutumes en cours .La vie est simple et rustique . Les gens font avec les moyens dont ils disposent pour faire face à la vie de tous les jours .Mais ce qui retient l 'attention , c 'est la dignité et la fierté
des montagnards Kabyles .Dans le peu qu 'il possède, il y a l 'entraide et la solidarité . Vu l 'état de pauvreté que connaît la région , beaucoup de gens immigrent en
France pour y travailler et gagner de l 'argent qui sera envoyé aux leurs restés au bled .
Tout ceci n 'est que le contexte socio-économique dans lequel vit Fouroulou et qui doit obtenir une bourse pour pouvoir faire des études et accéder à la fonction d 'enseignant .Fouroulou est un écolier studieux dont la passion est d 'aller à l 'école normale de Bouzareah .En tant qu 'écolier, il fait des progrès pour accéder au collège et de là , il passera un concours d 'entrée à l 'école
normale de Bouzaréah .Avec la grande volonté dont, il est animé, il parvient enfin à réussir ses études A la fin , Fouroulou devient un enseignant !
Ce roman est un chef-d 'oeuvre ! Un livre à lire et à relire .C 'est grâce à lui que j 'ai fait connaissance avec une région de mon pays .Durant les années 1970 ,je l 'ai visité et c 'était un beau voyage bien gravé dans ma mémoire .
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Un lecteur ne prends pas forcément le bon roman à lire.....
A mon avis,cette oeuvre est une sorte de culture en ce qui concerne la vie kabyle.j'ai énormément apprécié ce roman,mais pas au niveau des événements,j'ai senti que l'écrivain décrit mais ne raconte rien dans la première partie.la deuxième partie était plus passionnante,cependant le romancier n'est plus Fouroulou.mais il parle toujours de son enfance/adolescence.
Ce qui m'a plu particulièrement est l'écriture doté d'un vocabulaire trop riche,et d'un style si doué,qui rend le déroulement des événements une certaine chose magnifique et claire à lire....
C'est un bon roman de Feraoun,à lire.mais il ne faut surtout pas le lâcher au début quand il n'y a que la description...
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Je n'ai jamais oublié ce passage où il faisait du mal à sa soeur et elle va se plaindre à sa maman en lui disant: " Mon frère Dieu me le garde, m'a tiré les cheveux" et à la fin Mouloud FERAOUN disait: " Et Dieu lui a gardé son mauvais frère". Ce roman ne peut vous laisser indifférent, beaucoup de scènes restent incrustée dans la mémoire. Par exemple le premier jour de classe lorsqu'il disait " Et cette belle maîtresse souriante , rien que pour moi", ou bien lorsqu'il étudiait à la lumière d'une bougie et sa maman s'affairait autour de lui,....
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jgim,
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J'ai beaucoup aimé ce livre. Quand je l'ai acheté, j'ai été attiré par la couverture et le titre, alors que je n'en avais jamais entendu parler auparavant.
Je dois dire que l'on rentre dans ce récit avec curiosité et on en sort avec regrets : Pourquoi cela n'est-il plus long ?
On y trouve tout, l'amitié, les petites haines inévitables en toutes sociétés, mais aussi la solidarité et l'amitié. C'est aussi une réflexion sur la notion de pauvreté : Es-t-on pauvre si l'on n'a pas l'occasion de se comparer à d'autres, qui vivent différemment ? D'ailleurs, sont-ils vraiment plus riches ?
En quels termes ?
Un roman sur la Kabylie que je classerai dans la catégorie "Terroir". On n'est pas dans l'exotisme, mais dans la découverte profonde d'une région, peu importe le continent où elle existe..
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Avec une plume fluide, pudique et sincère, Mouloud Feraoun nous raconte avec des mots simples la vie d'un jeune kabyle avant l'indépendance de l'Algérie.

Même si, comme Dostoïeski (dans Souvenir de la Maison des morts), l'auteur nous affirme transcrire les cahiers d'un instituteur (Fouroulou Menrad) qu'il aurait trouvé, c'est bien de sa vie qu'il s'agit.

Dans la première partie, Feraoun nous livre un récit à la 1ère personne du singulier qui est une "simple" description de la vie quotidienne du jeune garçon dans son village kabyle, de sa vie de famille, etc.
L'auteur nous parle aussi beaucoup de son rêve d'intégrer l'Ecole normale - une fois qu'il a pris goûts aux études. Mais ce rêve à un prix : s'il échoue, il devra retourner à sa condition de berger pour aider sa famille ; et le pauvre bougre se sent bien seul face à ce problème car les membres de sa famille, s'ils sont fiers de sa réussite à l'école, ne voient pas d'avenir "concret" pour Fouroulou dans les études supérieur.
La seconde partie fait elle une plus grande place à l'émotion, on passe cette fois au récit d'un narrateur omniscient. Cette fois, l'élément central, c'est le départ du père de famille pour la France. Pour rembourser ses dettes, il atterrit dans le quartier de la Goutte d'Or à Paris et est embauché dans les fonderies d'Aubervilliers, et c'est là que les ennuis commencent (ou continuent, mais avec la distance en plus).

Avec le Fils du Pauvre, en plus d'avoir "voyagé", le temps de quelques lignes, sur une terre que je ne connais pas, j'ai découvert un récit de vie authentique et touchant qui vaut mieux que quelques malheureuses lignes sur la présence coloniale française en Algérie et les us et coutumes kabyles dans un livre d'histoire.
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Mouloud Feraoun est né à :

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