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3,38

sur 867 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La tete de l'emploi est une pseudo comédie sociale.
Bernard, bon quinquagénaire est un type qui à la poisse. Il perd sa femme et son boulot de banquier en meme temps. Ce qui le conduit a retourner vivre chez ses parents.
Bon ! j'ai dit qu'il était poissard plus haut, mais sincèrement il ne l'est pas, il est tout simplement con.
Déjà pour son boulot, il se fait virer comme un malpropre pour une broutille et il n'y a aucune réaction de sa part. On est en France, bon sang !! Des lois et les prud'hommes existent !! D'autant plus qu'il est conseillé clientèle dans une banque renommée.... donc il doit avoir un minimum de connaissances il me semble.

Et pour sa femme, qui lui demande un break, lui, il dit oui sans poser de questions. Tout ça pour se rendre compte quelques pages plus tard qu'il a des cornes à ne plus savoir passer aux portes.
Une femme, qui exerce le métier de psy....mais qui n'a rien appris de la vie a son bonhomme.

On n'a meme pas envie de donner des conseils à Bernard, tellement il est passif. mais je lui dirais, quand meme bien d'aller lire la critique de Hugo sur un bouquin de Freud !!

Foenkinos écrit des livres qui se lisent vite, et fort heureusement parce que je crois que vous avez du le comprendre : je n'ai pas du tout aimé ce livre
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Souvenez-vous, dans les 90's. Dans la littérature, au cinéma, partout, des trentenaires se répandaient sur leurs problèmes existentiels - célibat, couple, aventures... mais que choisir ?
Ces nombrilistes souffreteux ont vieilli, mais pas mûri. Aujourd'hui ils sont quinquagénaires, et nous reviennent avec leurs états d'âme. Ils se sont mariés, ont eu des enfants, de bons jobs dans les années 80, mais voilà que tout part à vau-l'eau. Alors ils regardent en arrière, regrettent leurs choix, se disent qu'ils n'ont pas fait gaffe au temps qui passe, ont trop bossé, mal aimé.

Voilà la substance de ce roman. L'auteur reprend platement ces thèmes rebattus, sans l'humour et l'originalité qui m'ont plu dans ses précédents ouvrages. Ou bien je sature sur ce sujet et/ou ce style ?
Les clichés se succèdent, l'humour est facile, voire navrant ('Il était doté d'un physique étrange - il avait par exemple davantage de poils sur les bras que sur la tête')... L'anti-héros est censé nous toucher avec ses (Allo Maman) bobos et son auto-dérision. Il m'a paru particulièrement antipathique, aussi geignard et de mauvaise foi qu'un adolescent en crise.

Du plat, du superficiel, du dilué autour de questions que les hommes n'ont pas fini de se poser (les femmes non plus) : Should I stay or should I go ? Chipie casse-toi, reviens, fous le camp, va-t-en... *

* je cite respectivement et respectueusement The Clash et Richard Gotainer (années 80)
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Bernard a 50 ans, il est banquier, marié et père d'une jeune fille partie au Brésil pour un stage... Mais Bernard perd son job, perd sa femme et se voit contraint de retourner vivre chez ses parents. Bernard a honte, Bernard ne sait pas quoi faire, Bernard tente de cacher la situation à ses proches... Bernard... Tout tourne autour de lui et j'avoue n'avoir pas réussi à me le rendre sympathique. le roman est d'une écriture légère, rythmée mais il manque ce petit supplément d'âme qui déclenche l'enthousiasme...
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Malheureusement, je ne trouve pas grand-chose à dire concernant ce roman, David Foenkinos m'a habituée à beaucoup mieux que cette histoire. J'ai réalisé qu'elle m'avait peu marquée il y a quelques années car il m'a fallu pas mal de pages pour me rendre compte que je l'avais déjà lue. Je l'ai terminée en lisant en diagonale pour connaître la fin sans traîner longtemps. S'agissant de la lecture qui suit directement "Nous rêvions juste de liberté " de Henri Loevenbruck, c'était cousu de fil blanc qu'un héros comme Bernard serait très fade en comparaison du très charismatique Bohem de l'écrivain Henri Loevenbruck.

Mais je ne m'en tiendrai pas là concernant David Foenkinos qui m'a déjà régalée à plusieurs reprises.
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Au moment de refermer ce livre, je sais déjà qu'il ne m'en restera qu'un souvenir vague et absent d'ici quelques jours. Ce livre est bien écrit, vite lu et vite oublié. La plume de Foenkinos est légère et pleine d'humour. Heureusement ! Elle permet d'aller jusqu'au bout de la descente aux enfers de Bernard - "le héros"- sans tricher en sautant des pages.
Et quel talent de l'auteur dans la description du parfait "looser" qui semble subir sa vie avec une acceptation consternante et une immobilité énervante !
Le second degré et les mots rieurs, choisis avec soin, ne m'ont pas épargné ce sentiment : "Pourquoi m'infliger une telle histoire alors que mes journées de travail de médiatrice y sont remplies ?"
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Bernard la cinquantaine, marié, père de famille, banquier, bref une petite vie tranquille sans remous.

Mais voilà que sa fille part au Brésil, sa femme le quitte, il perd son boulot bêtement et la loi des séries s'acharne sur lui…
Mais où va s'arrêter sa mauvaise passe ?!

Voilà j'ai quasiment tout résumé et il ne ce passera pas grand chose de plus !!!

Je m'attendais à une sorte de rébellion de cet homme, ou bien une situation qui pimenterait un peu le roman mais non rien.

Le livre est rapide à lire et heureusement car il ne ce passe vraiment pas grand chose pour donner envie au lecteur de découvrir la suite !

J'ai malgré tout été au bout en espérant une chute, un rebond… mais non rien :(
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David Foenkinos dresse ici le portrait de l'homme contemporain par excellence. Mais ayant lu et apprécié plusieurs romans de cet auteur je m'attendais à ce qu'il y mette la fantaisie dans laquelle il excelle particulièrement. Mais cette fois je ne l'ai pas retrouvée ou alors que très peu. Par consequent cela reste une histoire assez banale, un peu deprimante. On retrouve tout de même le style Foenkinos et son écriture qui qui nous conduit à nous attacher à ce Bernard des temps modernes et à ne pas le laisser sans savoir ce qu'il va devenir.
En conclusion, je ne recommanderai pas ce roman à quelqu'un qui voudrait decouvrir cet auteur.
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" P'tite vie d'un mec tranquille et d'humeur monotone, grandissant dans l'enfer des villes. P'tite vie d'un gars monotone..." C'était l'air que fredonnait mon copain, à l'aube de sa carrière musicale quand j'étais adolescente baba cool.
Je trouve qu'il lui va bien, moi ce petit air, à ce bouquin.

Je suis restée plutôt insensible à cette lecture qui a laissé autant de traces dans ma mémoire qu'un château de sable après le passage d'une vague.
J'ai trouvé l'histoire gentillette, lisse. Pas de prise de risques, de rebondissements. C'est mignon comme un film du dimanche soir avec un plaid et un paquet de fraises Tagada.
L'histoire aurait pu être traitée avec plus de profondeur, sachant que l'auteur aborde les thèmes de la crise financière, de la difficulté du retour à l'emploi après cinquante ans, de la solitude...Autant de sujets survolés.

En résumé, je suis déçue. Je trouve le livre cliché. C'est le livre que tout le monde aime. Il y a un peu d'amour, une pincée d'humour, un soupçon de tristesse, juste ce qu'il faut de rebondissements et une fin... Une fin !
Bref, la recette d'un livre commercial dont tout le monde dira : " La tête de l'emploi ? J'ai adoré ! "
Pour moi, ça veut dire que c'est standard et que ça manque de ce quelque chose qui te fait débattre des heures sur le pourquoi du comment cette histoire est mortelle. Et là, l'histoire est mortellement banale.




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Une vie ordinaire pour un homme ordinaire avec un peu d'auto-dérision.!
Heureusement, l'écriture de Foenkinos sauve ce livre.
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Bernard est un homme banal. Frappé par le destin, il est coup sur coup licencié puis quitté par sa femme, et contraint de retourner vivre chez ses parents. Pauvre Bernard, si transparent... Transparent, c'est le mot qui me vient immédiatement à l'esprit pour qualifier tant le héros que le roman lui-même.

"Que vais-je bien pouvoir dire à propose de ce récit ?" a été ma première pensée en refermant la dernière page. Vite lu, vite oublié, je ne garde aucun souvenir marquant de la tête de l'emploi, une semaine seulement après la fin de ma lecture. le communiqué de presse me promettait "un roman drôle et mélancolique", je n'y ai trouvé qu'une histoire sympathique mais pâlotte, au regard du lumineux La délicatesse, que j'avais tant apprécié. Pourtant, j'ai cru parfois retrouver cette plume enlevée et terriblement lucide qui m'avait séduite précédemment, incarnée par ces petites phrases d'une vérité à couper le souffle :

"Aimer vraiment quelqu'un, c'est peut-être ça aussi : lui faire croire qu'on peut surmonter son départ."

Impressions trop fugaces, malheureusement, pour véritablement sortir le récit de son carcan de déjà-vus. Vous l'aurez compris, La tête de l'emploi n'a pas suscité de grands émois de mon côté, mais le roman est loin d'être déplaisant pour autant : l'écriture est fluide, la lecture facile et rapide, et la touche d'ironie plutôt plaisante bien que trop peu appuyée à mon goût. Quitte à forcer un peu le trait, j'aurais aimé que David Foenkinos se montre moins tiède et prenne franchement le risque d'un récit vraiment cynique ou absurde ! Je remercie en tout cas chaleureusement les éditions J'ai Lu pour cet envoi, et souligne au passage le soin et la bonne prise en main de ce format semi-poche, idéal pour se faire plaisir sans se ruiner !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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