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3,61

sur 370 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quand je fais l'impasse d'un résumé à ma sauce pour me contenter de la quatrième de couverture, c'est souvent que j'ai abandonné le livre avant la fin. Ici, j'ai rendu les armes à la page 172 sur 730. La lenteur dans la mise en place de l'intrigue et dans l'installation des personnages qui ne m'avait pas gênée dans Freedom m'a semblé ici exagérée et artificiellement prolongée. Chaque entrée dans l'histoire est immédiatement stoppée par des souvenirs, des récits parallèles et autres effets dilatoires qui m'ont perdue, puis agacée. Ajoutons à cela des personnages qui ont TOUS des problèmes avec la figure maternelle et vous avez une Lili qui s'emmerde royalement.

Purity est pourtant un personnage qui m'intéressait : sa quête du père est motivée et pas uniquement au niveau sentimental. Son manque de confiance fait écho au mien et ses interrogations sur sa place et son utilité dans le monde et la société sont de celles qui m'obsèdent. Mais à force d'attendre de voir son personnage prendre de l'ampleur, et bien que j'ai sauté quelques dizaines de pages pour voir si ça progressait un peu, je me suis lassée. Tant pis, rendez-vous manqué avec ce roman !
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Le fil rouge de l'histoire avait semblé prometteur, me rappelant un petit peu l'étrangeté de Stone Junction (c'était mettre la barre plutôt haut), mais il s'avère que le roman s'éparpille en longueurs autour des personnes tournant plus ou moins en orbite autour des cinq personnages principaux : Pénélope Tyler, la mère de Purity, ainsi que cette dernière, Andreas Wolf, puis Tom Aberant et Leila Helou, journalistes tous les deux. On assiste donc à la genèse de chacun d'eux, on gravite autour de leurs histoires de famille, de leurs relations amoureuses qui ont été pour la plupart des échecs monumentaux. Enfances perturbées, relations abusives, résignation, quête du père et amour destructeur de la mère, morts violentes, et tout plein de comportements qui auraient donné une érection à S. Freud.

Et la pureté, dans tout ça ? La transparence ? Piétinées, saccagées, exagérées, remodelées, souillées, rêvées... Écartelées entre le besoin de tout savoir des autres et la nécessité de protéger, brouillées par des secrets si lourds qu'ils tuent à petit feu... Dans un fleuve de viande, ensanglantée.

J'avais tenté de lire Freedom sans aller plus loin que les quelques premières pages, et j'ai décidé de donner à celui-ci toute mon attention, cherchant les oiseaux rares et humant les parfums si nombreux. J'en ai aimé quelques détours et ai été appâtée, sûrement, comme les autres, par la vérité. Mais au final, et même après les huit cent et quelques pages, je ne me suis pas sentie rassasiée, et je dirai même que tout était un peu trop ou pas assez - non que ce ne soit pas intéressant, mais plutôt comme si chaque personnage avait semblé, malgré toute la profondeur des drames qui leur sont tombés dessus, relativement creux, sans but, sans passion, avec juste l'impression d'être sales (ce qui est le propos, donc). le Sunlight Project, prétexte survolé à un livre qui ressemble plus à un album de famille torturée, aurait mérité plus d'approfondissement et plus d'engagement. Enfin, quoiqu'il en soit, le livre, divisé en peu de chapitres, se lit effectivement plutôt vite et ne laisse que peu de répit si, comme moi, vous n'aimez pas les lire à moitié.

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Un très gros roman, d'un intérêt à mes yeux très mince.
Je n'ai pas réussi à m'attacher à l'héroïne, Pip, avec sa personnalité compliquée. Pas réussi non plus à m'intéresser à sa quête d'identité, ni aux va-et-vient entre les époques et les lieux, entre les pères et mères des uns et des autres.
En dépit de tous mes efforts, j'ai lâché encours de route...
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La vie ordinaire de personnages pas si ordinaires ! Par ordre d'apparition dans l'histoire: Andreas Wolf, né en Allemagne de l'Est dans une famille d'apparatchiks au temps du communisme, chargé d'un très lourd secret, est aujourd'hui une sorte de Julian Assange, fondateur de Sunlight Project, une « centrale de divulgation de secrets » basée en Bolivie; Purity, surnommée Pip, vit en Californie quand commence son enquête pour retrouver son père inconnu. Puis on retrouve Pip auprès d'Andréas en Bolivie et ensuite à Denver où elle travaille avec Tom Aberant, un journaliste d'investigation à l'ancienne. Tom vécut naguère une histoire d'amour avec une riche héritière prénommée Anabel et l'on découvre que son passé le relie à la jeunesse allemande et dissidente d'Andreas Wolf... OUF !!!

Malgré une histoire assez compliquée à suivre, la quête de Pip est l'étincelle qui met en branle le rouleau compresseur romanesque de Jonathan Franzen avec des fils narratifs qui se ramifient à plaisir, plongent dans le temps et voyagent à travers la planète. Jouissant d'un sens de la dérision rafraichissant, Pip est le trait d'union d'un récit qui joue les montagnes Russes entre gravité humour et souffle romantique.

Le point fort du roman est d'illustrer le débat très contemporain sur la transparence. nécessité morale ou injonction policaly correct ? En particulier, en mettant en lumière l'opposition entre journalisme traditionnel et nouveaux médias incarnés par les démarches de Tom Vs celle d'Andréas.

Mais Jonathan Franzen nous présente au fil du récit des personnages que tout sépare en apparence mais dont les liens vont être progressivement révélés et dont on comprendra qu'ils ne se sont pas rencontrés par hasard ! Seulement, à la moitié du livre, Franzen retardant toujours plus le moment de révéler les liens entre les différents personnages, la machine se met à tourner à vide et on s'ennuie pas mal. en se demandant où l'auteur veut en venir, d'autant que tout au long de l'ouvrage on a du mal à comprendre en quoi les secrets que cachent Andreas et Tom sont importants comme on a parfois du mal à intégrer la démarche du secret chère à Andreas et Tom lancé dans une course aux scoops. Personnellement je trouve que ce roman à 250 pages de trop. Et Oui je semble être le seul je me suis profondément ennuyé. C'est assez rare chez moi mais j'ai l'impression une fois la lecture fini d'avoir perdu du temps!
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