Le temps, dit-elle, c'est qu'un salopard qui nous dépouille de tout.
Bonjour je suis en train de lire ce beau livre de alice ferney et ma prof m'a posé comme une question sur cet extrait (2é partie Chapitre 6 " Les matinées etaient devenus glaciales... JUSQU'A Ils sortirent les uns après les autres en grommelant."
La question est : Montrer la dimension réaliste de cet extrait de roman.
Si vous pouviez m'aider SVP, je n'arrive pas a formuler la réponse :'(
Merci d'avance
Tu as donné beaucoup de temps, dit Angeline. Elle se redressa contre l'oreiller, et comme Esther avançait son bras pour l'aider, la vieille dit : Laisse ! Je suis pas si faible (mais Esther vit bien qu'elle l'était). La vieille repris ce fil de mots qu'elle ne lâchait plus. Le temps, dit-elle, c'est le plus précieux, et à côté le reste c'est presque rien. Elle dit : La seule chose qui manque, qui est comptée et cruelle, c'est le temps.
Esther crut être pour eux un mystère. Elle se trompait : elle était la gadjé et c’était une insulte. Elle n’était pas un objet sur lequel ils se seraient pris à penser. C’étaient les livres qui faisaient rêver la vieille. Elle n’en avait jamais eu. Mais elle savait, par intuition et par intelligence, que les livres étaient autre chose encore que du papier des mots et des histoires : une manière d’être. La vieille ne savait pas lire mais voulait ce signe dans sa caravane.