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3,69

sur 678 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bizarre, j'ai commencé par lire Utu, par hasard. Haka c'est comme un brouillon. J'ai vraiment eu l'impression que Caryl Frerey y a testé des recettes pour en goûter la saveur et leur impact sur les lecteurs. J'ai adoré Utu, je n'ai pas beaucoup aimé Haka. Violence gratuite, personnages inaboutis, intrigue décousue, fin interminable, se concluant en Grand Guignol, comme souvent chez l'auteur mais là on atteint des sommets. Bref, si je peux me permettre commencez par Utu et restez y
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J'abandonne.

Je n'arrive pas à entrer dans le roman, à croire en ces personnages assez caricaturaux, à me passionner pour ces crimes tellement sanglants.

Je mets quand même 3 étoiles car j'avais déjà lu ce livre et avait été emballée : faut croire que je vieillis….
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Jack Fitzgerald, métis maori aux allures de colosse, est capitaine de la police d'Auckland.
Il s'y est engagé suite à la disparition de sa femme Elizabeth et de leur petite fille, 25 ans auparavant, et son obsession à les retrouver n'a pas faibli avec les années.
Afin de résoudre une sordide affaire de meurtre avec mutilation, le procureur lui adjoint la jeune Ann Waitura, experte en criminologie, qui ne se laisse pas impressionner par cet homme qu'elle considère comme un malade, un fou. Il faut dire que Jack a une fâcheuse tendance à voir en chaque criminel le potentiel responsable de la perte de sa famille, et le lui fait payer par un passage à tabac pas vraiment règlementaire… qu'il est alcoolique, cocaïnomane, et j'en passe !
Mystérieux rites maoris, cannibalisme… de fausses pistes en véritables traquenards, les deux acolytes nous mènent dans les méandres d'une enquête très angoissante.

Certains aspects de ce roman m'ont vraiment plu, mais ce plaisir a été gâché par plusieurs défauts qui m'ont agacée. L'histoire est certes passionnante, l'action est menée tambour battant tout au long du récit, les rebondissements sont multiples et les personnages haut en couleur. le personnage de Jack, notamment, est intéressant car sa part d'ombre est développée de façon assez inhabituelle. de plus, le tandem qu'il forme avec la jeune criminologue, s'il est au départ peu original, passe plutôt bien, l'auteur évitant (même si c'est parfois de justesse) de tomber dans la caricature.
A contrario, c'est bien dans la caricature qu'il verse, à mon avis, concernant plusieurs points. J'ai trouvé tout d'abord les analyses de la criminologue quelque peu rapides, elle semble avoir cerné le tueur en quelques minutes, avec pour seul support le cadavre qu'il a laissé… même Benton, le profiler attitré de Patricia Cornwell, n'est pas aussi efficace ! Ensuite, cette longue confession finale du coupable, éclairant les zones d'ombre de l'enquête, ressemble trop pour moi à la conclusion d'une mauvaise série B. Et puis, surtout, tous ces morts (je vous assure, je n'ai jamais vu une telle hécatombe de personnages principaux ou secondaires !)… cela finit par manquer de crédibilité. A tel point qu'en y réfléchissant, quelques jours après avoir terminé ma lecture (comme quoi, c'est un livre qui doit néanmoins m'avoir marquée), je me suis demandée s'il ne s'agissait pas justement de la volonté de l'auteur, que d'enfreindre l'une des règles tacitement établies dans la plupart des polars, qui consiste à... bon, j'ai un problème : si je continue, je dévoile la fin de l'histoire, et j'ai beau tourner mes méninges dans tous les sens, je ne vois pas d'autres moyens de m'expliquer. Disons que ce qui m'a semblé dans un premier temps être un jeu de massacre inutile et exagéré est peut-être à la réflexion un moyen d'incarner le roman noir dans toute sa splendeur, et par la même occasion de déstabiliser le lecteur. Et si c'est le cas, c'est réussi !
Un dernier point, encore, m'a gênée : Caryl Ferey fait preuve, par moments, d'un lyrisme qui paraît incongru par rapport au style, simple, qu'il utilise par ailleurs. Pour exemple, cela donne de curieuses métaphores, comme : « (…) le sourire qu'il lui envoya avait des larmes de dégoût au bord des lèvres » ou « le soleil tombait dans la baie d'Auckland. A la dextérité du plongeon, le gars savait nager » (le « gars », c'est le soleil).

Je me rends compte qu'avec tout ce que je viens d'écrire, vous allez sûrement vous dire que je n'ai pas aimé ce livre, finalement. Et bien, je dois vous avouer qu'en dépit de ce que j'y ai trouvé de négatif, ce roman m'a tout de même donné envie d'en lire d'autres de l'auteur.
Je crois que c'est lié à son talent pour inventer et raconter son histoire, et son manque total de compassion envers ses personnages… qui fait effectivement de "Haka" un polar vraiment noir.
Conclusion : je m'en vais de ce pas me procurer la suite d'"Haka" ("Utu")!
France Polars/Thrillers
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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J'aime bien Caryl Férey. Un style que je trouve assez brut, une écriture un peu désespérée mais néanmoins poétique par moments malgré l'hémoglobine. Après avoir lu Condor et Mapuche, j'ai découvert Haka, livre plus ancien, où l'on sent une écriture moins aboutie, plus superficielle. Une histoire qui offre beaucoup de possibilités mais qui finalement n'aboutit pas à grand chose, en tout cas à une fin extrêmement décevante en terme d'écriture et presque risible au niveau de l'histoire. En bref, un livre qui "aurait pu" mais qui n'aboutit pas au plaisir d'un bon polar.
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Haka est le premier livre que je lis de Caryl Férey.
J'ai été moyennement embarqué par cette histoire qui se passe dans un lieu inhabituel pour un polar, la Nouvelle Zélande.
On suit un flic, Jack Fitzgerald, qui est affublé de tous les mauvais clichés et de tous les excès : désespéré suite à la disparition de sa femme et de sa fille il y a 25 ans, il continue l'enquête, drogué, très violent.
Il enquête sur une histoire de fille avec le sexe scalpé et on lui adjoint une jeune criminologue Ann.
L'enquête se tient, des bagarres, des fusillades se succèdent, les cadavres s'amoncellent et c'est trop, ça en devient improbable.....
Je reste mitigée sur ma lecture......
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« Haka » est paru en 1998, depuis Caryl Férey a développé un talent d'écrivain de thrillers. le roman repose sur quelques thèmes éprouvés.
L'exotisme, la Nouvelle Zélande sert de cadre à l'histoire. Les Maoris y conservent leur culture et leurs traditions.
Le commissaire, Jack Fitzgerald, est lui-même un métis (d'origine écossaise et maorie). Depuis la disparition non élucidée de son épouse et de sa fille, il traîne sa douleur, son mal-être Ses méthodes et ses enquêtes sont très personnelles. Il survit avec sa force physique, décuplée par l'usage des stupéfiants.
Les crimes mêlent horreur et folie. La découverte du cadavre d'une jeune femme dont le meurtrier a découpé le sexe est pour le moins inhabituelle. Seul un pervers, un détraqué peut avoir commis un tel acte.
La hiérarchie délègue, auprès du commissaire, une jeune profileuse. La cohabitation entre une jolie femme, diplômée en psycho-criminalité, et un policier chevronné et marginal ne peut que provoquer tensions et attrait refoulé…
L'histoire emprunte de fausses pistes. le lecteur est plongé dans la magie sanguinaire des croyances locales et assiste à un bain de sang final qui emporte tous les personnages.
Le style est fluide et quelques métaphores sont réussies. « Haka » n'est pas, cependant, le meilleur thriller de Caryl Férey.
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Thriller violent et désespéré en Nouvelle-Zélande. Un ton en dessous de Zulu et Mapuche, petite déception.
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Je suis déçue. Les indices sont mal amenés, incompréhensibles, le style un peu décousu et le dénouement est scabreux. Caryl Ferey est capable de tellement mieux.
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Roman haletant, cependant fin un peu surprenante et triste
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Un drame antique, une tragédie grecque... Ce sont les premiers mots qui me viennent à l'esprit en refermant ce 3ème roman de Caryl Férey. Troisième roman dans sa biographie - Haka, 1998 - et troisième livre que je lis de lui.
Je ne reviendrais pas sur les tenants et aboutissants de ce sombre polar noir à la sauce Néo-zélandaise, very spicy, ce serait gâcher le plaisir de découverte des futurs lecteurs. Et puis, il faut être honnête, comment décrire cette chaotique enquête énervée sans spoiler quoi que ce soit ?
J'ai commencé cette enquête par la fin... C'est à dire que j'ai lu l'opus qui suit en premier, Utu. (voir ma critique)
Et je dois dire que j'étais entrée sans mal dans cette sombre quête, cueillie comme une fleur par Férey et son personnage de flic marginal et écorché vif, et j'étais impatiente de désembrouiller cette glauque enquête dans le milieu des Maoris.
Mais à la lecture d'Haka, j'ai peiné à être emportée par l'histoire de Jack Fitzgerald et de son éternel chagrin...
Puis, vers le milieu du livre, les faits, brumeux jusque là, prennent un peu corps et vie, puis tout s'accélère, et la fin vous tombe sur le coin de la gueule, après ce déferlement d'ultra-violence dont Férey à le secret, ces scènes d'actions incroyablement denses et tendues, c'est ce que je préfère depuis Zulu.
Je vois bien Caryl Férey en scénariste... Malheureusement, ce ne fut pas le cas sur Zulu, qui fut sabré et tronqué d'une façon atroce. Caryl Férey, beau joueur, dit à propos de ce film : "C'est une histoire différente du livre..." Dommage que les producteurs ne lui laissent pas carte blanche.
Je suis impatiente de lire un autre roman de Férey, mais j'attends quelque chose d'un peu différent, car en ce qui me concerne, la recette a perdu un peu de sa saveur. Ceci dit, j'avais pris ses ouvrages "à rebours". Je gage que les romans récents doivent égaler Zulu. J'espère qu'il ne me décevra pas.
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