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EAN : 9782207131909
384 pages
Denoël (15/04/2016)
3.81/5   18 notes
Résumé :
Dès que des gens par ailleurs notoirement fréquentables confrontent leurs avis sur les films qui viennent de sortir, la passion remplace peu à peu la civilité.
(...) Puis les choses s'arrangent lors d'énormes apothéoses consensuelles saluant l'évocation d'un nanar hautement gratiné. Extrait de la préface de J.P. Jackson Kitsch, délirant, ahurissant, " naturel " ou " cultureux ", le nanar est un film raté, forcément rigolo. François Forestier, avec un mauvais ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que globalement, les occasions de se payer une franche tranche de rigolade sont assez rares.
Donc, quand une se présente, ne nous privons pas...!
Peu de livres m'ont franchement fait rire.
Certains San-Antonio, quelques passages de romans d'Alphonse Boudard..
Je dois dire, que je lis très peu "d'humoristes", et -au risque de passer pour un "pré-vieux"- surtout pas les "humoristes" actuels (guillemets de rigueur).
Voici que je retrouve dans mes (nombreux) livres celui de François Forestier, paru, et acheté en 1999...
De bons souvenirs que cette lecture. Mais d'abord, de quoi est il question ?
Qu'est ce qu'un Nanar ?
A mon avis, il en est de deux sortes : les Nanars très objectifs; séries z bricolées avec deux bouts de ficelles, des acteurs sans une once de talent, mal filmé, écrit avec les pieds, etc...
Dans le genre, la référence absolue demeure "Plan 9 from outer space" de ED Wood à qui Tim Burton consacra un film.
Et puis il y a le nanar subjectif, plus subtil à détecter, et qui n'est pas le Nanar fédérateur, celui sur lequel tout le monde s'accorde.
C'est plus dans cette catégorie que l'auteur est allé piocher.
Comme, il écrit sur un ton léger et ironique, la lecture de son bouquin est un vrai bonheur pour le (modeste) cinéphile que je suis !
Et puis, placer "Les dix commandements" de Cecil B. de Mille sur le même plan que Russ Meyer et "Faster pussy cat kill kill", il fallait oser.
Il a, et c'est pour notre plus grande joie!
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Il n'y a plus de nanars. Des films médiocres, oui. Des films ennuyeux, ouh là là, plein ! Des pensums qui se déroulent entre la cuisine Ikea et la salle de bain Villeroy & Boch, certes. Des plaidoyers argentins pour le sauvetage de l'herbe à bisons sur la côte Est de la Patagonie, j'en ai vu. Des trucs érotiques qui examinent la situation de la ménagère ardéchoise face à la tragédie de l'orgasme mal maîtrisé, il y en a. Pire : des chefs-d'oeuvre, on en voit à la pelle. Mais des nanars ? Point. La situation est grave. Pour un Noé, film imbécile de Darren Aronofsky, ou pour un Fast & Furious 7, machin abruti de James Wan, combien de films nobles, dignes, médaillés, soutenus par le Monde et Télérama ? Je vous le dis : le nanar, monument de la culture occidentale (mais pas que) est en péril. le jour où nous ne verrons plus que des films à «valeur humaine ce jour-là, mes amis, n'est pas loin : fini de rigoler. L'avenir est à la qualité. Ça fait peur.
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Kitsch, délirant, ahurissant, "naturel" ou "cultureux", le nanar est un film raté, forcément rigolo. François Forestier, avec un mauvais goût très sûr, en propose un, chaque semaine, dans sa chronique du Nouvel Observateur. Il en a ainsi réuni 101, essentiels, regroupés en douze chapitres, allant des péplums lamentables aux chefs-d'oeuvre surestimés. François Forestier s'amuse comme un fou et se délecte à commenter une série de long métrages divers, dont on se demande même ce que certains font dans ce livre. Pêle-mêle, il parle de Mario Moreno, Eddie Constantine, Jayne Mansfield, Ed Wood, John Travolta, Antonioni, Don Johnson, Jean Gabin, Charlton Eston, Johnny Hallyday, Rita Cadillac. Quant on ton, il est à la fois drôle et léger. A l'image des films qu'il illustre ?
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Kitsch, délirant, ahurissant, "naturel" ou "cultureux", le nanar est un film raté, forcément rigolo. François Forestier, avec un mauvais goût très sûr, en propose un, chaque semaine, dans sa chronique du Nouvel Observateur. Il en a ainsi réuni 101, essentiels, regroupés en douze chapitres, allant des péplums lamentables aux chefs-d'oeuvre surestimés. de Maciste contre les hommes de pierre à Sissi en passant par l'Amour parmi les monstres (un mélo poignant interprété par des siamoises) et Terror in Tiny Town (le seul western musical joué par des nains), il a sélectionné, avec patience et mauvais esprit, le meilleur du pire et, parfois, le pire du pire. Jayne Mansfield, Ed Wood, John Travolta, Antonioni, Don Johnson, Jean Gabin, Charlton Eston, Johnny Hallyday, Rita Cadillac, personne n'y a échappé (mais seul Mickey Rourke en a fait une carrière) : l'histoire du cinéma est faite de nanars. L'auteur propose même son favori, Oh ! Que Mambo ! Où Dario Moreno danse ! A propos de ce film, François Forestier conclut : " Si vous n'aimez pas ce film, vous n'aimez pas les nanars. Donc, vous n'aimez pas le cinéma. " Chaque début de chapitre est illustré d'une série de photographies tout aussi affligeantes et hilarantes que le texte.
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François Forestier nous offre ici un florilège de films, dont certains sont très connus et reconnus et d'autres nettement moins. Il nous en fait la critique, d'une façon très personnelle, avec une touche d'humour parfois trash mais toujours drôle.

Pour ne pas trop spoiler, je vais tout de même vous en donner quelques exemples :

De Sophia Loren dans Deux nuits avec Cléopatre, il nous dit « Des obus de bombarde ! … Elle carbonise la pellicule, on ne voit rien et pourtant c'est indécent ce qu'on ne voit pas ».

Du fameux Top Gun avec le jeune Tom Cruise, François Forestier nous livre « C'est un film viril qu'on peut partager en deux : les scènes d'avion … et les scènes de douches fumantes ou de vestiaires douteux…»

Voilà quelques exemples que le lecteur peut retrouver dans cette anthologie du cinéma.

J'avoue avoir passé un très bon moment de lecture et quand en plus on connaît le film, c'est tout juste hilarant à souhait, et bien évidemment à prendre souvent au second degré, mais à mon sens toujours avec tendresse et justesse.

Même sans avoir vu ni connaître tous les films dont il est fait mention dans ce livre, je le trouve très bien écrit, que l'on soit cinéphile ou non. Je pense que ce livre mérite qu'on s'y attarde.

Les avis de François Forestier ne faisant que quelques pages, ce livre peut être lu en plusieurs fois, film par film… et peut être un atout pour faire un break entre deux romans, ce qui fut mon cas.

Petit bémol, en ce qui concerne la 4ème de couverture qui nous annonce certains films tels que La soupe aux choux et Independance Day, que l'on ne retrouve pas dans le livre.
Lien : http://katiaeray.blogspot.fr..
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critiques presse (1)
LeFigaro
15 avril 2016
François Forestier a traqué avec un humour ravageur et une liberté de ton les films niais et mal écrits. Un bon remontant contre les chefs-d'œuvre ennuyeux.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Top gun est un film viril qu'on peut partager en deux ; il y a les scènes d'avion (auxquelles personne ne comprend rien ; c'est juste des avions qui volent dans tous les sens avec des types qui aboient : "Tango, tango, pieds paquets, Charlie, goémon !"), et il y a des scènes de douches fumantes ou de vestiaires douteux (avec des dialogues du genre :"c'est dangereux, mais faut continuer". Continuer quoi ? Le savonnage des orteils ?).
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Jacques Perrin, marin décoloré, veut Catherine Deneuve, danseuse raide, Michel Piccoli marchand de trompettes, désire Danielle Darrieux, bistrotière coiffée par Carita. Gene Kelly américain, cherche Françoise Dorléac, pianiste en chambre. George Chakiris, forain, rêve de West side story et conduit un camion Renault. Agnès Varda , Mme Jacques Demy pour l'état civil, passe en religieuse. Les demoiselles de Rochefort chantent (souvent faux), dansent (approximativement) et dialoguent (en alexandrins).
C'est particulièrement jouissif.
"Les demoiselles de Rochefort" (France 1967)
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"Inch Allah", dit Jean-Claude Pascal ripoliné au brou de noix, coiffé d'une jolie descente de lit, l'œil cerné de réglisse. "Mektoub", répond Angélique, choucroutée au Magimix, visiblement émue d'avoir à dire une phrase aussi longue d'une seule traite.

Angélique et le sultan. (France, 1967)
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