Les intouchables

Partout dans le monde, des gens tombent malade et finissent par en mourir. Personne ne sait d'où vient exactement ce virus ni comment le soigner. Quand le virus a fini par éteindre la France, et à force de constatations, les adolescents sont petit à petit mis à l'écart de tous. Il semblerait qu'aucun d'eux ne tombent malade mais seraient porteurs de la maladie. Mis à l'écart dans des camps, le virus ne faiblit pas pour autant, mais les adultes se méfient toujours autant d'eux, convaincus que tout est de leur faute, entraînant les jeunes à se livrer à eux-même : s'organiser pour la consommation des vivres, pour l'entente générale, pour leur survie...


Je ne suis pas vraiment déçue par ce roman car j'ai passé un très bon moment. Il se lit vite, tout s'enchaine progressivement mais sans ennuyer le lecteur et le tenant toujours en haleine. Néanmoins, je reste quand même sur ma faim... L'idée de base m'attire beaucoup mais je ne l'ai pas trouvé très développée. C'est le seul point qui m'a déçue... Beaucoup de questions apparaissent au cours de la lecture (D'où vient véritablement ce virus puisqu'il continue à faire des ravages malgré l'écartement des adolescents ? Comment il se soigne finalement ? Que provoque ce virus avant que l'on en meure ? Et d'autres questions que je ne peux pas citer sans spoiler mais dont j'aurai aimé des réponses, que ce soit en ce qui concerne des personnages ou des situations précises...) et restent sans réponse. Il s'agit vraiment de la survie des adolescents, ce côté a bien été exploité, il manque juste plus d'approfondissement pour que ce roman soit vraiment complet...
Le manque d'informations ne gâchent pas entièrement la lecture car on prend plaisir, malgré tout, à suivre ce qu'il se passe, à découvrir ce que tout cela implique pour tous ces jeunes, à les voir changer de vie petit à petit sans l'aide des adultes.


On suit plusieurs personnages en même temps car des clans se forment au sein du camp, mais c'est Thomas le narrateur. Ainsi, on sait ce qu'il se passe à travers ses yeux, donc peu de détails sur les événements et beaucoup de question en suspens (je me rends compte que cela pourrait être la cause du manque de certaines informations)... Il est donc le personnage principal mais je n'ai rien ressenti à son égard, je ne sais pas trop quoi penser de lui...
Les personnages secondaires sont nettement plus intéressants, même si l'auteur passe vite de l'un à l'autre. Chacun a bien son caractère, sa personnalité. Il est donc facile de les différencier et d'avoir ses préférences.
Je suis déçue au niveau des clans par contre. On ne ressent pas de réel animosité entre eux, même s'il y en a un minimum. On ne ressent pas de grosse tension.


Au final, je trouve ce roman trop court. Quelques descriptions sur les personnages, sur le virus en lui-même, n'auraient pas été de trop et auraient été très appréciables ! Il y a tout de même de l'action, du suspens, des moments forts et poignants... C'est ce qui m'a convaincue un minimum. Un petit roman jeunesse pour passer un agréable moment, sans aucune prise de tête.
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Encore un post-apo chez Seuil ! (après le Clan des chiens, coup de coeur) Ou plutôt, ici, plus apo tout seul que post-apo... puisqu'on assiste à cette short-fin du monde... presque terrifiante.
Dans cette ville inconnue (peut être Lyon?) où Thomas, notre héros-narrateur, et ses amis attendent l'arrivée du virus Zéro = comme zéro remède. Celui a disséminé, tué, une grande partie du monde, et ne touche pas les ados, qui seraient, a priori, des porteurs saints, transmettant ainsi le virus à leurs proches, aux adultes et aux enfants.

Voici, déjà, le seul gros point qui ne m'a pas du tout paru crédible. OK, je ne suis pas calée en sciences, mais je pense que si un jour on me dit que je suis une menace (ou moi avant, ado !) et rend les autres malades... Je chercherais vraiment à savoir pourquoi ! Des raisons médicales, sociétaires, l'évolution du virus, les victimes... Car dans cette société, tous ont peur des ados, alors que ceux-ci ne savent que peu de choses sur les raisons... et semblent bien que s'interroger, surtout s'en accommoder !

Sinon, j'ai presque tout apprécié dans cette intrigue, retraçant la manière dont réagirait le gouvernement en cas d'épidémie. le manque de sentiments est vite pallié, on s'y fait, c'est comme si on voyait les événements de l'extérieur, en spectateur presque passif. Un peu comme dans le film Contagion que j'avais beaucoup aimé, où la description de l'organisation prenait le pas sur les émotions et les rapports humains. C'est la même chose ici ... Mais il faut apprécier ce genre de narration, presque impersonnelle, pour apprécier sa lecture !

J'ai trouvé très dommage qu'un plan de rébellion par les ados soit avorté dans l'oeuf, cela a stoppé une intrigue tentante, quelle drôle d'idée ! On a effleuré une piste non exploitée, teasant presque ... qui laisse le lecteur en plan !

Heureusement que les relations sociales (entre les jeunes inconnus, et les jeunes avec ceux d'autres âges) et leurs enjeux sont bien fouillés et exploités, sinon j'aurai baissé ma note ! Ce que deviennent les ados sans les adultes, enfermés ou non, la manière de s'organiser, de s'entraider ... ou pas. La survie, thème vu et revu dans les récits d'apocalypse,est abordé, mais surtout c'est le sentiment d'être des victimes malgré le danger transporté (ambivalent, donc) qui est bien décrit.

Enfin, je retiendrai concernant cette lecture le côté spectateur, et détaché des descriptions et faits autour de la contagion et l'organisation de l'état, la manière d'aborder les sentiments des victimes, et aussi le manque de rébellion parmi les adolescents, alors que c'est le thème principal qui occupe et anime les discussions tout du long. Malheureusement, cette lecture était un peut trop jeunesse, pas assez notable ou percutante dans ses valeurs pour autant et fut vite oubliée... Une lecture intéressante pour la jeunesse qui voudra se faire un peu peur !
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"Le virus Zéro sévit dans le monde entier. Quand il commence à arriver en Europe et en France, les autorités s'en prennent aux adolescents car ce virus touche n'importe qui sauf eux. Les adolescents sont par contre susceptibles de contaminer les enfants et les adultes ; ils sont porteurs sains. Au début, des restrictions assez dures sont prises vis-à-vis d'eux (ils doivent par exemple porter un masque), mais ensuite ils sont carrément envoyés dans un camp afin de les mettre en quarantaine. Étant livrés à eux-mêmes, ces adolescents devront rester solidaires s'ils veulent s'en sortir.

Une déception pour ce roman car j'en attendais beaucoup plus. Beaucoup d'éléments ne sont pas assez développés à mon goût. le livre contient deux cents pages donc on comprend que l'auteur aille à l'essentiel. C'est également un livre jeunesse, c'est plutôt bien de ne pas trop détailler. Néanmoins, j'ai déjà lu des livres jeunesses moins superficiels qui étaient intéressants pour les jeunes lecteurs et les adultes. Ici, on ne connait rien sur le virus. Il arrive comme ça et on accuse les adolescents de le transmettre. C'est tout ! C'est dommage car l'idée est bonne.

La quatrième de couverture parle également de "terreur". Je n'ai pas ressenti cette ambiance sombre, oppressante qui aurait dû être présente vue la gravité de la situation. D'un côté le gouvernement décide et prend des mesures extrêmes, de l'autre côté la population accepte sans broncher, quitte à renier ses propres enfants. Ça manque un peu de réalisme. Et dans le camp, même s'il y a des désaccords, des clans et des chefs, à aucun moment certains adolescents font régner la terreur.

Concernant les personnages, je ne me suis pas spécialement attachée à eux. Pour moi, ils ne sont pas assez développés donc c'est difficile de s'attacher. Néanmoins, je ne les ai pas détestés, j'ai un ressenti neutre à leur égard.

Détrompez-vous, Je ne me suis pas ennuyée avec ce roman, mais je n'ai pas été captivée comme je l'aurai souhaité lorsque j'ai lu la quatrième de couverture qui m'a mis l'eau à la bouche. Un roman destiné aux jeunes lecteurs, avec de très bonnes idées, mais pas assez développées pour ceux qui sont, comme moi, fans de dystopies.

J'ai chroniqué ce livre pour les Chroniques de l'Imaginaire."
Lien : http://rexlit.wordpress.com/..

J'ai trouvé le roman "Les Intouchables" d'un genre assez policier, avec les adjectifs: mystérieux et soupçons. Ce qui rend cette histoire intrigante, à mon goût, c'est la propagation d'un virus qui fait des ravages sur la population. Les personnages principaux sont des adolescents nommés Thomas, Benjamin, Franck et Lucie, qui sont sur la couverture. Ils sont braves de vivre sans adultes et d'être des résistants.

Dans ce livre, c'est Thomas qui raconte l'histoire, c'est donc un point de vue interne, puisqu'il parle à la première personne .

Je trouve que ce livre est comme un film. Sa commence avec un début original; puis plus loin une menace débarque, le virus; avec le but et la fin de l'histoire.
Cette histoire fait référence au livre de Carole Trébor, "U4". Dans ce dernier, à la place d'un virus , c'est une épidémie qui c'est propagé.

La partie de l'histoire qui est celle où les ados s'installent dans un camp n'est pas très intéressante, car il n'y a pas d'action, ça parle plutôt de l'ambiance chaleureuse.

J'étais étonner de voir que leur but était de rester solidaires et justes. Je me suis attendue à ce qu'ils trouvent un moyen de prouver leur innocence.
Si, jamais, vous avez lu ce roman, laisser une critique pour donner votre opinion.

J'ai acheté ce livre cette semaine, après m'être souvenue que Fairy Neverland en avait parlé dans une de ses vidéos. Un dystopie à la française... pourquoi pas ? J'étais curieuse, le livre n'est pas très cher, j'ai donc craqué.
Je l'ai lu d'une traite. 200 pages, ce n'est pas bien long à lire.
Dès le début du roman, on est plongé dans le bain. L'auteur nous parle de l'épidémie qui fait des ravages et commence à toucher la France. du début à la fin, il n'y a pas une seconde de répit et ça, j'ai apprécié. Cependant, j'aurai aimé plus de détails, plus de pages pour me plonger complètement dans le roman.
J'aurai apprécié en savoir plus sur les personnages. On arrive tout de même à s'attacher aux personnages principaux cependant je n'ai pas spécialement tremblé de peur qu'il leur arrive quelque chose.
Mon avis est assez mitigé. L'histoire est très bonne mais le manque cruel de descriptions m'a dérangée. Cela reste une très bonne lecture qui se fait rapidement de part le peu de pages et l'écriture fluide et très agréable de l'auteur.