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sur 241 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Norilsk est une ville hyper industrielle du nord de la Sibérie d'où l'on extrait des minerais et du gaz. Une ville tellement polluée (à elle seule elle pollue autant que la France entière) que les jeunes de 20 ans en paraissent presque 40 - et leur espérance de vie est de 60 ans.


Norilsk, c'est aussi un ancien goulag, un camp de travail forcé et concentrationnaire qui a sévi notamment sous Staline, avec des tueries de masse pour étouffer toute rébellion. Un lieu où, malgré l'abandon du travail forcé depuis 1956, n'y entre ou n'en sort pas qui veut : Il faut une autorisation du FSB (nouveau KGB) !


On se croirait dans un roman d'espionnage, mais ça n'en est pas un.


Car Norilsk, en l'occurrence, c'est aussi le titre de ce récit gonzo, témoignage du voyage du romancier Caryl Férey à qui ses éditrices ont demandé, pour une fois, de délaisser ses voyages au soleil pour une virée au pays des « - 40 degrés » ! Par curiosité, il y passera donc dix jours en compagnie de la Bête, photographe et compagnon de galère qu'il décrit avec autant d'humour que de tendresse.


Humour et tendresse, ce sont les deux atouts de ce court récit de 150 pages dans lesquelles, sans parler la langue mais accompagnés de leur guide Bambi, jolie blonde au pull moche, ils exploreront le lieu à leur façon : après quelques photos d'usines enneigées où il se font prendre pour des espions, ils préfèreront définitivement prendre la température en se mêlant aux gens - dans les bars. Ce sera en effet la meilleure méthode pour eux, rompus à l'exercice, d'observer in situ et d'obtenir des confessions intimes sur les us et coutumes locales, la vraie vie en ce lieu rude où les maisons sont construites à même la glace. Et sans jeu de mot, cette vraie vie est glaçante. A la Zola dans Germinal.


Humour et tendresse sont les deux atouts du récit, donc, parce que s'il est humainement et historiquement intéressant, et que les petites péripéties des personnages sont amusantes, je suis quand même restée sur ma faim niveau contenu. On sent que l'auteur a été touché par les personnages, qu'il s'est un peu renseigné sur l'histoire du lieu, mais en nous la racontant il ne nous fait pas beaucoup plus vibrer qu'une page Wikipedia.


Compte tenu de sa réputation, gageons qu'il garde cet effet pour ses romans. Et justement ça tombe bien, car je souhaitais découvrir cet auteur avec son roman Lëd, qu'il a écrit juste après son périple et qui se déroule à Norilsk ! Voilà pourquoi j'ai lu ce récit. Je peux déjà vous dire que la couverture dudit roman colle parfaitement à la description du récit, et que le scénario exotique de Lëd m'a attirée. Maintenant, je suis prête à me lancer dans l'aventure, et découvrir s'il correspond à celui qu'il fait mine d'inventer à la fin de ce récit !


« La vue de Norsilk était impressionnante. le bleu de la nuit, les fumées gris souris qui s'échappaient des hauts-fourneaux, cheminées de paquebots en partance pour d'impossibles collisions, les lumières qui filtraient des barres d'immeubles au garde-à-vous le long des avenues, ces visions étranges, sombres et magnifiques, nous étions dans un décor de Blade Runner. Une version sibérienne, qui ne ressemblait à rien de ce que j'avais connu… »
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Ce que j'ai ressenti:…Une rencontre fulgurante!

Caryl Férey est un aventurier dans l'âme. Il a besoin de se fondre dans le décor, d'en connaître chaque recoin, de se confronter aux mentalités. Et il savait que Norilsk, ne fait pas rêver, au premier abord. Pourtant, en se laissant séduire par l'idée de se frotter au grand froid, ce petit séjour se révélera presque chaleureux…Totale découverte que cette ville polluée, brinquebalante, dangereuse et sécurisée à outrance, qui affiche des températures vertigineuses en dessous de zéro…Mais on le sait le voyage est toujours plus beau, partagé. L'amitié tient une grande place dans ce récit de voyage, et ce duo d'hommes qui n'a pas froid aux yeux, est un régal à suivre…

« Bach emplit bientôt la salle de sa joie triste. La vie puisqu'on en meurt. »

Curieux et totalement Rock, Caryl Férey nous livre un carnet de route survolté qui se lit comme un « shot » d'alcool bien fort. Sans langue de bois, avec une franchise bienvenue qui frôle l'impertinence, on se laisse surprendre par les charmes de la « ville la plus pourrie du monde ». Et ça marche, car l'auteur se consacre à l'humain avant tout, aux valeurs, trouve la beauté enfouie sous les blocs de glace, gratte les croûtes des préjugés. J'ai adoré son aura de globe-trotter, son oeil incisif , les notes d'humour et le coeur tendre qu'il nous dévoile presque, avec pudeur…On aurait presque envie d'adopter le leitmotiv « You're my friend« , tellement on découvre un homme entier, un esprit ouvert au monde et aux échanges véritables…Une bien jolie rencontre!

« La colère qui nous brûlait, on la gardait pour nous. »

S'il est évident, que je ne m'aventurai jamais en terre froide, vers Norilsk, j'ai été enchantée de découvrir, une ville dans son intime brûlant, avec ses écorchures de paysages, ses couleurs réinventées par la pollution, et ses lumineux habitants. Caryl Férey en s'aventurant en ces lieux hostiles, nous dévoile des richesses insoupçonnées, preuve que cette expédition était une bonne idée…

Ma note Plaisir de Lecture 9/10

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Que voilà une lecture jubilatoire, pleine d'humour, sur un sujet qui ne s'y prête guère.
L'humour, d'ailleurs n'est pas partagé par tout le monde, en Russie : « les types du FSB ( ex KGB ) avaient l'humour en dessous du seuil de pauvreté »
Norilsk est un ancien goulag, polluée par l'exploitation minière, aux bâtiments délabrés, « la ville la plus pourrie au monde »
Notre écrivain voyageur, sollicité par deux éditrices, et après moult tergiversations, se rend finalement à leurs arguments et à Norilsk accompagné de "la Bête". Qui est "la Bête" ? Un pirate borgne, accessoirement photographe et surtout son ami.
Sur place, Valentina les attend. C'est leur "fixeur", guide très important lorsque l'on s'aventure en territoire hostile. Et pour l'être, la Sibérie l'est, avec des températures pouvant atteindre -60°C et "deux millions de tonnes de neige par jour".
Les Russes seront très différents de ce qu'il imaginait et c'est avec une petite larme qu'il quittera ses nouveaux amis.
« C'est assez étrange de vivre le coeur léger et l'âme sombre »
Il se servira de cette expérience pour écrire "Lëd". C'est grâce à ce polar que j'ai lu ce reportage.
Et je vous le recommande car il est très intéressant.
Un petit bémol, cependant. J'aurais aimé voir quelques photos de leur séjour.
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J'ai aimé, c'est original et drôle... mais j'aurais sans doute préféré que le roman soit un peu plus épais, plus dense....
L'auteur y raconte sa visite pendant 2 semaines à Norilsk, ville de plus de 100 000 habitants la plus septentrionale (on est au nord de la Sibérie). L'une des villes les plus polluée aussi.... Des mines, des mines, des mines.... Un fleuve tellement pollué qu'en dépit du -40° il ne gèle plus. Bon et puis il est rouge....
Un site construit par les victimes du goulag. Un site exceptionnel. L'occasion de s'attarder sur la vie sur place.
Oui mais voilà ce n'est qu'effleuré. L'auteur s'attarde sur leurs beuveries, les pertes de son passeport de son acolyte... Honnêtement c'est bien écrit et drôle. Mais j'aurais préféré rester davantage avec les personnages rencontrés. Exemple : leur chauffeur est Ouzbek. Comment diable a-t-il atterri dans ce Nord lointain ? En fait l'auteur ne parlant pas russe, difficile pour lui d'échanger en profondeur.
C'est sans doute ça que j'ai regretté. Trop de détails sur eux (la chambre, le petit déj) pas assez sur les Russes rencontrés, la ville....
Donc bien, mais sans plus.
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Un livre de commande sur un coin du monde totalement inconnu de l'auteur. Et finalement surtout un livre sur les cuites de Caryl Férey et de son acolyte, la Bête. Cela laisse peu de place au reportage sur Norilsk. Heureusement que l'auteur y a aussi trouvé l'inspiration d'un roman policier, et la comparaison entre les deux ouvrages est fort intéressante : le lecteur retrouve les personnages qui ont inspiré les héros du roman, et bien sûr les lieux, et une partie de l'ambiance. Côté information sur Norilsk quasiment tout ce que l'auteur a appris sur la ville est présent dans le roman, souvent mot pour mot (c'est frappant, il faut dire que j'ai emprunté Norilsk juste après avoir lu Lëd !). Et ce qui est curieux, c'est que c'est plutôt mieux intégré ici que dans le roman, bien moins didactique. Paradoxal ! Se retrouver à la source de ce qui a inspiré les personnages de Lëd est curieux, on peut reprocher ici à l'auteur de n'avoir que survolé son sujet alors qu'il avait eu l'occasion, inestimable, de séjourner à Norilsk. Mais il faut bien croire qu'il n'a pas fait que boire et qu'il a potassé son sujet. Sur une page il croque la trame d'un roman qu'à cet instant il pense ne jamais écrire et qui donnera Lëd une fois ses personnages dotés d'un passé, d'une histoire familiale pour certains, et en ajoutant à l'intrigue des éleveurs nomades Nenets, un trafic, de la corruption, les effets de la pollution ambiante et le climat général de la Russie poutinienne. Cette lecture m'a donc un peu déçu comme témoignage sur Norilsk et passionné comme témoignage du processus créatif.
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Attention, ce livre n'est pas un roman policier, mais un récit de voyage !

Les éléments qui m'ont personnellement induite en erreur lors de ma sélection :
- Caryl Férey est connu pour ses romans policiers,
- La couverture est avec beaucoup de gris/noir,
- Elle ne mentionne pas un récit, essai, reportage,
- Une citation, sur la version poche, du journal Les Echos précise “Blade Runner version sibérienne”, ce qui fait penser tout de même à un roman entre policier et science-fiction,
- Dans les étiquettes Babelio, apparaît celle de “romans policiers et polars”, de même taille que “reportage”, même si c'est dans une police plus petite que “récit de voyage”.

Une fois passée la phase déconcertante où on s'aperçoit du problème d'aiguillage, c'est un récit sur un séjour court, d'une dizaine de jours uniquement, avec une volonté très marquée de croiser des personnes dans des lieux festifs, pour aller à la rencontre de la population, sans se consacrer uniquement à l'architecture et au problème écologique.

Déstabilisant à nouveau de faire ce choix dans une des villes les plus polluées de la planète, ancien goulag, avec des bâtiments emblématiques de l'ancien régime soviétique, au nord de la Sibérie, avec un des sous-sols les plus riches qui soit, une autorisation nécessaire du FSB qui a remplacé le KGB pour s'y rendre et des habitants tous en lien avec la mine avec des espérances de vie très limitées.

Mais finalement, ça fonctionne bien. C'est intéressant dans le questionnement sur l'humanité, dans l'importance pour chacun du lieu où l'on vit, de la nécessité de l'art sous toute ses formes, avec un développement particulier sur la photographie.

Caryl Férey sait rendre cette expérience vivante et montrer que chaque voyage est formateur. Il faut partir sans a priori pour profiter au maximum de découvertes toujours plus enrichissantes !
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Etonnant !
Ni un polar, ni un roman ; un récit, écrit avec la brutalité dont sait faire preuve Caryl Férey dans ses polars.
Ca ne donne pas franchement envie d'aller faire une balade dans le grand nord sibérien, mais C. Férey sait nous rendre ses habitants très touchants et attachants.
Etonnant...
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C'est le souvenir d'une exposition photo de Elena Chernyshova ( jours de nuit, nuits de jour) sur Norilsk qui m'a donné envie de lire ce livre de Careyl Férey sur le même sujet, en attendant la sortie en poche de Lëd. Allez voir ses photos et textes sur https://www.lensculture.com/articles/elena-chernyshova-days-of-night-nights-of-day#slideshow , vous aurez une superbe illustration du texte de Férey . Pour revenir au livre, c'est un carnet de voyage très intéressant, tant par le sujet qui fait se sentir comparativement bien où l'on est, que comme illustration du travail documentaire de l'écrivain. Et puis, la chaleur humaine dans ce milieu si hostile est réconfortante.
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Caryl Férey, pour moi l'un des tout meilleurs auteurs d'ethno-polar, travaille environ quatre ans sur un projet. Une première étape, celle du repérage, consiste en un voyage dans le pays qui sera le théâtre de son futur roman (Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Argentine, Chili ou Colombie…). Puis, vient l'étape de la documentation, qui dure deux ans environ. La troisième étape va consister en un nouveau voyage, pour affiner la matière, avant de passer à la quatrième et dernière étape, celle de l'écriture proprement dite.
Quatre ans avant la parution de Lëd (2021), excellent polar sibérien dont l'action se déroule intégralement à Norilsk, ville considérée comme « la plus pourrie au monde », Caryl Férey était donc parti une semaine en repérage dans cet enfer sur terre. Il en a tiré toute la matière nécessaire ainsi, au passage, que ce petit récit de voyage sobrement intitulé Norilsk. Il n'y a bien que le titre qui soit sobre, d'ailleurs, lorsque l'on voit que Férey et « La Bête », son fidèle acolyte (un peu alcoolo, un peu macho, un peu bras cassé), vont donner des leçons de boissons à leurs camarades de jeu russes, qui ont même du mal à les suivre... C'est dire le professionnalisme des deux lascars, qui excellent aussi bien en vin rouge qu'en bière ou vodka !
Récit autobiographique, reportage gonzo, journalisme subjectif, Norilsk est en quelque sorte le « making of » réaliste du roman Lëd à suivre. On s'amuse à y retrouver quelques personnages (Shakir, le chauffeur de taxi ouzbek, notamment), quelques lieux (le toit des immeubles, la colline qui surplombe la ville, mais aussi et surtout le Szaboy, élément central de la vie sociale, excellent bar punk-hard-rock dont je n'ai malheureusement jamais trouvé l'équivalent, que ce soit en France ou dans le monde). Et, bien entendu, la ville elle-même, personnage central de ce récit et du roman. Une ville de 200 000 habitants perdue au fin fond de la Sibérie, avec une amplitude thermique de 90°C (de - 60°C à + 30°C), deux-cent-soixante jours de neige par an, dont cent-trente de tempêtes, des numéros d'immeuble écrits en gros pour s'orienter en plein blizzard, une horloge unique au monde comportant non pas douze mais vingt-quatre chiffres pour se repérer lors des trois mois de nuit permanente puis des trois autres de jour total (bonjour, le métabolisme !)... À ces phénomènes naturels pour le moins hostiles, il faut ajouter des données liées à la folie humaine : Norilsk est une ville minière, une des plus polluée du monde (elle pollue autant que l'ensemble de la France), où l'espérance de vie ne dépasse pas soixante ans. Et, cerise sur le gâteau, elle y a abrité Norillag, le goulag, à l'époque stalinienne. Maladies pulmonaires, vieillissement prématuré, dépressions, suicides… Peu d'endroits dans le monde peuvent se vanter d'être aussi peu attractifs, pour ne pas dire repoussants. Comme si cela ne suffisait pas, et histoire de décourager les derniers intrépides, l'entrée sur ce territoire est toujours subordonnée à autorisation du FSB (service de sécurité de Russie, ancêtre du KGB).
Férey et son pote La Bête étaient partis avec un objectif clairement défini : faire des rencontres et discuter avec des autochtones, pour obtenir de la matière. Objectif atteint ! Ils auront dragué (un peu), bu (beaucoup), déconné (tout le temps). Bref, noué quantité de relations qui, bien qu'apparemment superficielles eu égard au barrage de la langue (des « Poutine no good ! » ou des « you're my friend ! », scandés jusqu'à plus soif), ne s'en sont pas moins révélées très profondes. Il suffisait de voir la popularité des deux hommes au bout de quelques jours et, surtout, l'émotion palpable lors de leur soirée d'adieu. C'est d'ailleurs lors de cette mémorable dernière soirée (à l'occasion de laquelle le Szaboy a été exceptionnellement ouvert un dimanche soir) que se déroule la scène la plus poignante, à mon sens. Lorsque les deux français prennent brutalement conscience du vieillissement prématuré des gens de Norilsk, soumis à des conditions de vie dantesques. Tous deux la cinquantaine, ils se rendent compte avec stupéfaction que leurs nouveaux camarades, à qui ils donnaient entre trente et quarante ans, n'en avaient tout juste qu'une vingtaine...
Magnifique complément, surprenant et tendre, à la lecture de Lëd. Et qui permet de découvrir Caryl Férey dans son activité favorite lorsqu'il n'écrit pas : boire des coups avec des potes.
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Je suis resté un peu sur ma faim, et bien des questions demeurent dont celle qui tombe sous le sens : qu'est-ce que l' auteur est allé chercher là-bas, hormis peut-être l'aventure, l'aventure comme avec un goût préconçu, manifeste de chercher l'événement et non de la vivre à ses dépens. J'ai l'impression qu'il y a largué les amarres et pour la suite : on verra bien, avec un agenda mort, sauf la limite de son autorisation de séjour et le charme d'une visite guidée improbable. Mais je ne regrette pas d'avoir fait ce voyage en compagnie de Férey, toujours aussi déroutant, dans cette ville impossible où la seule fierté qu'on peut tirer d'y vivre est que personne ne se bouscule pour y aller, comme le dernier endroit du monde sans doute. Quand le dernier Goulag a fermé par là-bas, les autorités soviétiques se sont même posées la question de savoir comment ils allaient faire venir des gens pour exploiter les gisements de Nickel, de cuivre.. hautement inépuisables..les victimes du Goulag, pour celles qui en ont échappé s'en souviennent, mais que Staline en avait fait sa ville secrète, Férey, sans être un mouton de Panurge pour autant, n'en a cure de ça !.. J'ai aussi l'impression que quoiqu'on dise de cette ville loin de tout, comme une attente qui ne vient pas, il en restera toujours quelque chose, et Férey c'est un peu ça aussi, toujours cette faculté de rebondir, avec talent, sur un quotidien qu'une réalité épouvantable condamne, même si la pêche ne fut pas trop bonne. C'est la force de ce récit entre deux eaux.
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