Pour commencer, ce ne fut pas le Drongheda qu’il trouva inquiétant, mais la plage même et surtout les vagues.
Elles venaient mourir à ses pieds avec leur lent pouvoir d’aspiration, minant le sable grossier sous ses bottes. Elles s’amorçaient sous la forme de petites rides qui partaient de l’horizon gris pour venir à un patient assaut de la plage, dans un sifflement. Reginri en observa une qui se recourbait en écume blanche un peu plus loin de lui ; la marée descendait.
— « Pourquoi sont-elles si lentes ? » demanda-t-il.
Sasuké, penché sur les sacs de transport, releva la tête. « Quoi donc ? »
— « Pourquoi les vagues mettent-elles si longtemps ? »