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Petite bande dessinée érotico-humouristique qui remplit bien son rôle et véhicule des messages variés : le harcèlement dans l'entreprise qui est aujourd'hui plus à la mode moral que sexuel (il suffit de demander à un collaborateur de bosser pour qu'il l'évoque), les relations de couple et de voisinage, les tâches ménagères, la femme soumise ou dominante et même l'amour qui finit par naître entre Gisèle et Béatrice.

L'idée de la transformation et du changement de sexe est bien exploitée sur fond de sorcellerie ou magie, c'est donc plutôt original, avec un dénouement pas si inattendu que ça.

Les dessins restent quand même moyens, notamment dans les expressions des visages, ils sont rachetés par les couleurs vives qui donnent une lumière sympathique à une histoire plutôt amusante.
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Grande entreprise, open space, environnement quasi exclusivement masculin, patron entreprenant. Béatrice a du mal à faire valoir ses compétences professionnelles et conséquemment profiter d'un avancement qu'elle mérite… à moins qu'elle cède aux avances du boss. le soir, où après lui avoir laissé penser qu'elle cédait à son odieux chantage, Béatrice lui joue un tour à sa manière. Comme par magie, et c'est peu dire, ce dernier se trouve devant l'opportunité d'explorer sa part de féminité et mettre en perspective, tout son soûl, son attitude prédatrice.

Benoît Feroumont, auteur du Royaume, série jeunesse, s'essaie avec Béatrice et Gisèle à l'érotisme pour notre plus grand plaisir. Son récit laisse la place à nombre de scènes plus que suggestives où plaisir et domination sont la règle. Cette fable érotique, pour reprendre les propres mots de l'auteur, dresse une satire sociale, drôle et piquante. Loisir à chacun d'en tirer sa propre morale, l'auteur laisse en effet la place à la réflexion sans jamais tomber dans la moralisation à tous crins. Pour le dessin, l'habitué ne sera surpris, on retrouve cette simplicité qui souligne si bien l'expression des corps et des visages. Avec évidemment la lascivité en plus. Même si le parcours de Feroumont attestait déjà d'un talent d'une grande plasticité, avec ce one shot, il fait la démonstration que dans le domaine de la bande dessinée, il n'est pas limité à la jeunesse, loin de là. Une vraie réussite !
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Une lecture qui tombe à pic en cette période de #balancetonporc en trouvant la solution définitive au fléau du harcèlement et du chantage.
Harcèlement et chantage, c'est justement ce que subit Béatrice au quotidien, seule femme dans un open space d'hommes et dont le patron, reconnaissant qu'elle mérite une promotion, la lui fait miroiter à la condition qu'elle en finisse avec cette habitude idiote de toujours se tenir à la verticale. Qu'est-ce que ça lui couterait d'accepter un dîner en tête-à-tête suivi d'une petite partie de jambes en l'air, comme ça, sans machisme ni pression ?
Mais bon, Béatrice, esprit de contradiction féminin oblige, refuse obstinément cette petite soirée ludique et rigolote.
Seulement, à force de voir toute possibilité d'avancement réduite à zéro, elle fini – la vilaine – par fomenter une petite vengeance après ce qu'on imagine des mois et des mois d'humiliation et accepte enfin la sympathique proposition de son boss qui, tout fier de sa victoire et sûr de son inégalable charisme, ne s'attend pas à un tel retournement de situation (malheureusement impossible IRL) : après un dernier verre (empoisonné) chez Béatrice, le voilà métamorphosé en femme version toute mignonne, doté d'un phrasé plus qu'approximatif et venant d'un pays lointain d'où on imagine sans mal que la femme est considérée comme l'égale d'une lampe de chevet.
Abracadabra, Béatrice vient de se fabriquer sur mesure une esclave ménagère et sexuelle. Merci le dernier-verre-chez-moi !

Sur une idée un poil extravagante (oh, si peu), Benoît Feroumont nous propose une histoire plutôt sympathique d'arroseur arrosé où l'homme prend finalement conscience des travers qu'il entretient depuis toujours de par sa position jamais remise en cause de mâle dominant dans une société où, en plus d'être la norme, elle n'est jamais loin d'être encouragée. Prise de conscience dans les deux sens d'ailleurs puisque la femme harcelée, dénigrée dans ses compétences et presque uniquement regardée comme un objet de plaisir masculin n'hésite pas, une fois la situation retournée, à se comporter de la même façon. Pure vengeance ou immersion dans la fange du pouvoir qui aveugle et admet la domination de l'autre ? Chacun jugera. En attendant, Gisèle et Béatrice nous offre un petit moment agréable mais sans grande transcendance dû à une redondance des situations frisant parfois le bâillement. Pas été fana du graphisme non plus mais ça, comme pour le reste, simple question de goût...
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Cet album est destiné à un public averti. Béatrice qui subit harcèlement et chantage de la part de son supérieur hiérarchique, décide de se venger et par là-même résoudre son problème en le transformant en femme et objet sexuel. Les dessins sont plaisants et la lecture distrayante. On se demande bien comment tout cela va finir.
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Benoît Feroumont, pour ceux qui ne le savent pas, est l'auteur de la série de BD jeunesse le royaume. Il nous a donc plutôt habitué a de la légèreté, de l'humour, même si déjà dans le royaume, son héroïne, Anne, n'était pas du genre a se laisser marcher sur les pieds. Ici, il n'est plus questions ni de château ni d'oiseaux qui parlent, mais plutôt d'un conte sur les relations hommes-femmes et plus particulièrement sur les stéréotypes que la société met en place quand il est question de genre.

Béatrice est une working girl comme les autres, c'est à dire moins payée et moins bien considérée dans son job que l'ai un homme. Lassée par ces injustices et par les avances bien trop lourde de son patron, elle décide un soir de lui jouer un bien mauvais tour. Après une soirée bien arrosée, celui qui espérait profiter de sa jolie employée va se retrouver transformé… en femme. Béatrice va alors rebaptiser son ancien patron Gisèle et en faire sa femme de ménage et esclave sexuelle.

Avec cette bd, Benoît Feroumont passe de la jeunesse à un conte érotique, un véritable grand écart stylistique ! le trait est plaisant, la fable se laisse lire avec facilité mais je suis restée un peu déboussolée, ne comprenant pas vraiment quel message retenir de cette lecture. Il est question de pouvoir, de domination, les scènes sont bien souvent érotiques, parfois drôle, mais une partie du propos m'a paru très extrême. A vous de voir !
Lien : http://calokilit.wordpress.c..
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Heureuse surprise que ce conte érotique décalé! Béatrice, femme harcelée par son patron, sous payée pour ses grandes compétences professionnelles décide de se venger de Georges, son patron.
Suite à une invitation, elle l'ensorcèle pour le transformer en femme immigrée de l'est et là, commence à lui faire subir tout ce que le machisme notoire peut réserver à la gente féminine.
L'histoire est troublante, émouvante, le trait épuré et agréable et cette BD se laisse dégustée jusqu'au bout, bien que la fin que je tairai ici est un peu frustrante.
Bref, je crois qu'on peut qualifier, même s'il prend des chemins de traverse, ce livre d'hymne au féminisme.
Surprenant, troublant, émouvant.
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EXTRAIT "Bon, écartons d'emblée une question: Oui, ce livre est chaud, excitant, sans être le moins du monde vulgaire. On n'est pas dans la foire au gonzo ici. du sexe il y en a, mais il est tellement bien mis en scène, que je mets au défi quiconque de ne pas être émoustillé. Ca n'est pas le problème.

Car j'ai bien un problème avec cet album, mais sur le fond. Je ne partage pas du tout la façon de concevoir le féminisme de Féroumon. Si je parle de féminisme, c'est parce que cette dynamique lui est attribuée en postface par l'auteure Maïa Mazaurette, qui a semble-t-il suivi la naissance du bouquin. Or, je ne conçois pas du tout les choses tel que le propose le scénario.

Georges devient certes une femme, mais il devient surtout une ESCLAVE."
Lien : http://chroniquesdelinvisibl..
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Cette bande-dessinée est présentée comme une fable érotique.
N'étant pas une habituée de ce type de livres, je ne la rangerais pas dans la catégorie "BD érotique" puisque pour moi, l'essentiel du dessin se penche davantage sur les préliminaires que sur des actes sexuels explicitement dessinés (nonobstant un ou 2 passages).
Par conséquent, ça fait suffisamment le job pour l'histoire qui nous est ici contée.
S'il fallait toutefois absolument la classer, Je la classerais dans la catégorie "érotisme drôle". Cet ouvrage critique de manière générale les abus de pouvoir en inversant les rôles et les genres, avec des personnages attachants, caricaturaux ou tellement abjects...qu'ils en deviennent comiques ; ici encore, ça fonctionne parfaitement.
Et étant donné qu'on sait, de fait, que c'est une fable, on y croit, on transpose à notre réalité, et cela fonctionne très bien.
Les dessins sont naïfs mais pas trop, tout en rondeur et en douceur.

Un bon petit ouvrage en somme et qui se laisse lire d'une traite sans ennui
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Souvent présentée comme une BD féministe, j'ai eu du mal à retrouver réellement cette dimension dans l'ouvrage. Je reste donc mitigé sur cet aspect et je ne pense pas qu'il faille le lire en attendant réellement que cette dimension soit traitée. Une fois cet élément mis de côté, le propos reste intéressant et joliment mis en image, le trait de Benoît Feroumont, tout en rondeur sait être très adulte lorsqu'il s'agit des scènes de sexe. le propos donc. Une femme, Béatrice, harcelée par son patron, le transforme en femme à l'aide d'un breuvage "magique". Il devient Gisèle, et Béatrice le séquestre dans son appartement en le transformant en jouet sexuel et en parfaite petite ménagère. Il faut préciser que le breuvage magique à annihiler également toute capacité d'opposition de la part de Gisèle. Ce que Béatrice veut, Gisèle est obligée de le faire. L'idée de Béatrice, c'est que Gisèle va finir par aimer sa nouvelle condition... d'esclave, notamment parce qu'elle lui fait bien l'amour. Et Benoît Féroumont nous montre même que Béatrice est encore un peu plus "compliquée" psychologiquement puisqu'elle est, en réalité, amoureuse de son jouet, pardon de Gisèle, et qu'elle est persuadé que Gisèle finira par l'aimer. Cette ambiguïté psychologique des personnages double donc leur ambiguïté sexuelle et permet au récit d'être plus que ce que la couverture laisse supposer, toute la fin du récit exploitant d'ailleurs beaucoup plus cet aspect.
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Dans cette BD, nous rencontrons Béatrice qui ne parvient pas à escalader les échelons de son entreprise car son patron est un vrai macho et qu'elle se refuse à lui depuis plusieurs années... Mais Béatrice va se venger je n'en dévoile pas plus car j'ai été super surprise et ça se passe dès le début de l'intrigue.

J'ai beaucoup apprécié lire cette BD, il y avait des situations cocasses et des scènes érotiques, celles-ci ne m'ont pas dérangées, elles apportent un petit plus, du piquant, à l'histoire.

Le fait que l'histoire s'arrête à la fin du tome est très sympa, on ne s'embarque pas dans une intrigue longue et ennuyeuse, j'apprécie beaucoup ce genre de livres car je ne supporte plus de lire des tomes et des tomes pour la même histoire... (Peut-être qu'un jour je m'y remettrais). Pour revenir à ce livre, c'est drôle, piquant, sensuelle et un peu vaudou ! J'ai beaucoup aimé et en plus il se lit vite, ben oui c'est une BD ;) Beau moment passé ;)
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