Une colonne de feu

Troisième aventure de la ville de Kingsbridge. Cette fois-ci, nous ne suivons ni la construction d'une cathédrale,ni celle d'un pont. Non, Ken Follett nous embarque directement dans le conflit religieux secouant l'Europe du XVIIème siècle. Nous y suivons le destin de Ned, fils d'une marchande de Kingsbridge, protestant, engagé aux côtés de la reine Elisabeth I pour la conseiller et la protéger. Et grâce à lui, nous découvrons les troubless politiques secouant le régime d'Élisabeth, que les Ultra catholiques veulent destituer et remplacer par Marie Stuart. L'intérêt du roman est qu'il ne s'arrête pas aux portes de l'Angleterre. le royaume de France dirigé, par des rois débiles , fragilisé par les intrigues des Guise subit lui aussi les guerres de religion. le royaume d'Espagne, quant à lui, maître du monde de cette époque tente de rétablir le catholicisme un peu partout en Europe. Facile, ainsi,de construire une galerie de personnages, tous étroitement liés à Kingsbridge. Facile aussi de donner une dimension historique au roman. Et c'est cette dimension historique qui prend le dessus selon moi. Parce qu'il faut bien avouer que littérairement parlant, Ken Follett a su se montrer un peu au dessus dans ses précédents romans. Ici, nous déplorons rapidement le style plat et des personnages dont le machiavélisme est poussé à bout (surtout sur les personnages totalement fictifs). Heureusement, cette simplification du caractère humain n'apparaît pas dans les croyances catholiques et protestantes ! Dernier point négatif : le roman est long, beaucoup trop long et le lecteur peut se lasser des dernières intrigues secouant ce troisième tome.

C'est avec un pavé que j'ai commencé l'année, un Ken Follett qui poursuit la grande série des Piliers de la terre (puis : Un monde sans fin). J'avais beaucoup aimé Les Piliers de la terre. On retrouve ici les mêmes ingrédients: une documentation très fournie, des personnages ayant existé, plusieurs familles dont les destins vont se croiser…
Dans Une colonne de feu, les personnages sont bien trouvés : un peu trop manichéens, comme souvent chez Follet, on n'est pas là pour explorer en finesse des détails psychologiques. Non, ce qui est bien fait, c'est une certaine reconstitution de l'époque. Parfois, on croirait avoir pris une machine à remonter le temps.

Ensuite, je n'ai pas forcément adhéré à 100% aux descriptions des grands événements historiques comme la St Barthélémy (tellement plus prenante chez Dumas ou chez Robert Merle, par ex.). J'ai eu l'impression aussi que parfois, Follett avait été un brin trop ambitieux et ne développait pas certains aspects. Par exemple, les relations entre Marie Stuart et Elisabeth 1ère sont plus qu'expédiées; idem pour la tentative d'invasion espagnole et la grande Armada.

Pour finir, le roman se lit très bien, particulièrement les deux-tiers. On ne peine pas avec les 900 pages. J'ai un peu survolé la fin qui m'a parue un peu bâclée, par contre.
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Très vite, Ken Follett nous emporte dans son histoire, comme il sait si bien le faire. Cette "suite" n'en est pas une et c'est très bien comme ça : même endroit, nouvelles destinées...
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle aventure, même si quelques passages auraient pu être raccourcis à mon goût. Cela étant, c'est tellement agréable de prendre son temps…
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Un bon pavé comme j'aime de temps en temps surtout quand je sais que j'ai du temps devant moi
Je n'ai pas été très séduite peut être ce n'était pas le moment pour moi
Très bien documenté au niveau historique j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs et pas trop de suspens.Beaucoup de personnages qui m'ont un peu désorienté

J'ai tellement bien fait de reprendre ce dernier tome de la saga Kingsbridge! Tellement envie de retrouver cette énorme fresque historique qu'a dépeint avec tant de génie Ken Follett... Ici, le thème est surtout l'affrontement entre protestants et catholiques, beaucoup de personnages mais on arrive toujours à s'attacher aux événements. Je n'oublierai jamais cette saga de coeur que je relirai...

Roman foisonnant qui nous amène dans l'Europe du XVIeme siècle, déchirée par les guerres de religion, ce livre est aussi le dernier volume de la trilogie initiée par "Les piliers de la Terre".
Si la deuxième partie m'avait semblée décevante, ce dernier opus m'a paru plus satisfaisant.
Pour autant je n'ai pas retrouvé l'émotion que j'avais eu lors du premier volume (je ne suis sans doute pas la même lectrice non plus, les années passent...).
Ainsi, les rebondissements sont parfois convenus, certaines intrigues ont un un air de déjà-vu, certains personnages sont peu creusés ou même invraisemblables (Pierre Aumade passe de stratège machiavélique à sombre benêt) et le roman souffre en général de manichéisme.
Pour autant je salue l'effort de reconstitution de cette époque et de différents lieux (l'auteur nous amène à Paris, Seville, Londres, Anvers... quitter a abandonner ensuite des intrigues secondaires).
J'ai donc plus été séduite par L Histoire (malgré des libertés de l'auteur) que par l'histoire.
Mais malgré ces défauts j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman et dans la catégorie "roman historique commercial" je crois qu'il tient ses promesses.

Résumé :
1558 en Angleterre, nous allons suivre Ned Willard et sa famille de marchand.
Ned est amoureux, mais malheureusement les dissensions religieuses qui déchirent le pays vont séparer les deux jeunes gens.

Dans le même temps nous allons également suivre Elisabeth 1ere qui tente d'accéder au trône ainsi que divers personnages chez les catholiques et les protestants.

Mon avis :
C'est encore un bon gros bébé de presque 1000 pages que nous a offert ici Ken Follett.
Et sur ces 1000 pages malheureusement je n'ai pas réussi à accrocher à tout.

J'ai aimé suivre ces personnages mais je ne me suis pas attachée à tous et je n'ai pas ressenti l'étincelle que j'avais eu à la lecture des Piliers de la terre.

Après soyons honnête, ça reste du Ken Follett donc c'est très bien écrit. On se régale tout de même avec cette écriture qui nous plonge dans divers époques historique.

Merci à CélineChaix de m'avoir conseillé de ne pas rester sur la mauvaise impression du Monde sans fin. Cette Colonne de feu est en effet à la hauteur des Piliers de la terre, je me suis régalée ! D'autant plus que son sujet - les guerres de religion- m'intéresse beaucoup et qu'on y retrouve des personnages forts, au caractère bien trempé, qui nous font vibrer au fil de leurs aventures. du coup, j'ai très envie maintenant de lire le Siècle.

Assez loin des 2 précédents volets, ce récit se veut résolument historique et moins orienté sur l'attache aux personnages.

Ken Follet démontre encore et encore son inépuisable talent pour faire naitre, vivre et porter les intrigues à leur climax. La mécanique est toujours irréprochable mais toujours sans surprise : chaque chapitre est une histoire dans l'histoire qui connait un début, un milieu, une fin.

Par ailleurs, c'est la première fois que Follet m'atteint en profondeur et me laisse entrevoir autre chose que son récit : les personnages, les lieux, les générations et le temps m'ont régulièrement ramené à l'incroyable rouage de la vie, de la mort, des anciens, des enfants.
J'y vois - peut-être parce que je le veux - un message sous-jacent sur notre passage : nous sommes si proche de nos ancêtres millénaires et si proche de nos enfants à venir. Nous ressentons tous les mêmes joies et les mêmes peines, les mêmes amours et les mêmes humiliations. Et puis, peu importe les époques et les pays, héros ou pas, qui s'en rappellera?

Après le monument de la littérature historique que fut les Piliers de la terre, la tâche était forcément immense pour Ken Follet. Un « monde sans fin » m'avait laissé sur ma faim. Une déception. Ce n'était pas un mauvais roman mais il manquait de souffle.
Pour une « Colonne de Feu », le défi est largement relevé. Nous retrouvons tous les ingrédients des livres de Ken follet dans un roman « choral » très documenté. Il nous fait voyager au travers de 6 territoires plus ou moins imprégnés par la réforme et nous pousse à prendre parti non pas pour un camp mais pour la tolérance religieuse. Quel plaisir de se retrouver à la cour de France des Valois ou de celle d'Elizabeth 1ere, de suivre Marie Stuart dans sa quête de pouvoir en Ecosse, de découvrir la Suisse de Calvin ou l'Espagne et son Invincible armada....

Alors oui parfois les coïncidences sont un peu « forcées » et la forme n'étonne plus mais que c'est bon !