« Par le charme, l'abondance, la variété des citations, c'est une précieuse anthologie érotique ; par la classification méthodique des matières, Forberg en a fait un ouvrage didactique, un véritable manuel.
Sa préoccupation première avait été de rassembler, chez les Grecs et les Latins, le plus grand nombre des traits épars qui pouvaient servir de points de comparaison avec les épigrammes de Beccadelli ; en possession de tant de richesses, il a été amené à y introduire de l'ordre, à ranger les uns près des autres les textes similaires, et il s'est arrêté à une division en huit chapitres répondant à autant de manifestations spéciales de la fantaisie amoureuse ou de ses dépravations :
I. de la Futution ;
II. de la Pédication ;
III. de l'Irrumation ;
IV. de la Masturbation ;
V. Des Cunnilinges ;
VI. Des Tribades ;
VII. du coït avec les bêtes ;
VIII. Des postures spintriennes.
« On trouve dans le
Manuel d'Erotologie classique quelque chose comme cinq cents passages, empruntés à plus de cent cinquante ouvrages différents, tous contrôlés, expliqués, commentés, et, le plus souvent, de ténébreux qu'ils étaient, rendus la lucidité même par leur simple rapprochement. Dans chaque classe, il a encore trouvé à faire des subdivisions, comme le sujet le requérait, à noter des particularités, des individualités, et le contraste entre cet appareil scientifique et les facétieuses matières soumises aux lois rigoureuses de la déduction, de la démonstration, n'est pas ce qu'il y a de moins plaisant. » (
Alcide Bonneau)
Se trouvent jointes ici les cinquante de gravures au trait qui illustrent l'ouvrage de Pierre-François Hugues d'Hancarville : Monumens de la vie privée des douze Césars, d'après une suite de pierres gravées sous leur règne, ouvrage auquel
Friedrich-Karl Forberg se réfère explicitement.
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