Vers la beauté

Je ne suis pas passée loin du coup de coeur.
C'est un roman très poétique bien qu'un peu sombre. le livre est très habilement construit en plusieurs parties, quatre pour être exacte. Une est spécifiquement tournée vers Antoine (le protagoniste principal), il s'agit de la première, et bien que certains passages puissent paraitre un peu long, elle intrigue grandement le lecteur.
On comprend qu'Antoine cherche à fuir son passé, sans réellement savoir pourquoi.
A la troisième partie l'auteur nous conte l'histoire de Camille et on ne comprends pas, au début, quel est le point commun entre les deux. Et à partir de ce moment là, l'histoire prend un tournant totalement inattendu, nous emmenant dans nos retranchements.

L'auteur dépose la douleur du corps, et celle de l'âme avec délicatesse. L'écriture est à certains moments sombre, mais reste emphatique.

Les sujets abordés sont difficiles, et révoltants. Mais la fin permet de refermer ce livre sereinement.
De comprendre que « Vers la beauté » c'est finalement la beauté qui prime sur l'horreur, sur la noirceur.

Et si vous êtes curieux, je vous invite à regarder les oeuvres citées dans ce livre. Avec Marine nous avons pensé que certains points entre Camille et Jeanne Hébuterne méritaient d'être soulevés!

Le premier livre que j'ai lu de Foenkinos était « la délicatesse ». Je l'ai apprécié sans l'adorer, mais ce substantif s'applique particulièrement bien aux romans de cet auteur. « Vers la beauté » est un roman des plus délicats, qui explore ces moments de faiblesse qui peuvent s'abattre sur un être et du chemin pour retrouver la beauté. Il arrive que des drames, petits et grands, s'abattent sur nous et fassent que tout soit « trop ». Il arrive que l'on ait besoin de faire un pas de côté, en quête de résilience.

J'ai trouvé cette histoire touchante et je referme ce livre avec la douce amertume qui accompagne les romans tristement beau ou joliment triste.

j'avoue que je ne pensais pas être séduit par l'auteur.
En fait c'est le tableau de Modigliani sur la couverture qui m'avait attiré.
Eh bien ce fut un choc.
J'ai été littéralement envoûté par l'écriture de foenkinos et par le personnage de Duris et l'histoire simple et passionnante qui se déroule sous nos yeux.
Une belle histoire d'amour où la peinture tient une place de prédilection.
Une envie de découvrir les livres précédents de l'auteur

Il y a des romans qui se démarquent, et sortent des récits communs; c'est le cas de Vers la beauté. L'auteur accompagne le lecteur dans les labyrinthes de drames humains, celui de Camille et celui d'Antoine, victime collatérale de la fracture existentielle de Camille. Vers la beauté, c'est la quête de ce qui construit l'essentiel de tout être humain, de ce qui contribue à la résilience.

Camille lutte dans l'angoisse, voire l'abattement, d'un court instant dramatique qui l'esquinte; un drame duquel elle ne peut se relever, car il revient sans cesse hanter son âme. Antoine est brisé par le drame de celle-ci... il va chercher dans la fuite un regard, celui du tableau de Modigliani, Jeanne Hébertune.

Sur l'ossature de ce roman exceptionnel, Foenkinos dépose des émotions, des bribes d'espoir, des doutes, des fractures, des brisures..., la recherche de regards. La puissance de la beauté arrivera-t-elle à cicatriser les blessures des victimes, mais aussi celles des acteurs conviés bien malgré eux.

Écriture maîtrisée, enfilade intelligente des intrigues et des dialogue, structure des chapitres ouverte sur la contemplation des êtres, tous déchirés par l'immatérielle blessure de Camille.

Un roman qui commence en douceur avec Antoine qui arrive aux Beaux-Arts. On va avoir quelques pages pour s'imaginer ce qui a pu le pousser à disparaître ainsi sans donner aucune explication à ses proches ! J'ai bien aimé cette découverte mais la puissance du roman arrive dans la deuxième partie. Je ne vous recommande pas de lire ce que j'écris après si vous voulez découvrir ce livre sans rien savoir de plus qu'un prof qui quitte tout. (juste lisez les TW !)
L'histoire de Camille est vraiment très impactante, très touchante et aussi très triste, beaucoup de “très” mais ce roman va vous faire ressentir beaucoup d'émotion. Même si je trouve qu'il en manque un peu vers la fin mais c'est très personnel.
J'ai lu ce mois-ci pas mal de livres sur le sujet du viol, et plus particulièrement sur les enfants, comme dans celui-là. Je ne sais pas si je me réinfligerai ça mais celui-ci vaut la peine d'être lu. On ne sait jamais si un proche peut avoir ce genre de geste sur nos enfants et je pense qu'un livre comme "Vers la beauté" est nécessaire pour faire de la prévention.
Pour finir sur une touche un peu moins triste, je pense que pour les amoureux de l'art ce livre peut vous intéresser aussi, moi je n'y connais rien donc j'ai déjà oublié les peintures citées !

Lien : https://saladedelivre.com/

David Foenkinos nous immerge aux côtés de deux personnages aux destins croisés Antoine et Camille. Il y a effectivement une double intrigue : pourquoi ce professeur des beaux-arts remet-il totalement en question sa vie ? Pourquoi une jeune étudiante brillante met-elle fin à ses jours brutalement ? J'ai été sensible à l'écriture suave qui fait la part belle aux émotions et j'ai apprécié le découpage du texte en plusieurs parties, ce qui permet au lecteur de mieux comprendre comment les choses s'imbriquent. L'auteur évite soigneusement les poncifs et il réussit le pari de ne pas verser dans le misérabilisme. J'apprécie beaucoup les romans sur l'art et j'ai ouvert celui-ci sur les conseils d'une amie, mais je ne m'attendais pas à découvrir un texte si poignant et à le lire d'un seul souffle ! Superbe.  
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..

BOULEVERSANT ! un mot uniquement pourrait suffire pour résumer (trop vite) ce livre de David FOENKINOS.
J'ai été et je reste bouleversé par les émotions reçues en lisant ce livre, avec la fluidité habituelle de cet auteur via son écriture. Quelle facilité pour nous emporter dans ces pages vers ce gardien de musée anodin, mais avec comme fil rouge le POURQUOI.
Et il nous tient, nous laisse glisser vers des bouts d'histoires d'amour et de sexe sans suite. Nous sommes pris par la beauté de l'art, du professeur, des étudiants, des trublions, des passionnés, des tableaux, des oeuvres et puis soudain une parenthèse, violente, déchirante, hautement troublante. Et les personnages suivent, nous derrière, nous avons envie de justice, nous souffrons de cette incompréhension, de ces doutes sur la vérité, sur les vérités, sur les adultes et les jeunes gens en devenir, sur la force empathique d'un haut potentiel dans un monde qui n'ouvre pas les yeux, qui ne comprend pas l'attente de communication de l'autre. Oui je me suis encore bouleversé par ce personnage intègre, intensément ravagé alors qu'il ne montre qu'une solitude sans saveur, par ces rencontres, par les mots choisis pour ne pas souligner le pathos mais juste apporter un regard réaliste sur la vie, sur les victimes, sur les accompagnants perdus, sur les salauds aussi. Et tout cela en beauté, car la fin est tout aussi délicate, troublante et rassurante.

Oui j'ai adoré ! totalement adoré !

Un des livres qui m'a le plus marqué jusqu'à présent.
La perte d'un être qu'Antoine considérait, les causes de cette perte et la manière dont cela est raconté font que ce livre vous reste en tête plusieurs jours après l'avoir lu !
C'est le premier Foenkinos que j'ai lu, et c'est peut-être pour cela que j'ai été un peu déçu en lisant un autre juste après, tant la barre a été mise haute avec ce roman.

Un nouveau coup de coeur !

Comme ça faisait longtemps que je n'avais pas autant apprécié une lecture ! Ce livre était dans ma PAL depuis une éternité et j'ai décidé de me lancer, qu'est-ce que je ne regrette pas ! Je l'a littéralement dévoré !
La première partie m'a touché, la seconde m'a surprise, car je ne m'attendais pas un ce changement de point de vue, et puis l'auteur à sû me toucher. Il a sû trouver les mots exacts pour m'émouvoir et me faire pleurer pendant au moins une heure ! Je ne cache pas que le passage du viol a était très compliqué à lire mais la manière dont l'auteur c'est servie de cet évènement pour ensuite décrire, d'une finesse incroyable, les sentiments de la jeune fille ainsi que les différentes étapes parcourut... à rendu la lecture un peu plus supportable.
Ce livre m'a brisé le coeur mais je ne peux m'empécher de l'adorer !
Evidemment, je déconseille fortement cet ouvrage pour toutes les personnes sensibles au TW du viol ! Pour les autres, je ne peux que vous le recommandé mille fois !

Je ressors évidemment boulversé de ce roman. Je trouve fascinant la manière dont les sujets se succède, toujours naturellement. Pourtant on n'imagine pas comment on peut passer d'une homme changeant de métier à l'histoire sordide d'une jeune fille violée. Une jeune fille brillante, promise à un bel avenir mais souillée par un être qu'elle a tant admirée, auquel elle a tant crue. Ce chemin de croix pour se pardonner d'un crime que l'on a pas commis, la douleur de la rupture, on a pourtnt au début du mal à comprendre ce qui pousse un professeur des Beaux-Arts passionné à quitter son poste pour devenir "simple" gardien de musée. Un personnage nuancé, doux et timide, singulier, qui lutte contre remord. Une très belle fresque, très poignante, qui nous fait découvrir l'art, ses dérives aussi sûrement.