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3,18

sur 259 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La vie à la campagne dans un cadre bucolique, (finalement pas que !!!), vous rêvez de grand air, de vivre près des animaux, de voir poussez vos cultures avec la larme à l'oeil devant le miracle sans cesse renouvelé. de profiter de longues journées au grand air. de ramasser des oeufs pondus du matin (petit clin d'oeil à un contributeur prolifique de Babelio).
Et bien Jean-Louis Fournier, l'a fait pour vous, le temps de « Paysan et poète », et force est de constater que le tableau est beaucoup plus nuancé et drôle que ce que l'on ait en droit d'imaginer.
Sur le même style qui a fait le succès de ces derniers livres, J.L.F. nous donne une version légère et amusante de la vie à la campagne, bien avant le concept télévisuel de la petite chaine qui monte (quoique pour moi, il y a un bout de temps que l'ascension s'est achevée).
Alors bien sur, on sourit de temps à autre par l'humour bienvenu de l'auteur, on s'amuse ici ou là de situations ou de pensées coquasses, mais ce court bouquin, marque de fabrique de l'auteur de « Veuf », atteint très vite ces limites. La faute principalement au sujet, rien de palpitant, faut bien l'avouer. A la stigmatisation d'un métier et du monde rural un peu trop facile. Pas déplaisant mais très vite oublié.
Comme disait Delpech (Pas Poirot, mais Michel), on dirait que ça te gène de marcher dans la boue. Moi, citadin pur et dur, c'est sur.
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Jean-Louis Fournier m'avait habituée à plus de mordant, plus de croquant, plus de piquant... là c'était mou, même si c'est encore de lui dont il rit. Il nous emmène à la campagne, et nous raconte les prémices de son mariage, dans les sillons des champs du beau-père où rien ne va tout droit.
Bon, cela permet, certes, d'ajouter des morceaux du puzzle de sa vie bien malmenée, mais je suis restée déçue par un je ne sais quoi. le paysan n'était pas assez poète, ou le poète pas assez paysan, qui sait ?
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Un retour à la terre manqué... Comme le bouquin !
Pour ma part, je trouve que le réchauffé ne vaut que pour les recettes du type bœuf bourguignon ou blanquette de veau : plus c’est réchauffé, meilleur c’est…
Il est bien question de bovins dans ce petit ouvrage de Jean-Louis fournier, dans la mesure où le narrateur (que je suppose autre que Fournier lui-même) tente un retour à la terre, par amour… : « Son père aurait été poissonnier, j’aurais repris la poissonnerie ».
Ah, l’amour !

Malheureusement, il est aussi question de réchauffé : la recette de « Il a jamais tué personne mon papa » et de « J’irai pas en enfer », deux petites merveilles, sent ici le cramé… et la facilité…
De plus, et même si je sais que la caricature se nourrit de l’exagération des traits majeurs du caricaturé, là, ça tourne au grotesque : le fermier est un bouseux, un butor doublé d’un goujat ; la ferme, ça pue et c’est sale ; le coté bucolique de la campagne ? des champs de betterave à perte de vue, sous la pluie… La fille de la ferme ? Elle est belle, elle est belle, elle est belle… et sa mère ? effacée…

Que de clichés en un si petit nombre de pages ! Ça sent le bâclé, tout ça… Le problème reste que le sujet de la difficulté du « retour à la terre », même par amour, est un sujet intéressant qui se trouve saccagé par un tel traitement aussi superficiel que caricatural. Dommage !
Et l’humour dans tout ça ? oui… oui… mais bon : même pas drôle…
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C'est le premier livre de Jean - Lous Fournier que je lis , une amie m'a conseillé ' Veuf 'mais comme il n'était pas disponible ( à ma chère bibliothèque ) je me suis rabattue sur celui-ci , mauvaise pioche apparemment .
Je ne regrette pas vraiment de l'avoir lu mais il me semble effectivement ( je viens de lire les autres critiques ) que je ne suis pas la seule à trouver que l'auteur ne s'est pas foulé , c'est sympa sans plus , un peu d'humour à contre - courant , il me semblait retrouver un peu Jean -Paul Dubois , que je trouve aussi fort inégal .
Livre que j'ai lu très très vite , en souriant parfois mais sans être émue , pour moi , il s'agit plus qd'une nouvelle rallongée que d'un cours roman . Malgré ça , une certaine curiosité fait que j'ai envie de lire ' Ou va t-on papa ? pour m'en faire un idée , car j'ai l'impression que ce livre est un livre baclé et que l'auteur peut faire mieux . Verdict donc à la prochaine lecture .
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J'ai dit dans une précédente critique que "j'aime tout ce que ce monsieur écrit"...Bon, là, j'ai moins aimé. C'est plus triste que drôle, du moins beaucoup moins que certains lus auparavant. Pour que la caricature du paysan soit drôle, il faudrait qu'elle soit moins...méchamment caricaturale.
Rien de grave, cependant, l'émotion et les rires provoqués par "Je vais t'apprendre la politesse, petit con", "Où on va Papa", "Veuf" et "ça m'agace" restent, je lui pardonne.
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Suffit-il d'aimer la fille du fermier pour devenir paysan ? C'est tout du moins la question que l'on se pose à la fin de cette lecture et la question qu'aurait peut-être du se poser le personnage principal. Cela aurait sans doute étoffé un peu le roman.

J'ai lu ce roman quelques jours avant Veuf, du même auteur, et même si cette lecture ne m'a pas tant déplu que cela je dois dire que je préfère quand Jean-Louis Fournier pimente son récit de petites touches d'humour.

L'histoire n'est pas inintéressante et colle plutôt à l'actualité puisqu'il est à la mode de traiter des soucis sentimentaux des agriculteurs. Mais je suis pas convaincu que cette lecture trouve un jour sa place dans mon top.
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Le gars de la ville qui ne parvient pas à survivre à la ferme, mon inverse, à moi, gars de la campagne exilé à la ville. Roman vite lu (on a envie d'ajouter "vite écrit"), tantôt rigolo, tantôt déprimé. Petite lecture de vacances. Les phrases sont courtes, naïves, volontairement mauvaises. Les jeux de mots sont plats. le narrateur est sympathique, avec ses défauts, ses candeurs, la vie qui frappe de plein fouet, ses amours loupées. le monde paysan est décrit dans son étrangeté et un peu dans sa vérité. Quelques images remontent de pas si loin : on tirait le gros rateau, on déchargeait les bottes de paille dans la grange torride, on sortait les fumiers, sans se laver les mains, on donnait aux veaux, qui donnaient des coups de tête, on lançait des bûches de bois dans une remorque et sur la tête de marraine, on oubliait de fermer les poules ("cota les dzeneuilles", "fermer le péclet", ce roman manque cruellement du langage paysan, donc de poésie...), on mangeait du béton. Juste pour ça, ce petit bouquin anodin méritait d'être lu.
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Malheureusement, pour qui, comme moi, ait adoré, où on va papa, le livre le plus célébré de son auteur, ce poète et paysan est forcément déroutant et déceptif...à mi chemin entre la fiction et l'autobiographie, entre le témoignage humoristique sur le métier de cultivateur et l'hommage à cette profession difficile, on a l'impression que Fournier ne sait pas trop quel angle prendre pour traiter de son sujet, et du coup, le livre laisse une impression d'inachevé, et trouve son intéret que dans la dernière partie, plus intime et plus authentique. Dommage!!!
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Autant j'ai adoré Fournier dans ses écrits parlant de ses enfants, autant là j'ai eu du mal.

On retrouve son ironie habituelle ainsi que ses tournures de phrases qui font sourire mais ... le naturel n'y est pas cette fois-ci. J'ai vraiment eu le sentiment que l'auteur, conscient que sa plume particulière et tranchante plait, a tenté de transposer son style à un roman. Sauf que pour moi, la sauce n'a pas pris. Je n'ai pas retrouvé cette façon si particulière de voir et vivre le quotidien,ni cet humour particulier qui fait accepter petits et grands tracas. J'ai vraiment ressenti ce roman comme étant écrit pour faire plaisir aux normes éditoriales, il fallait sortir quelque chose.

Une déception pour moi, mais elle ne signe pas ma rupture avec l'auteur parce que j'aime son style, je l'apprécie vraiment, mais là ... copie ratée à mes yeux. Je me permets cependant d'insister sur le "à mes yeux" car je sais que beaucoup de lecteurs ont apprécié ce roman.
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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Un Jean-louis founier dans son style si particulier, mais une plume qui semble plus paresseuse qu'a l'accoutumée. Dur de passer après "ou va ou papa"..
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