Les Jours de mon abandon

Mario annonce à sa femme qu'il la quitte, et lui avoue plus tard qu'il aime une autre femme. Elle continue de croire qu'il reviendra, et s'occupe calmement de leurs deux enfants. Bientôt pourtant l'été arrive, Mario ne passe même plus les voir, et voilà la narratrice proche de la folie. Hallucinations, fièvre de son fils, mort du chien... une journée d'août se transforme en véritable cauchemar.
Un beau roman sur le deuil de l'amour et sur cet état proche de la folie que peut devenir le chagrin d'amour.

Ce roman est poignant! J'ai assisté tout au long de ce livre à la chute émotionnelle d'une femme, Olga, que son mari vient de quitter, du jour au lendemain, sans aucun signes avant-coureurs.
J'ai eu de la peine pour Olga, son univers s'écroule devant elle. Impuissante face à la décision irrévocable de son mari, elle passe par différents stades dont la colère. Quand Mario, le fameux mari, revient chercher ses affaires pas exemple.
Olga ne sait plus comment gérer sa vie. Chaque geste lui demande un effort gigantesque. Pourtant, elle a deux enfants dont il faut s'occuper! C'est là qu'Olga, je l'avoue, m'a énervée! Je peux comprendre que l'on soit triste, au bout du rouleau. Mais se laisser aller à ce point-là, je ne comprend pas! Peut-être est-ce mon côté trop indépendant qui a pris le dessus sur ma lecture mais j'avais envie de la secouer et de lui crier : « Revis! Tu as des enfants qui ont besoin de toi, ils ne demandent que ça! »
A force de s'interroger et de parler (enfin, se plaindre) à son entourage, Olga va comprendre que Mario n'est pas vraiment l'homme qu'elle croyait. Elle comprend qu'il y avait 2 Mario : son mari et l'homme qu'il était réellement…
Cela l'aidera-t-elle à reprendre sa vie en main?
A passer ce cap douloureux du divorce?
J'ai bien aimé ce livre même si parfois je trouvait la lecture longue. Il n'y a pas beaucoup de dialogues. le roman est composé principalement de descriptions, ce qui rend la lecture fatigante à certains moments.
Mais je relirai volontiers un autre livre de cette auteure.
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Magnifique roman sur la descente aux enfers de cette femme quittée, trompée, blessée et dont la vie quotidienne doit pourtant suivre son cours, elle voudrait se laisser glisser dans cette douleur presque exquise, et Elena Ferrante va décrire avec des mots si justes sa détresse, sa lutte pour faire face, donner le change à ses enfants surtout et à ses devoirs de quotidiens. Certains passages sont difficiles tant on perçoit la peine, la mort lente interieure, de cette femme dans ce qu'elle vit comme un abandon la reconstruction en est plus que magnifique - certaines cicatrices de gens proches nous dépassent ce livre y met des mots justes
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Un départ et tout est renversé. Pourquoi, que s'est-il passé ? Quand la narratrice Olga voit son mari la quitter après de nombreuses années de vie communes et deux enfants, c'est un gouffre qui s'ouvre sous ses pas. Jusqu'ici, tout roulait pour elle et sa famille, installés dans un immeuble de Turin. Puis, du jour au lendemain - et tous les autres jours car on survit malgré la tristesse - Olga traversera dans la douleur, un vertigineux labyrinthe d'interrogations sans fin. Et tout cela, quasiment en ne quittant pas son appartement, à la fois cocon et prison pour l'esprit qui cherche à relier les événements, à comprendre l'origine d'un départ si soudain. L'auteur parvient à rendre haletant ce presque huis-clos, détaillant avec une précision réaliste et chirurgicale, ce moment de fracture qui fait remonter à la surface de vieux fantômes oubliés et des forces de résilience insoupçonnées. En somme, toucher le fond pour voir la lumière. (G.H.)
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Lu après les 3 tomes de "L'amie prodigieuse", c'est moins bon mais c'est bien du Ferrante. Il s'agit d'un roman court, 150 pages et ça ne pouvait pas faire plus. La dimension psychologique est très prégnante, et ce n'est pas vraiment une lecture tout public. C'est finalement aussi un roman sur la condition féminine, qui avec Ferrante est abordée de manière très pertinente. La qualité de cette auteure est de savoir aborder des sujets sociaux et politiques à travers des histoires, sans assommer ses lecteurs avec des développements théoriques.

J'aime beaucoup l'écriture d'Elena Ferrante, elle décrit des situations où on a l'impression d'être dans la cuisine avec les protagonistes. Ce livre décrit très bien le désarroi qui a suivis le départ de son mari, la folie qui la guette mais la survie est le plus important pour cette femme, mère de famille. Très très bon livre, j'aime Elena c'est évident.