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3,49

sur 627 notes
Ken Follett nous met sous tension avec ce roman relativement bien documenté.
L'espionnage industriel touche beaucoup de secteurs et entre autre le domaine pharmaceutique. Mais quand on peut se procurer des substances toutes prêtes.. pourquoi essayer de copier quand il y a juste a se servir.

Un roman assez sympathique dans l'ensemble , mais qui n'a rien de transcendant. On reste dans du classique et du déjà vu. Mais la plume de Ken Follett reste ce qu'elle est, c'est a dire bien plaisante à lire.
un bon moment de détente avec ce roman.

Mais je trouve Ken Follet bien meilleur avec ses romans historiques que ses policiers ou ses romans d'espionnage.
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Voici le Ken Follett le plus contemporain ( 2004 ) : un virus mortel, le Madoba, a été imprudemment sorti du laboratoire de Stanley Oxenford, en Ecosse. Antonia Gallo, chef de la sécurité du laboratoire, mène l'enquête dans l'angoisse...
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Gaz moutarde, grippe espagnole, HIV, ebola, etc... Tout ça fait très peur, et pendant feu-le service militaire, nous avions une trop brève instruction concernant les risques NBC ( nucléaire-biologique-chimique ).
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Pourquoi "Peur blanche" ? Je pense que c'est parce que l'action se passe à Noël, et qu'il y a beaucoup de neige, "blanche" ( ! )... Les enquêteurs, mais aussi sûrement les voleurs, sont ralentis par la neige, provocant un surcroît de suspense...
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C'est un thriller biologique un peu trop romantique, mais le romantisme n'est-il pas très utile, dans ce monde de fous ?
En effet, parallèlement à cette sombre enquête, Stanley, veuf, est partagé entre sa famille et un nouvel amour.
C'est un choix difficile, auquel j'ai été moi-même confronté, et la réussite des deux projets de front est malheureusement très difficile, quand les choses sont dites à demi-mots....
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En Ecosse, la veille de Noël, les laboratoires Oxenford sont victimes d'un cambriolage. Quatre individus armés ont réussi à s'introduire dans la bâtisse hyper sécurisée qu'on surnomme ‘'le Kremlin'' pour s'emparer d'une souche du virus Madoba-2, mortel et sans antidote connu. Pour Toni Gallo, la cheffe de la sécurité, c'est un drame professionnel et personnel. Non seulement, elle se sent responsable des failles dans le système de sécurité mais elle risque de perdre l'estime et la confiance de son patron, Stanley Oxenford, scientifique de génie, veuf et séduisant dont elle est secrètement éprise. Alors qu'une tempête de neige imprévue s'abat sur la région, Toni se lance à la poursuite des malfaiteurs, persuadée que la météo perturbée peut jouer en sa faveur et ralentir leur fuite.

Cela aurait pu être un thriller haletant dans l'ambiance glacée de l'Ecosse paralysée par une tempête de neige, à la poursuite de dangereux malfrats en possession d'un virus capable de tuer des millions de personnes. Cela aurait pu être une enquête menée de main de maître par une femme forte, efficace et indépendante.
Malheureusement, l'histoire tourne en eau de boudin, les cambrioleurs passant de dangereux criminels à ridicules bras cassés, accumulant les bourdes, les ennuis et la malchance. Quant à Toni Gallo, sous son physique athlétique, elle cache un coeur de midinette qui bat la chamade rien qu'à l'évocation d'un patron qui affiche pourtant plus de soixante printemps, soit le double de son âge.
S'ajoute à cela, une foultitude de personnages caricaturaux, du fils indigne à l'adolescente rebelle, en passant par le beau-frère dragueur, l'ex-femme acariâtre, etc., etc.
La traque n'en est pas véritablement une, les méchants étant très vite localisés et leurs projets déjoués.
Déception donc dans la bibliographie d'un Ken Follett qu'on a connu plus en forme.
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Seule l'oeuvre de fous peut anéantir la vie , voire la planète .

Quelques individus , dénués de scrupules , vont vouloir s'y appliquer en essayant de voler un échantillon du virus " Madoba-2 " .

Ce dangereux produit est stocké et manipulé dans les laboratoires de Stanley Oxenford .
Celui-ci s'est attaché les services de la jeune et belle Antonia Gallo qui , par sa compétence et son sérieux , dirige une équipe triée sur le volet pour la sécurité de l'endroit .
Je dirai même qu'il s'est attaché à plus que cela : à une femme qui l'admire et l'aime .

Les bandits vont s'associer à Kit , le propre fils du patron qui doit d'énormes dettes de jeux à un groupe de mafiosi .
Il connait toutes les procédures pour entrer dans l'officine puisqu'il est à la base des protocoles .
Ils vont choisir le réveillon de Noël pour perpétrer leurs méfaits en l'absence d'une grosse partie du personnel qui est en congé .
La chance semble les accompagner , le pays s'est bardé de grosses plaques de neige .

Mais le destin et Antonia veillent .

Ken Follett nous offre une histoire angoissante où l'on perçoit parfaitement le rôle de chaque individu , grâce à son style incisif , son vocabulaire imagé et ses descriptions pittoresques .
Il nous montre une Antonia en " Super Jaimie " qui semble avoir une solution pour tout , jusqu'à absorber l'intérêt et l'amour de son patron .

Si le scénario m'a séduite , il m'a complètement refroidie lors des débats amoureux des deux tourtereaux .
Je ne suis pas pudibonde mais cet extrait sert-il vraiment le thriller ?
Les détails aussi affriolants , aussi salaces , ont-ils leur place dans ce roman ?
" ... il lui avait embrassé le creux des genoux , l'intérieur des cuisses , le dessous des bras et la gorge , tout cela distillé avec une savante lenteur , jusqu'à ce qu'elle se sentît prête à exploser de désir ... " P. 435
Qu'il utilise un vocabulaire assez sensuel pour sa trilogie " le Siècle " , cela peut s'expliquer car la guerre tue tellement de personnes que l'on peut se permettre d'aimer à volonté , sans savoir si demain l'on sera encore vivant , mais pas dans ce contexte ou du moins décrit avec un peu plus de pudeur .
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Après l'excellent roman historique (et d'espionnage) "Le réseau Corneille" et la chasse au trésor "Le scandale Modigliani" (plutôt moyen à mon goût), je découvre "Peur blanche", sensationnel thriller scientifique.

Un cambriolage a eu lieu aux laboratoires d'Oxenford Medical : un gros échantillon du virus mortel Madoba-2, pouvant décimer la population mondiale en un rien de temps, a été dérobé. Mais rien ne se passe comme prévu pour les malfaiteurs. Toni Gallo, ancienne flic et actuellement directrice de la sécurité d'Oxenford, ainsi que la tempête de neige non annoncée, ne cessent de leur mettre des bâtons dans les roues.

Je souligne pour commencer l'aspect scientifique justement dosé. L'auteur ne nous perd pas dans des explications à foison et incompréhensibles, ce que j'ai eu tendance à reprocher à certains romans dont l'intrigue se base sur les études et recherches scientifiques. Ici, c'est clair, sans trop de détails. Il y a juste ce qu'il faut pour rendre l'intrigue aussi intéressante que captivante.

Les événements se déroulent sur deux jours, s'enchaînent les uns à la suite des autres. L'auteur ne laisse pas ses personnages se reposer, et par conséquent son lecteur non plus. Il réussit en même temps à bien camper ses personnages, autant que le contexte et les lieux dans lesquels se déroule l'action. Sans lésiner non plus sur de petits détails, dont on s'aperçoit finalement de leur importance au fur et à mesure qu'on approche du dénouement, l'auteur nous offre en même temps une lecture au rythme effréné. J'ai été tenue en haleine de bout en bout, non pas par le suspense, mais justement grâce à cette dynamique, cette réaction en chaîne.

Mais aussi par l'ambiance de plus en plus pressante, où tension et danger sont de plus en plus palpables. S'ajoutent à cela la tempête de neige, les températures glaciales, la magie de Noël étouffée, l'isolement des protagonistes à Steepfall. le tout crée une atmosphère qui nous oppresse, nous met sous tension mais qu'on ne veut surtout pas abandonner, qui nous maintient en quelque sorte prisonnier de notre lecture.

Ken Follett n'a pas non plus oublié de travailler la psychologie de ses personnages, pour beaucoup au caractère bien trempé. Il y a ceux qu'on aime et ceux beaucoup moins. Ils ont tous leurs particularités et l'auteur a su les rendre tour à tour intrigants, étonnants ou attirants. Ils tombent quelquefois dans le cliché, mais c'est bien là la seule chose que je pourrais reprocher à ce roman.

Le style d'écriture de l'auteur est toujours aussi agréable et appliqué, fluide. Et évidemment toujours aussi rythmé.

Un très bon moment de lecture.
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Souvent un roman policier permet de grandir culturellement, car l'auteur prends le prétexte du polar pour nous communiquer son savoir.
Ce n'est pas le cas de ce roman..., l'information semble être repris de Wikipédia. La recherche ne semble pas profonde.
Le suspens n'est pas non plus au rendez vous, Les personnage sont des caricatures....
Ken Follet a publié d'autres livres, heureusement pour lui !
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Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2016-2017.

De cet auteur, je n'avais lu qu'un livre, il y a 15 ans, dont j'ai oublié le titre mais qui m'avait marqué par son style et son histoire se déroulant durant la Seconde Guerre Mondiale. Grâce à ma belle-mère, je peux en lire un second.

Celui-ci n'a rien d'un thriller historique, il s'agit plutôt d'un thriller scientifique qui m'a ainsi permis de renouer avec le style de cet auteur. Par contre, pendant les 200 premières pages, l'histoire n'est pas intense en émotions ni en rebondissements contrairement à « Sanglornis Prima » ou « L'opération Hadès » où nous n'avons pas le temps de souffler de bout en bout du roman. Nous suivons différents personnages qui vont nous inclure dans leur quotidien en période de Noël. L'histoire se déroule en Grande-Bretagne, au sein d'un laboratoire spécialisé dans les virus les plus redoutables. Un échantillon va disparaître malgré la sécurité renforcée de ce complexe. Toni, la responsable de la sécurité, va tout faire pour retrouver cet échantillon et éviter une catastrophe mondiale.

Les chapitres sont très courts car l'ensemble de l'histoire se déroule sur 48h dont 12h en huis clos. le roman est donc découpé par demi-heure, puis par quart d'heure, où nous voyons différentes tranches de vies défilées suivant les personnages principaux. L'écriture est néanmoins très agréable, ce qui m'a permis de lire la première partie (200p) en une journée sans effet de lourdeur. Je retournais à chaque fois avec plaisir et curiosité dans ma lecture. L'auteur prend ainsi le temps de mettre en avant les travers d'une famille d'intellectuels où tout n'est pas rose car tout le monde peut se faire avoir par de belles paroles et ne pas juger au mieux les conséquences de ses actes... Par contre, la fin m'a paru ultra-violente où on voit tout la stupidité des gens qui ont fait un mauvais choix et tout le courage (même insensé) des autres.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une bonne lecture car la répartition entre l'action et la conclusion ne m'a pas paru adéquate par rapport à l'histoire. Sur un roman de 440p, l'histoire ne se lance vraiment qu'à la moitié. Un peu déçue à cause de ça ainsi que de la violence des dernières pages, même si quelques fois aux informations, on n'entend guère mieux. Heureusement que je ne relis jamais les 4ème de couverture car après lecture, celui pour ce roman est un peu faussé et décalé par rapport à l'histoire réelle. Je pense néanmoins retenter l'expérience de cet auteur avec un de ses thrillers historiques qui font plus l'unanimité. J'ai quand même bien apprécié son style d'écriture ainsi que sa façon de traiter ses personnages, tout en nuances mais qui, suivant les orientations, vont plus vers le noir ou vers le blanc. Je vous conseille néanmoins de découvrir ce roman que vous soyez amateurs ou non de cet auteur car il est très surprenant et ne se limite pas qu'à un seul style de roman. On apprend ainsi quelques informations sur les biorisques et les virus.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Mon premier Ken Follett et je suis assez mitigée.
Le vol d'un virus dans un laboratoire met en danger la population. Tout se passe une nuit de Noël, et une famille entière est durement éprouvée.
Il y a de bons ingrédients pour une bonne histoire, mais je suis restée un peu en dehors à cause de trop d'invraisemblances et du côté un peu mièvre parfois.
Bon, ceci dit, j'ai quand même était prise à certains moments, plus intenses que d'autres, où la tension et l'angoisse montaient.
Il faut absolument que je lise un autre livre de cet auteur pour me faire une idée plus précise.
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Ce roman policier de Ken Follett est un peu décevant : je préfère de loin l'auteur de sagas historiques qu'il est !
Un laboratoire ultra secret et soi-disant ultra protégé est victime d'un vol, l'humanité entière est en danger mais .
Il y a de l'action, ce livre pourrait faire un bon film mais le dénouement se devine relativement facilement ainsi que celui de l'histoire d'amour.
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Mon premier Ken Follett !!!
L'année passée, je m'étais dit qu'il fallait que je lise « Nuit Blanche » à l'occasion des fêtes de fin d'année, c'est chose faite maintenant.

Je ne sais pas si j'aurais vraiment du commencer par lire ce titre, mais bon, c'est fait. J'ai trouvé l'histoire assez simple : Un flacon d'un virus le plus meurtrier qui existe est volé dans le laboratoire d'Oxenford Médical : le Madoba 2 . En effet, dans ces locaux, des chercheurs travaillent sur les virus les plus dangereux qu'il soit. Quand ce flacon disparaît, c'est la panique total, c'est Toni, l'agent de la sécurité chargée de ce labo qui va mettre tout en oeuvre pour retrouver ce virus et les malfrats. Si ce virus tombait entre les mains de criminels, se serait des milliers de personnes qui mourraient dans des conditions atroces, car il n'y a pas de vaccin, aucune issue, il est fatal ! Car pire que la peste noir qui a sévit au IXXème siècle.

Toni va enquêter et elle va s'aventurer dehors alors qu'une tempête de neige ballais l'Écosse et que les routes ne sont pas praticables, les chasses neige ne sont pas encore passés. Elle va découvrir que la famille Oxenford est entre les mains des voleurs. En effet les voleurs ont pris en otage toute la famille qui c'était réunie pour fêter Noël, mais c'est sans compter sur certains membres de cette famille qui vont eux aussi se défendre...

Une nuit de Noël à 300 à l'heure. 48 heures qui passent en un rien de temps... J'ai trouvé l'histoire assez simple, mais en même temps le suspens est au rendre-vous, il n'y a rien de superflu, Ken Follett est allé à l'essentiel avec ce roman, il aurait peut-être pu aller plus loin avec certains personnages pour faire durer encore plus le dénouement que j'ai trouvé assez facile... la fin est légère...
L'auteur aurait pu donner plus d'explication sur les motivations du voleur, le fils du directeur du labo, ce fils qui se fait entraîner par les terroristes, on sait juste qu'il fait ça pour rembourser une très grosse somme d'argent qu'il a perdu au jeux...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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