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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Petite bande dessinée érotico-humouristique qui remplit bien son rôle et véhicule des messages variés : le harcèlement dans l'entreprise qui est aujourd'hui plus à la mode moral que sexuel (il suffit de demander à un collaborateur de bosser pour qu'il l'évoque), les relations de couple et de voisinage, les tâches ménagères, la femme soumise ou dominante et même l'amour qui finit par naître entre Gisèle et Béatrice.

L'idée de la transformation et du changement de sexe est bien exploitée sur fond de sorcellerie ou magie, c'est donc plutôt original, avec un dénouement pas si inattendu que ça.

Les dessins restent quand même moyens, notamment dans les expressions des visages, ils sont rachetés par les couleurs vives qui donnent une lumière sympathique à une histoire plutôt amusante.
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Une lecture qui tombe à pic en cette période de #balancetonporc en trouvant la solution définitive au fléau du harcèlement et du chantage.
Harcèlement et chantage, c'est justement ce que subit Béatrice au quotidien, seule femme dans un open space d'hommes et dont le patron, reconnaissant qu'elle mérite une promotion, la lui fait miroiter à la condition qu'elle en finisse avec cette habitude idiote de toujours se tenir à la verticale. Qu'est-ce que ça lui couterait d'accepter un dîner en tête-à-tête suivi d'une petite partie de jambes en l'air, comme ça, sans machisme ni pression ?
Mais bon, Béatrice, esprit de contradiction féminin oblige, refuse obstinément cette petite soirée ludique et rigolote.
Seulement, à force de voir toute possibilité d'avancement réduite à zéro, elle fini – la vilaine – par fomenter une petite vengeance après ce qu'on imagine des mois et des mois d'humiliation et accepte enfin la sympathique proposition de son boss qui, tout fier de sa victoire et sûr de son inégalable charisme, ne s'attend pas à un tel retournement de situation (malheureusement impossible IRL) : après un dernier verre (empoisonné) chez Béatrice, le voilà métamorphosé en femme version toute mignonne, doté d'un phrasé plus qu'approximatif et venant d'un pays lointain d'où on imagine sans mal que la femme est considérée comme l'égale d'une lampe de chevet.
Abracadabra, Béatrice vient de se fabriquer sur mesure une esclave ménagère et sexuelle. Merci le dernier-verre-chez-moi !

Sur une idée un poil extravagante (oh, si peu), Benoît Feroumont nous propose une histoire plutôt sympathique d'arroseur arrosé où l'homme prend finalement conscience des travers qu'il entretient depuis toujours de par sa position jamais remise en cause de mâle dominant dans une société où, en plus d'être la norme, elle n'est jamais loin d'être encouragée. Prise de conscience dans les deux sens d'ailleurs puisque la femme harcelée, dénigrée dans ses compétences et presque uniquement regardée comme un objet de plaisir masculin n'hésite pas, une fois la situation retournée, à se comporter de la même façon. Pure vengeance ou immersion dans la fange du pouvoir qui aveugle et admet la domination de l'autre ? Chacun jugera. En attendant, Gisèle et Béatrice nous offre un petit moment agréable mais sans grande transcendance dû à une redondance des situations frisant parfois le bâillement. Pas été fana du graphisme non plus mais ça, comme pour le reste, simple question de goût...
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Benoît Feroumont, pour ceux qui ne le savent pas, est l'auteur de la série de BD jeunesse le royaume. Il nous a donc plutôt habitué a de la légèreté, de l'humour, même si déjà dans le royaume, son héroïne, Anne, n'était pas du genre a se laisser marcher sur les pieds. Ici, il n'est plus questions ni de château ni d'oiseaux qui parlent, mais plutôt d'un conte sur les relations hommes-femmes et plus particulièrement sur les stéréotypes que la société met en place quand il est question de genre.

Béatrice est une working girl comme les autres, c'est à dire moins payée et moins bien considérée dans son job que l'ai un homme. Lassée par ces injustices et par les avances bien trop lourde de son patron, elle décide un soir de lui jouer un bien mauvais tour. Après une soirée bien arrosée, celui qui espérait profiter de sa jolie employée va se retrouver transformé… en femme. Béatrice va alors rebaptiser son ancien patron Gisèle et en faire sa femme de ménage et esclave sexuelle.

Avec cette bd, Benoît Feroumont passe de la jeunesse à un conte érotique, un véritable grand écart stylistique ! le trait est plaisant, la fable se laisse lire avec facilité mais je suis restée un peu déboussolée, ne comprenant pas vraiment quel message retenir de cette lecture. Il est question de pouvoir, de domination, les scènes sont bien souvent érotiques, parfois drôle, mais une partie du propos m'a paru très extrême. A vous de voir !
Lien : http://calokilit.wordpress.c..
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EXTRAIT "Bon, écartons d'emblée une question: Oui, ce livre est chaud, excitant, sans être le moins du monde vulgaire. On n'est pas dans la foire au gonzo ici. du sexe il y en a, mais il est tellement bien mis en scène, que je mets au défi quiconque de ne pas être émoustillé. Ca n'est pas le problème.

Car j'ai bien un problème avec cet album, mais sur le fond. Je ne partage pas du tout la façon de concevoir le féminisme de Féroumon. Si je parle de féminisme, c'est parce que cette dynamique lui est attribuée en postface par l'auteure Maïa Mazaurette, qui a semble-t-il suivi la naissance du bouquin. Or, je ne conçois pas du tout les choses tel que le propose le scénario.

Georges devient certes une femme, mais il devient surtout une ESCLAVE."
Lien : http://chroniquesdelinvisibl..
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Petit format et album souple dont la couverture coquine est dissimulée dans un fourreau, « Gisèle & Béatrice » surprend au sein de la collection Aire Libre de chez Dupuis.

S'inspirant des inégalités entre hommes et femmes dans le monde de l'entreprise, Benoît Feroumont raconte l'histoire de Béatrice, une femme bien décidée à se venger du harcèlement sexuel de son patron. Grâce à une étrange potion venue d'Afrique, elle parvient en effet à transformer son boss en femme. L'arroseur arrosé devient alors la femme de ménage et l'objet sexuel de cette employée qu'il obligeait à coucher pour obtenir une promotion.

L'auteur propose une satire sociale, mêlant humour et érotisme, qui s'adresse donc à un public averti. Malgré un point de départ un peu farfelu et quelques rebondissements capillo-tractés, cette comédie très décalée se dévore à grande vitesse. L'évolution de la relation entre Gisèle et Béatrice est plutôt amusante, tout comme la manière choisie par l'auteur pour aborder la condition féminine

Visuellement, le dessin tout en rondeurs de Benoît Feroumont contribue à insuffler une certaine légèreté à ce conte érotique. Se concentrant plus sur les expressions faciales que sur les décors, le graphisme installe un décalage plutôt loufoque entre le thème abordé et l'atmosphère.

Un album cocasse et divertissant, que vous retrouverez également parmi les dix albums sélectionnés dans la catégorie "Meilleur scénario" des BDGest'Art.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Histoire érotique qui m'a laissé un peu perplexe : la première partie est malheureusement trop malsaine pour moi, je ne suis définitivement pas une adepte du jeu dominant/dominé (désolée Fifty Shades) mais la suite est plutôt mignonne (ou une belle démonstration du syndrome de Stockholm... si on veut rester dans le négatif).
Bref, tout ça pour dire que j'arrive pas à me construire un réel avis sur cette BD. Cela dit, j'ai beaucoup appréciée le dessin.
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